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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Croix (1880) Bayard

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Croix (1880) Bayard. La Croix (1880). 20/03/1901. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ADVEN1AT RtGNJM TUUîû ,x~r~«.b,z~ Keroiiie pr les Coiipéptioiis La neuvaine de prières pour les Congréga- tions a commencé dimanche dans toute la Frafnce. Nous répétons l'indication des prières pro- posées Chaque jour, un chapelet ou au moins une dizaine. Trois fois Cor Jesusacratissimum,misererenobis. Otarie, conçue sans péché, priez pour nous. Noire-Damede Salut, priez pour nous. Notre-Damede Lourdes, priez pour nous. Saints fondateurs et fondatrices, patrons et pa- tronnes des Ordres religieux, priez pour nous. Un De profondis. S'efforcerpendantles neuf jours d'entendrela messe. Faire un acte de mortification spécial le vendredi Sg mars. Enfla communier an moins spirituellement le §9 marset le jour de la clôture, ou, si l'on est empêché «tons la semaine, communier le dimanche 24 mars. &a~e~~3~~a~ LA JOURNÉE frarçis, iiE 19 rnat~s 1901 La Chambre a voté hier le premier paragraphe de l'article 13 de la loi sur les associations, portant qu' « au- cune Congrégation religieuse ne peut e former sans une autorisation don- née par une loi qui déterminera les conditions de son fonctionnement ». Cette discussion se poursuit aujour- d'hui. X M. le général Sonnois, ancien com- mandanten chef du 4e corps, se joint aux autres généraux pour demander, dans une lettre aussi modérée que ferme, la réintégration du comman- dant Cuignet et du capitaine Fritsch. X La grève continue à Montceau-les- ISmes sans incidents. 1200 mineurs sont prêts à reprendre le travail, mais le directeur des mines reste toujours hésitant. Le préfet va quitter Mont- oeau. " x 000 ouvriers réunis ce matin à JWarseille ont acclamé la grève géné- rale et la résistance à outrance. Les armateurs et entrepreneursdé- clarent impossible de faire de nou- velles {concessions depuis l'accorddu mois d'août 1900. X De graves désordres se sont pro- duits, hier, à Saint-Pétersbourg. Ils n'ont pu être réduits que par une énergique intervention de la police et dft l'armée. Plus de 700 arrestations ont été faites. X Le conflit qui s'estélevé à Tien-Tsin entre les Russes et les Anglais, à pro- pos de la possession d'une voie de garage, parait s'aggraver. Le maré- chal de Waldersee essaye de mettre fin à l'incident. Quelques soldats français qui ont voulu se mêler du litige ont été ar- rêtes. X Du Sud-Africain, nouvelles rares. Les pluies torrentielles arrêtent, des deux côtés, les opérati«is militaires. Cependant les Boers de Fourié ont forcé les lignes anglaises près de Tha- banohu. Des éclaireurs anglais sont tombés dans une embuscade dans la région du Drakensberg. ~~<MMMM~<M<M~j!MMM~< Lire à notre troisièmepage une intéres- ante correspondancede Rome. DEBlBES NOUVELLES PARIS, 4 HEURES DU SOIR ChambredesDéputés Seance du mardi 19 murs Séance à 2 heures M. Deschanel préside» LES HEROS DE LA MER jïl. de LaMssandéposeun projet relatif aux récompensesà accorder aux sauveteurs mari- times. L'urgence est prononcée et le projet adopté. PROJETS DIVERS On vo\ê égalemeut sans débat, des~autorisa- tions d'emprunt à plusieurs villes, puis des décorations supplémentaires pour les membres des missions Gentil, Foureau-Lamy et autres, ainsi qu'une proposition concernant l'élection des Chambres de commerce et des Chambres consultativesdes arts et manufactures. Cela fait, on reprend le débat sur LE8 ASSOCIATIONS Nous en sommes toujoursà l'article 13. M. Peschaud proposed'ajouter, après le pa- ragraphe premier, adopté hier, cette addition « Toutefois, les Congrégationsdéjà autorisées avantla promulgationde Fa loi serontdispensées