Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le neveu de Rameau : s

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le neveu de Rameau : satire / Diderot ; publiée pour la première fois sur le manuscrit original autographe, avec une [...] Diderot, Denis (1713-1784). Auteur du texte. Le neveu de Rameau : satire / Diderot ; publiée pour la première fois sur le manuscrit original autographe, avec une introduction et des notes, par Georges Monval ; accompagnée d'une notice sur les premières éditions de l'ouvrage, et de la vie de Jean-François Rameau par Er. Thoinan. 1891. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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THÔINAN MDCCCXCI INTRODUCTION j<=~s£=*^aenaarct soixante ans, c'est sur des copies S llwXIf plus ou moinsfidèles que le chef-d'oeuvre M rresÉfl de Diderot a été imprimé; et la plus H P^llll répandue aujourd'hui des éditions du >|£j?fels? Neveu de Rameau, celle de la popu- laire petite « Bibliothèquenationale à 25 centimes; », n'offre encore au lecteur confiant qu'un texte tronqué, travesti, défiguré, que des non-sens et contre-sens rendentparfois inintelligible. '. '" Qu'était donc devenu l'original autographe ? De minutieuses recherches, faites à plusieurs reprises en Allemagne et en Russie, sont demeurées sans résultat, et les derniers éditeurs ne conservaient, même plus d'espoir de retrouver le vrai manuscrit de Diderot : « L'existence de ce document est au moins douteuse », écrivait, il y a sept ans, M. Gustave Isambert dans l'excellente et considérable Notice qui précède son édition. Et il ajoutait : « A parlerfran- chement, je crois que c'est là une recherche vaine. » M. Maurice Tourneux, qui est allé étudierà Saint- Pétersbourg les papiers du grand philosophe, n'y à point retrouvé le fameux manuscrit; mais un minu- tieux examen de la copie conservée à l'Ermitage-lui a permis de fournir, dans sa belle édition de 1:884, vj INTRODUCTION. un texte qui pouvait être tenu, à bien, peu de chose près, pour définitif. Or, ce manuscrit introuvable était resté (ou ren- tré?) en France; il avait élu son dernier domicile chez un étalagiste de l'ex-quai des Théatins, non loin de la maison où mourut Voltaire, et son précé- dent possesseur paraît en avoir ignoré la présence dans le volumineux recueil où j'ai eu la bonne for- tune de le découvrir. C'était une collection d'environ trois cents volumes de Tragédies, de tout format depuis l'in-40 jus- qu'à l'in-32, uniformément reliés en veau fauve, tranches dorées, pièces rouges sur le dos, dispersée sans doute après décès, et dont j'ai successivement, à quelques années d'intervalle, sauvé six tomes, sur le parapet des quais, des « inclémences de la saison pluvieuse », devant qu'ils fussent « imprimés en boue ». Dans le tome 126, qui porte au dos, outre son numéro, ce seul titre : Tragédies, — entre Alcide et Déjanire, tragédie lyrique en trois actes, en vers libres, d'une belle écriture de copiste (1785), et un im- primé anglais sur l'Amériquel, — se trouve relié un manuscrit de cette écriture a fine, acérée, symétrique» . dont parlait M. Mothcau, et qui, par la comparaison avec les lettres datées de Diderot, parait appartenir à la période de 1774 a 1777 -. 1. A Description of ihc situation, climate, soii and produc- tions of certain tracts of land in tlie district of Maine, and cominonwealth of Massachusetts, in-40 de 44 p., imprimé vers 1793. ''* 2. Le volume se termine par le compte rendu de la séance publique du 13 mai 1847 de la Société archéologique de Béziers, et programme du concours de 1848, in-40 de INTRODUCTION. vij Cahier de format in-4.0, de 20 centimètres sur 15, composé de 34 feuilles de 4 pages chacune: soit 13$ pages, de 26 ou 27 lignes. Pas d'autre titre que : Satyre 2"% et l'épigraphe, tirée d'Horace. C'est le Neveu de Rameau, qu'on ne s'attendait guère à rencontrer dans un recueil de « tragédies ». Si l'amateur inconnu qui a formé cette collection avait soupçonné l'importance de ce manuscrit unique, l'aurait-il relégué dans la fosse commune des libretti mort-nés et des tragédies abolies? L'écriture n'en est pas uniforme : tantôt l'encre est pâle, et le trait extrêmementfin; tantôt la plume semble plus grosse, ou le trait plus appuyé. Nous en donnons ici la première et la dernière page en fac- similé. On voit que notre manuscrit- n'est pas un de ces « brouillons indéchiffrables » qui, de l'aveu de Diderot, perdaient les yeux de celui qui en faisait des copies pour Grimml. C'est une bonne « mise au net » définitive, faite par l'auteur lui-même et des- tinée sans doute à être transcrite par un copiste de profession; car une autre main que celle de Diderot a repassé à l'encre quelques mots douteux ou à demi effacés, bâtonné quelques lettres superflues, corrigé même quelques fautes d'orthographe et rectifié plu- sieurs noms propres, celui du baron de Bagge, entre autres, que Diderot avait écrit : Bacq. Le mot . « Copié » qu'on lit en marge du premier feuillet, montre que nous possédons la minute originale sur laquelle ont été faites les quelques copies distribuées aux amis de l'auteur. 30 pp., qui assigne à la reliure du recueil une date relative- ment rapprochée. 1. Lettre CXXIII, du 23 août 1769. viij INTRODUCTION. Sans doute il eût été intéressant de retrouver le premier jet de cette verve toujours en ébullition; mais n'est-il pas préférable de posséder enfin le texte de l'oeuvre tel que Diderot l'eût envoyé à l'imprimeur, s'il eût osé la publier de son vivant? Il y songeait si peu, qu'à la veille de son départ pour la Russie, déjà vieux ei fatigué, sentant qu'il pourrait bien ne jamais revenir de ce long et pénible voyage, il crut devoir écrire à son ami Naigeon : « 7 juin 1775. « Je recommande à ma femme et à mes enfants de remettre tous mes manuscrits à M. Naigeon, qui aura lesoin d'arranger, de revoir et depublier tout ce qui lui paraîtra ne devoir nuire ni à ma mémoire, NI A LA TRANQUILLITÉ DE PERSONNE. » C'est presque un testament que cette lettre, et Naigeon l'eût exécuté religieusement, si l'on peut se servir de ce mot en parlant du farouche athée. Mais Diderot, comme on sait, revint de Russie, et vécut neuf ans encore ]. Fidèle au voeu de son illustre ami, Naigeon ne crutpas devoircomprendre dans l'édition des OEuvres qu'il donna en 1798 ce Neveu de Rameau, dont il a parlé le premier, et qui n'aurait pas manqué de « nuire à la tranquillité » de mademoiselle Hus, par exemple, et à celle de l'académicien Palissot. uploads/Geographie/le-neveu-de-rameau-diderot-denis-bpt6k5699166t.pdf

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