Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Excursions daguerrienn

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Excursions daguerriennes : vues et monuments les plus remarquables du globe. Numérisation de : RES PHOTO VH-40 (A, [...] Lerebours, Noël-Marie Paymal (1807-1873). Photographe. Excursions daguerriennes : vues et monuments les plus remarquables du globe. Numérisation de : RES PHOTO VH-40 (A, 2)-PET FOL / [daguerreotype Lerebours]. 1840-1843. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisation.commerciale@bnf.fr. EXCURSIONS DAGUERRIENNES. TOME DEUXIEME. AVIS AUX SOUSCRIPTEURS. (ÉPREUVES DE DAGUERRÉOTYPE TRANSFORMÉES EN PLANCHES GRAVÉES.—PROCÉDÉ DE M. FIZEAU.) Depuisle mois de janviernous n'avons pas fait paraître une seule feuille des Excursions daguerriennes; un grand nombre de souscripteurs nous ayant adressé desplaintes à ce sujet, nous leur devons une explication. D'autres nous ont demandé pourquoi nous n'admettionspas plusieurs genres, ce qui permettrait de faire concourirà notre oeuvre un grand nombre de jeunes artistes de talent; et on nous a cité la lithographie qui viendrait, nous a-t-on dit, dé- truire la monotonie qui résulte toujoursd'une réunion nombreuse de gravures exécutéespar le même procédé, fussent-elles toutes supérieures. Nous allons répondreà cette dernière observation. Nous dironsd'abord qu'il est difficile de faire au goût de tous, et qu'ayant annoncé des gravures à l'aqua-tinte sur acier, la demande faite par un grand nombre de substituerla pierre à l'acier pourrait bien ne pas être du goût de quelques autres souscrip- teurs. Nous reconnaissons que dans plusieurs planches l'intelligence du crayon aurait été préférable au métier de l'aqua-tintiste ; mais est-il une seule personnequi n'ait été pleinement satisfaite des magnifiquesplanches de M. Hur- liman, tant admiréesdes artisteset de tous les vrais connaisseurs? D'ailleurs, sans être exclusif, nous croyons qu'à toute oeuvreil faut de l'unité,une pensée,et nous avions choisi l'aqua-tinte parce que c'est le genre qui se rapprochait peut-être le plus des modèles que nous avions à reproduire. Néanmoins, voulant prouver que nous prenons l'avis en considération, nous nous sommes décidé à intercaler dans notrerecueil complet six lithographies qui, nous l'espérons, ne laisserontrien à désirer,car nous en confierons l'exécution aux premiersartistes. Ce travail à part nous permettra d'achevernotre oeuvre pour le moisde décembre prochain, ce qui ne nous eût pas été possible sans cela; les partisans exclusifs de l'aqua-tintevoudront bien, nous l'espérons, nous absoudre en faveur de cette cause. Maintenant, nousallons nous justifier du retard apporté dans notre publication. Depuis long-temps, les personnesqui s'occupent d'art, celles qui se tiennent un peu au courant des nouvelles scientifiques, savaient que l'on s'occupait de transformerles épreuves de daguerréotype en planches gravées; mais, quoique l'on connûttoute la sagacité de l'habile chimiste auquel nous devons déjà le chlorure d'or et l'eau bromée, tantde difficultéssemblaient insurmontables dans cette entreprise,que personnene croyait à un succès: depuis huit jours ce succès est devenu certain, et les résultatsobtenusont été présentésà l'Académie des sciences. Nous avons pensé que les souscripteursdes ExcursionsDaguerriennes nous sauraientgré d'être les premiersà connaître cet admirable résultat, et nous avons fait faire un tirage à part d'uneépreuve de l'un des bas-reliefsde Notre-Damede Paris. Nous prions nos souscripteurs de vouloir bien accepter ce premier spécimen, en dédommagement du retard que nous avonsapporté dans notre publication. N.