' Orient et Ouldent OUVRAGES DU MtME AUTEUR '""~tttM G~irok d 1 ilf1dt- tks d«t
' Orient et Ouldent OUVRAGES DU MtME AUTEUR '""~tttM G~irok d 1 ilf1dt- tks d«trJNS Jr,.ttdo,.s. Ontfll t t OrciJ~111. Autor,; Jpmtut llt , pou•oir ttmp«tl. LI SJ•mbolt~''" dt /cJ Crqtx us ltu11 mul11plt> U. rltrt. /.A nthJ.)()p/it~ntt hllttmt J " wtt p~lt/Jil()-UIJftOII, L CntMr sp1 ttlt L Ht>mnw tt ~ Jt~lttt nlott lt Vi-doAtd Satftl ~tlfQrJ Ûl \lilupltyvqw ontntolt AJHrrvs sw 1 /luttUlHM INIIUt/01'1 tl Rr~~.lt~tiOtlt .)pmtwllt . ,.,,(WS sw ril4llr~ duitim... ituJt~ ~w lo Fru~te~ \lu(Oitltnw tt k COif!lptutl'tOit""tt ltiMits sur 1 H11vlo•r.nw Conrpus rtttthu L tlOIUI.)ft~ a, D.JJIIt u Ro1 du Mollt.lt. Lo CnJt du \loltdt nrodunt. LI RC'f"' ût lu Quunm; ttlts Sil tttJ dt.) Ttntps L.tJ PnMtptl dw ~lt.J irt/amtilimu/_ Lu Grultl!t Tmmt Syn1/>oltJ /Oitdumt•tuvx dt lu xrtn<r S«rtt Aptt('llJ l W r t)OUtüMt /Jkmtu:pl# ~ ft Tœismt Ft~rnws trudJtiOfiMilts tt C,cld co.lnuqws. \liiiJitltl. RENË GUE.NON ORIENT E T OCCIDENT CUY TRÉDANlEL ~OrnONS DE LA MAISNŒ 76, rue Claude-Bernard 75005 PARIS ISBN l·ISI2~U·IO Tous drol" de craduction, d'adapotlon <t de reproduction résm'és pour tOUJ pays 0 198) • LES 201'1'101<$ VEGA •· Paris C 1987, l!ditlons de La Maùoic A\'ANT-PROPOS Rudyard Kiplin& a êuit un jour <tt mou : ê01t is Easr orul IJ7 eJt is JF eu. ond na ·er tite tt<'Oin 1/tdJ m«t, c L'Orirnt eot l'Orient et I'OccideDt eJt I'Oeddeot, et leo 4leax ne 1e rencontreront jamais. • Il e:Jt vrai qu~. C:Ùa.J la •uito du texte, il modifie cene af&nnation. admenaot I(Ue c la différente disparaît lorsque dewt hoiDIDes forts le trou,·ent face à b ee aprt-J ilre ~caus des e:xtrémiti• de la terre :t, maio. en ria li ti. mtmt relit modific.ttioo D '<tl pas très satisfa isant<. rar il efl fort peu probable I(U'il ait son&é li i une o: for<< ,. d'ordre spirituel. Quoi quïl rn •oit, l'babitud< ut d< tittr 1< prtmi<r \'tri i1olément. C'omme si tout C'C: qui rt l tait daDJ la peno<e du lecteur était l'idée de la différence in1urmon· labie exprim<e dans re ''<rt: on ne peut doutrr que rene idée repréornte l'opinion de la plupart deo Européeoo, et DD y &<nt percer tout le dépit du ronquérant qui eJt oWîai d'admettre qut ceux qu'il croit a\'Oir vaincu• et NGJnÏI pori<DI <D eux quelque chot& our quoi il ne nu· nit avoir aucune pr· ise. Mais. quel que 10it le sentiment .-ï pea.t avoir donné nainaoce à une telle opinion. ce .-,i DOUf intéreue avant tout. c'est de savoir si elle Ht fondée, ou dan• qu<lle meoure .,ne 1'<11. Auuré- -nl, à eonsidé...,r l'ttat actutl de• chotet. on trou•e 8 ORJ2NT 2T OOCIDENT de multipl~s indie6 qui oemhl~t la justifier ; et pour· taat, ai noua étiont eutjèremeat de cet avi,.. si noua pen· tiont qu'aucun rapprochement n'est poHihle et ne le ura jamai1.. noui n ·aurion.s pu entreprit d•êcrire t"t livre. Nou& avonl conscience, plw que personne autre peUt· ëtro. de Ioule la distante qui sépare l'Orient et I'Otori· de. ot, I'Oec. ident moderne Jortout : du reste. daru notre 1~ Kinérak à fitulk <k1 docerinu IUNlo~•.1 nou1 avons particulièrement