Journal des débats politiques et littéraires Source gallica.bnf.fr / Bibliothèq
Journal des débats politiques et littéraires Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Journal des débats politiques et littéraires. 1814-1944. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ON S'ABONDE à Rome, • chez pierre merle, place Colonne; Pour la Prusse et la Russie, chez le directeur des postes, à Cologne et à Sarrebruck (Prusse) Pour l'Allemagne et l'Autriche, chez le directeur des postes, à Kehl (Bade), et chez m. g.-a. Alexandre, à Strasbourg. Les annonces sont reçues f Chez MM. FACCHET, I.ÀFFITE, 11CLUER et G0, 8, place de la Bourse, et au bureau du journal; elles doiyenttoujoursêtre agréées par larèdacUpn. JEUDI20 JANVIER 1870. ON S'ABONNE rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, 17. PRIX DE L'ABONNEMENT Un an. Six mois. Trois mois. Departemens. 80 fr. 40 fr. 20 fr. Paris. 72 fr. 36 fr. 18 ft. Paris Un Numéro, à Paris, 25 centimes. 18 fr. la london, apply to cowte and son, foreton newspapers office, 2, Saint-Ann's lane, G. P. O.: and delizy, davies et Ce 1, Finch, lane, Cornhill, et 1, Cecil street Strand; And to A. Maurice, gênerai advertising agent, 14, Tavistock street, Covent-Garden, W. G. N. B. Le joxjrnal des débats ne répond pas des manuscrits qui lui sont adressés, et ne se charge pas de les renvoyer. ^POLITIQUES ET LITTÉRAIRES. FRANCE." PARIS, 19 JANVIER. M. Gambetta passait il y a peu de temps encore pour un homme de talent qui, doué d'un véritable esprit politique saurait bien vite rompre avec le parti démagogique. Il a tenu Èyprouver hier qu'on se trompait sur son compte, qu'il appartient bien en réalité au parti révolutionnaire, qu'il en a l'esprit étroit et le style déclamatoire qu'il est incapable de s'élever au-dessus des petites rancunes et des idées mes- quines des hommes auxquels il a dû sa victoire dans les dernières élections.jNous le constatons avec tristesse. L'Opposition sage, ferme, éclairée, véritablement politique et véritablement patriotique qui a fini par triompher avec M. Ollivier et ses collè- gues, a su, en se plaçant loyalement sur ie terrain constitutionnel, amener la fin du régime dictatorial inauguré en dé- cembre 1851 et l'avénement d'une ère de liberté où toutes les questions peuvent se débattre sous les yeux du pays, où tous les progrès peuvent s'accomplir d'une manière légale et pacifique par l'accord des Cham- bres et du souverain. M. Gambetta auraitpu rêver la gloire deia«e..Jp.ou£UAe nouv£ll& génération et pour de nouvelles idées po- litiques et sociales ce que M. Emile Olli- vier a accompli pour la génération qui ar- rivait à la vie politique en 1848 et pour les idées aujourd'hui victorieuses. Il pré- fère se ranger dans un parti éternelle- ment condamné à des récriminations in- utilement violentes et stérilement inju- rieuses. On croyait trouver en lui l'étoffe d'un homme politique; il lui plaît de se réduire au rôle d'un Rochefort éloquent. Soit, puisqu'il le veut ainsi. Nous nous bornerons à le regretter. On avait eu tort de le juger plus favorablement qu'il ne s'est jugé,, lui-même dans la séance d'hier. Les ëônservateurs, qui, par amour de l'ordre, ont peur de la liberté, et qui voient dans les progrès réalisés depuis six mois une menace pour la société, feront bien de lire attentivement les journaux du parti rëvolufionnaire. Ces feuilles ne cachent pas les alarmes que leur causent les nou- velles réformes. « Nos amis, dit la Mar- seillaise peuvent dès à présent entre- voir1 les conséquences de l'imprudence que beaucoup d'entre eux ont commise quand, par la plus maladroite des tactiques, ils ont voté pour des candidats tels que M. Thïers. Si nous n'y prenons garde, la