de demander l'autorisation pour les établisse- ments non autorisés quelles pourraient gérer au.moment de cette promulgation. » L orateur croit répondre à Ta pensée exprimée pat le président du Conseil quand il a déclaré que les Congrégations charitables autorisées remplissaient une fonction dont le gouverne- ment ne pourrait assumer la charge, et que lour maintien était indispensable. MM DEMM Il y a quelques années, un certain nombre de jurisconsultes et d'hommes de lettres s'étaient groupés en un modeste Comité, pour prendre la défense des ca- lomniés et des outragés par la presse. Commetant d'autresbonnesinitiatives, celle-là vécut peu, mais elle ne mourut pas, tuée par l'indifférence et la paresse, sans avoir pu châtier nombre de ban- dits de la plume. A cette époque, il existait encore des tribunaux. Même les honnêtes gens, ensoutanes ou non, pouvaient avoir justice il sembla donc possible de réagir contre le sentiment d'ennui toujours prêt à laisser dire et à laisser faire plutôt que d'affron- ter l'audience et les plaidoiries. Le Comité instruisaitl'affaire, réunis- sait les preuves, envoyaitles défenseurs, avançait les frais. Ce souvenir nous revient en face de la recrudescenced'attaques, d'outrages, de diffamations,dont la loi contre les reli- gieux est l'occasion. En France, on légifère sans cesse, mais combien peu sont appliquéesleslois! En fait, celles qui défendent l'honneur des citoyens sont à peu près lettres mortes. C'est à chacun à se débrouiller comme il le peut: celui-ci par quelque duel qui ne prouve rien et ne venge per- sonne; celui-là ea arrachant à un juge prévenu une réparation pécuniaire ache- tée le plus souventpar de nouvelles dif- famations. En somme, si la propriété matérielle se défend encore à peu près, la propriété morale, cent fois plus précieuse, n'est pas sauvegardée par la puissance pu- blique. C'est un retour à la barbarie et encore le barbare ou même le sauvage est-il susceptible de mouvements géné- reux comme toutes les natureshirsutes, il sait parfois s'indigner à la vue de l'in- justice et réparer un tort. Ne demandez rien de semblable aux sectaires maçons qui nous oppriment le chevalier Rosé-Croix doit combattre avec le « glaive de la parole » tous les ennemisdel'Ordre maçonnique que les coups portent, qu'ils laissent une plaie, il n'en faut pas davantage. On ne retirejamais rien, on ne recon- naît jamais rien, pas même une erreur matérielle grâce à cela « il en reste tou- jours quelque chose ». L'histoire des Jésuites de Changhaï, portée à la tribune par M. Bourson, dit Zévaès, donne de ces habitudes de polé- mique un bien frappant exemple. Malgrél'absurdité et l'évidentefausseté des faits, le démenti du procureur; de la mission démenti qui ne laisse aucune place au doute, <– on n'a pas rectifié le jeune député démagoguese drape dans l'irresponsabilitéparlementaire,lesjour- naux dont ce jeune député s'était fait l'écho,' se renvoient la balle. La PetiteRépublique, organesocialiste ministériel, donnait hier, à cet égard, un spectacle d'injustice qu'on ne saurait trop faire remarquer. Elle refuse de pu- blier la défense des Jésuites, par le P. Tournade. L'accusé ne doit pas avoir d'avocatf. C'est sage Vaincus par l'évidencevles lecteurs pourraient voir combien leur bonne foi a été surprise. Le peuple est, de bonne foi, susceptible d'entraîne- ments, mais aussi de retours parfois redoutables des rouges, et aussi des jaunes. Il est bien plus pratique de ne lui don- ner jamais qu'un son. Si quelque mal- avisé vachercherlaréfutationpar ailleurs c'est tant pis; maisle grand nombre n'ira pas plus loin d'autres événements sur- giront, l'attention publique à moitié dis- traite, sera appelée ailleurs, et du sou- venir vague d'un discours et d'articles Pour le uploads/Geographie/ la-croix-1880.pdf