insisté aur let différence•, à td point que certain• ont pu ~roire i quelque ex•&iU· lion de notre part. Now somm6 cepc11dant penuadê que nou.1 n'a,•ons rien dit qui ne fût risoureusement uaet : et noua envisasions en m~me tempt· , dans notre eondusion. Ica condition& d'un rapproebe. ment iotdle.,. tud qui, pour être vraiaemblablement aues lointain, ne nou en apparaît pu moim comme poaaible. Si dour D Oat noua élevions contre )es fauues usimiluions qu•ont lcllÛca certain& Occidentaux, c'ell qu'elle& ne lODI pu Wl des moindres obrtades qui s'oppoocnt à cc rapprocbr· me~~t ; quand on part d'une conception erronée, let ré· oultats vont souvent à l'encontre du but qu'on o'6t pro- poaé. En refwant de voir les chotcs telles qu'dlea 10nt et de recon_ naitre «rtaints diffêrtnees présentement irré- ductibles, on se coodamne à ne rie.n comprendre de la mentalité orieotale, et ainai oo ne fait qu'asgraver et perpétuer 16 malentendus, alors qu'il faudrait s'attacher avant tout à les diuiper. Tant que les Occide.ntaux s'imo· fPJ>eront qu'il n'exiate qu'un seul type d'humanité, qu'il n'y a qu'une « civiliution 1> à divers degr· és de dé,·elop· pement.. uuUe entente ne •er• poMible. La vérité. c'est qu'il y a du civilisations multiples. sc diployant dans dea sens fort différents, ct que celle de l'Ocdde.nt mo- derne préseot e des caraetèrea qui en fonl une exception 9 uoea AncuJière. On ue de'tTait jamais parler de Jupério- rité on d'ioiérionté d'UJio façon aboolue, aaua préeùer -• quel npport ou euTiaeso Ica cboocs que l'on •eut comparer. en admettlllt même qu'ell6 ooient efJccôYe- - nt comparablea. n n'y • pa• de civilisation qui ooit 10périeoro aux autre& sono tout leo rapporta, parœ 'i"'il n'cat pas pOllible à l'homme d'appliquer éplemeot, ct à la foi.a, 100 activité dana toutes 16 clirectiou, et puce qu'il y a der déve.loppcments qui appan.iue. nt comme Y~itablement incompatiblea. Seulement, il ett permi• de penser qu'il y a nnc certaine himrcbic io obteroer, et que Ica chooeo de l'ordre iDtellectucl par exemple. meat plos que celles de l'ordre matérid ; s'il en eu oinû, UJie eirilitation qui ac montre îofêrieure 1001 le premier rap· port, tout etl éeant iocontcatableme.nt IDpttieurc 110w le eecoad, 1e trouvera eaoore d. ésavaata&ée dans l'eMem· Iole, quelle• que puisJCDt être 16 apparence• extérie11· no ; et tel ett le cao de la civilitatioo occidentale, si on la compare au cit-iliaationa onentalea. Now aa•ona bi~ que ceue façon de \'oÎr choque la p-ande majorité des Occidentaux. parce qu'elle cst contraire io tow Jeun pré- incé• : m. ais, toute quettion de •upériori:é à part.. qu'il• naillent bien admettre du moins que les cbooca auxqutl· Ica U. auribuent la pins VIDde importance n'intéreaent paa forcément tous les bommes au mèmc degré, que cer· taiua peuveat mëme les tenir pour parfaitement n~ i· ......... et qu'on peut faire preUTe d'ioteJli&et>Ce autre- _, qu'en eonstnlÏIIDI dca machines. Ce tcrait déjl q11<lque chose ai IC4 Européen• arrivaient à eomprcntlrc eela et se comportaieD t en conaéquence ; leur& rclatioaJ nec 16 autres peup1C4 a'en trouYeraient quelque peu IMC!i.fiéec. ct d'Wie façon fort nancacewe pour toul le -ode. H•ia ce n'cal là que le côté le plus extérieur de la 10 ORŒNT ET OCCtDENT <JU~otioo : oi ln Occiclelllaox reeoonaiuaieot qu~ toUl n_'nt pas forcément à dédaiper daru leo aotr.. eiriliaa· t~ooo poor la ~ule raiooo qo 'eUn diffèraot de )a leur n~o oe lu empêd>erait phu d'étudier ca c:i<rilùatioo: eo~me elle~ doi•eot l'être. DotH •oulona dire oana parti pras de détUP'flDeDt et talll hottiJjté précoo~•e • et aJon ta, d' ~- ' ~er , 1111 e~tre eux oe tarden. ieot peut-être pu • a apercnou , par eette étude, de tout 00 qui leur ~oque à eux-mêmn, aurtout au poiot de vue pur0.111eot •o te~leetuel. NatureUemeot, oou.o 1uppoto111 que eoux-li ter~•eo~ parveous, dant D.De œ rtaioe mnure tout au mouu, a la comprébentio.D véritable de l'etprit deo d.ilré· reotu c:iviliurioru, ce qui deœaude autre cbo.e que deo travaox de timple éruditioo ; tant doute, tout le moode n'ott pu apte à une teUe eomprébeotioo, llliÛ, ti quel· que .. U.Dt le aout, comme c:'w probable malsré toul. c:ela P•?t. tuf&re pour ameuer tôt ou tard dn réou.hatt i.Dop· pree:~~)~ No.,. •;?Dl. déjà fait allutioo au r:VIe qoe poun:a.n JOuer U.De ilite 111tellec:tueUe, oi elle arrivltÏt à 10 CODitllu~r da.Dt k moode occideotal, où elle aprait à la façon d un « ferment • pour préparer et diriser da111 le ~no le ~l~ !avorable une traoslormatioo œeotale qui d,.\1-.endra lntYitl ble u_ n jour ou t•antrf'. qu'oo le veuille ou ooo. Certaina oommeoceot d'ailleurs i teotir pluo ou moi111 c:onfu.oémeot qoe les cbosea ne peuveot cootiouer i aller iodé&.Diment daus le même teno, et même i par· 1er. eonune d'U.De pouibilité, d'une « faill ite ., de la c(yj. li01ti~n ~ideol'lll~ ee qoe. oui n'aurait Olé laire il 7 a peu d aooeeo ;. ~· ln n1.1eo eau.oeo qui peuveot proYo- qner cette _ failhte tcmbleot eoeore leur échapper 011 5r~de partie. Comme eel C&IQOI lODI pr&:ùéml'tll. CD meme kmps, eeUea qui empécbent toute entente eJitre I'Orieot et I'Occidenl. ou peut retirer de leur ooD.Dai .. unce U.D double béoéliœ : travailler à préparer cette AVANT·PaOPOS 11 euttate, e'ett auui e'dforoer de détoorne:r la ea:tal'tr o- phu dont I'Oecideot est menacé par u propre fank , ces deox hui! ~ tieonent de beaucoup phu prèa qo'oo ne pourrait le croire. Ce n 'ell doue pu laire œune de critique vaioe et purement oéptive qoe de déoooeer, comme nous nous le propoaooa ici eoeore e.D premier lieü, leo erreura et leo illuoiooo occ:identaleo ; il y a à cette attitude deo rat.Goo autrement profoudes, et nooa n'y apportoot aucu.De i.Dtention « oatirique ... ce qui, da re-tt~, convitndrah fon peu à notre caractère ; , .. il en eat qwi ODt cru VOÎr chez DOUI qaeJqoe chote de ce seore, ils te ooot étrao,cement trompét. Nous aimeriooa bieo m.ieax, pour notre part, n'a,·oir uploads/Geographie/guenon-rene-orient-et-occident-pdf.pdf
Documents similaires
-
13
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 15, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 14.4114MB