royauté constitutionnelle deviendra plus redoutable que l'Empire absolu. » Oui, la Marseillaise a raison, et cent fois raison. Entre l'Empire absolu et le triomphe du parti démagogique, il n'y avait qu'un homme, et ce parti pouvait espérer^ qu'il ferait ai- sément disparaître cet unique rempart. Aujourd'hui quand le pays tout entier se rallie plein d'espoir ,aux libertés si péni- blement reconquises et au régime nouveau issu de l'alliance conclue entre l'Empire et l'opinion libérale, qui a pour elle l'immense majorité de la France, la démagogie est obligée de lutter contre toutes les forces vives de la nation et elle se désole en voyaut lui échapper la victoire qu'elle e croyait déjà tenir. La droite désire prendre sa revanche de l'échec, qu'elle a essuyé l'autre jour à pro- pos de l'amendement par lequel plusieurs de ses membres, demandaient qu'une pro- position jugée inconstitutionnelle pût être écartée, au moyen de la question préalable, avant tout examen de la commission d'ini- tiative. L'honorable M. Vendre a saisi Ij, commission clu règlement d'un amende- ment ainsi conçu « Lorsqu'une proposition émanant de l'in- itiative parlementaire soulèvera une question de çonstitutionnalité, la commission d'initia- tive en sera saisie immédiatement et devra faire son rapport séance tenante, ou, au plus tard, dans celle qui suivra. » Nous ne discuterons pas le mérite de ce nouvel amendement, nous préférons en- gager le Sénat à écouter ceux de ses membres qui veulent, dit-on, lui sou- mettre une proposition tendante à enle- ver de la Constitution tous les détails se- condaires dont elle est surchargée, et à ne plus considérer comme constitutionnels qu'un très petit nombre d'articles qui con- tiennent les bases mêmes de l'ordre de choses actuel. Cela nous paraîtrait fort sage, en effet, quelque opinion d'ailleurs qu'on adopte sur la question du pouveir constituant, question moins importante selon nous, en réalité qu'en apparence. M. Henri Rochefort est cité pour le sa- medi 22 à l'audience de la 6* chambre du tribunal correctionnel. Le ssareiaire de in rédaction, t. okvn> Télégraphie privée. Florence, le 18 janvier, soir. L'Italie dit que f exposé financier de M. Sella ne pourra être présenté que daus la deuxième quin- zaine de février. Elle croit que, pour réduire le dèlicit, M. Sella s'est awêlè à l'idée d'un triple projet de loi destiné à rendre plus productifs les impôts existant sur les immeubles, sur la richesse niobilière et sur la mouture. On assure que le mi- nistre dés finances pourra, gr;îce aux économies et à l'augmentation du produit des impôts, pré- senter la perspective d'une amélioration estimée à 80 ou 90 millions de francs. Il n'y aurait pas ti'impôts nouveaux. On assure que le ministre de l'intérieur a réalisé une économie de 2 millions et demi sur le budget rectïlié de son département. Le prince des Pays-Bas se rendra demain à Vé- rone. M. Lonyana, conseiller de préfecture à Venise, «stnornniè chef du cabinet du ministre- de l'in- térieur. Munich, le 19 janvier. Chambre des Députés. –> Le ministre de la guerre déposa deux projets de L"»i relatifs i l'allocation ,a", M_ 1 ° d un crédit extraordinaire de 2 millions 792,000 florins pour le traitement des officiers et sous- officiers de 1866 qui sont en dehors des cadres, pour 1 acquisition d'objets d'équipement et pour con- structions militaires 2° un autre crédit extraordi- naire de 3 millions 665,000 florins, destiné à conti- nuer et compléter uploads/Geographie/1870-1-20-rivero-ministro-fr.pdf
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- Publié le Nov 05, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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