-P. LEREBOURS. Nos souscripteurs remarqueront que la planche ci-jointe a été obtenue pardes moyens purement chimiques, et sans aucune retouche d'artiste; nous n'a- vonspas hésité à la présenter telle qu'elle est, pensant bien qu'on apprécierait les ressourcesimmensesqu'unhabile graveur sauraittirer d'un pareilrésultat. Une conventionfaite avec l'auteurde ce procédé nous autorise à l'employer pour la continuation des Excursions Daguerriennes, et nous sommes dès à présent en mesure de reproduirepar ce procédé les portraits au Daguerréotypequi seront faits dans notre établissement. MM. lesOpticiensou éditeurs de provincequi voudraient obtenir unecessionde brevetpourledit procédé, sontinvités à s'adresserfrancoà M. Lerebours. MM. les amateurs qui voudraient faire graverdes épreuves,soit de portrait, de monument ou de paysage,sontengagés à les faire sur plaqué au dixième ; ils voudrontbien leslaisser sous l'iode en évitant de les exposer à la lumière, et nous les adresserdans cet état. VUE D'AVIGNON. Saluons la vieille et poétique ville d'Avignon, la cité gauloise devenue plus tard la métropole du monde catho- lique, la rivale de Rome, qui lui redemandaiten vain ses papes, aujourd'huile chef-lieudu départementde Vaucluse. Le Daguerréotypene pouvait oublier Avignon, les effets enchanteursdu soleil de la Provence sur ses édifices, sur la campagne qui l'entoureet que baigne avec amour le Rhône, dont l'impétueuse majesté semble avoir quelque chose de la furiafrancese. Avignon est la patrie de Laure, de celte jeune femmeque les imaginations émues par les beaux vers de Pétrarque,ont consacrée comme un type touchant, commeune répétitionpure et chaste du charmantprofil de Délie, fixé dans toutes les mémoires depuis dix-huit siècles. Avignoncompte encore parmises enfants le braveGrillon,qu'Henri IV aimait à tort et à travers ; le stratégiste Fo- lard, l'abbé Poulle,cet orateuringénieux et abondant; le grand peintrede marine Joseph Vernet. On regrette, en détachantses yeux du riant tableau de cette ville, d'avoir à rappelerun souvenir horrible,celui du lâcheassassinat du maréchal Brune, un des hommes dontla France est fière, car il avait brillé comme général, comme homme d'État, comme ami de l'humanité. « Le Rhône, dit un célèbre professeur du collège de France, M. Edgar Quinet, m'a porté d'un trait à Avignon. Par hasard j'ai couché dans le lit où le maréchal Brune a été assassiné.» Que M. Quinet se rassure ; le brave ma- réchal n'a pas été assassiné dans son lit, mais debout, par un misérable qui s'était introduitpar les toits dans sa chambre. Lamerque, le maître de l'hôtel, défendait la porte contre une populace altérée de sang. L'assassin tira un premier coup et manqua la victime, qui lui reprochaen souriant d'avoir mal visé. Un second coup servit mieux l'odieuse réaction de 1815. On peut citer, parmi les monuments d'Avignonet les curiosités de ses environs, le palais des anciens papes, l'hôtel Crillon, et la célèbre fontaine chantée par Pétrarque. Le palais des papes est très-remarquable. On trouve dans la chapellequelquesvestiges de peinturesdu Giotto. Nous laissons à M. Quinet le soin d'y évoquer les fantô- mes de l'Inquisition. La terreur révolutionnairen'a rien à reprocher à la terreur religieuse; sa main sanglanteest encore empreinte sur la tour de la Glacière. On sait que M. Quinet l'historien est l'ennemiintime de la papauté; aussi préférons-nous emprunter à M. Quinet le poète. Comment parler d'Avignon sans dire un mot de la fontaine de Vaucluse ! « C'est de ce beau nom, s'écrie-t-il, que je veux dater mon voyage. Entre deux orages, le ciel de Pro- vence a reparu.Je ne me figurais pas les roches si élevées, ni le lieu si solitaire,ni la nature si grande! Quelleau- stérité! quelle demeurefaite pourle mystique du moyen âge ! C'est la retraite d'un anachorète ; point de uploads/Geographie/excursions-daguerriennes-02.pdf