Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

30 ans passés, et toujours vierge http://www.journalducouple.com/sexualite/arti

30 ans passés, et toujours vierge http://www.journalducouple.com/sexualite/article/30-ans-passes-et-toujo... 1 of 3 10/9/2009 11:19 AM © iStock 30 ANS PASSÉS, ET TOUJOURS VIERGE Ils ont 30, 35 ou même 40 ans et n'ont toujours pas fait l'amour. Vierges, ils n'ont pourtant pas choisi de l'être. Ils trainent cette virginité comme un véritable fardeau, un obstacle toujours plus grand à l'épanouissement de leur vie privée. Nos témoignages, et l'avis de Catherine Cudicio, psychanalyste et coach. 24 commentaires Difficile de savoir combien ils sont en France ou même à travers le monde, et pour cause : la plupart n'osent pas en parler. Pourtant, ils existent et sont sans doute plus nombreux qu'on l'imagine, ces gens qui, en marge de la surexposition sexuelle de nos sociétés modernes, sont encore vierges à 30, 35 ou même 40 ans. Cette virginité tardive, ils ne l'ont pas choisie, n'ont pas non plus fait vœu de chasteté : s'ils n'ont toujours pas fait l'amour, c'est bien souvent le résultat d'un malaise ou même parfois, d'un simple concours de circonstances. Un train qu'on rate une fois, puis deux, sans savoir comment, sans savoir pourquoi, et c'est le début d'une spirale infernale : plus on tarde et plus c'est difficile, plus on voudrait que ça cesse et plus la honte vous paralyse.... La bonne personne "A 18 ans, je voulais attendre de trouver "la bonne personne", confie Cathy. Et La bonne personne, poursuit-elle, ce n'était pas forcément l'homme de ma vie, je vous rassure, mais je voulais que ce soit magique, intense, je voulais que le garçon en question soit pleinement conscient de l'importance de cet acte pour moi... mais à 18 ou 20 ans, les garçons ne pensent souvent qu'à prendre du bon temps...» Son petit ami de l'époque a bien essayé de lui "mettre la pression" se souvient-elle, mais elle a tenu bon, convaincue qu'elle finirait par le trouver, ce garçon qu'elle attendait. Mais à 18 ans, Cathy ne l'a pas trouvé, pas plus qu'à 20, 25 ou 30 ans : "J'ai enchaîné les histoires foireuses, j'aurais pu céder les premiers temps mais je tenais à cette première fois, et à chaque fois, tout près du but, je fuyais, même inconsciemment, je faisais tout pour que ça n'aboutisse pas. Et puis le temps passe, et c'est comme le célibat : plus ça dure et plus vous devenez exigeant et moins vous avez de chance de trouver." Selon Catherine Cudicio, "les gens qui tardent à entamer leur vie amoureuse ont souvent une image idéalisée du partenaire recherché, image tellement parfaite qu’elle en est inaccessible. La quête de l’autre est une mission impossible qui conforte la personne dans le repli." Une difficulté qui s'ajoute à la honte, la honte qui grandit à mesure que s'égrène le nombre des années, ce sentiment de ne pas être "comme tout le monde": "A 20 ans, ça a commencé à devenir gênant, mes copines l'avaient déjà toutes fait, elles ne parlaient plus que de ça, à 25, c'était carrément inavouable alors j'ai commencé à mentir autour de moi, à m'inventer une vie, des aventures... Seule ma meilleure amie était au courant..." Aujourd'hui, Cathy a 32 ans et rien n'a changé : "chaque jour qui passe m'éloigne un peu plus de cette impossible première fois. Je fais des rencontres, beaucoup même, mais je ne vais jamais au bout, vous imaginez la tête du mec si je lui dis que je suis vierge à 32 ans ? Il va partir en courant ! Croire que je ne suis pas normale, que j'ai un problème... Je ne sais plus quoi faire, je donnerais n'importe quoi pour retourner en arrière et faire l'amour à 18 ans, peu importe comment et avec qui, comme tout le monde... J'aurais eu la vie entière, ensuite, pour trouver la bonne personne. Au lieu de ça, le temps passe, je suis toujours vierge et... sans enfants." Car par delà le simple fait d'être vierge et de tout ignorer des plaisirs sexuels, il y a, plus douloureux encore, l'appréhension de ne jamais connaître les joies de la maternité, ainsi que le souligne C. Cudicio : "L’idée de devenir une "vieille fille" Vous êtes ici : Accueil > Sexualité NOS PARTENAIRES SeLoger | FNAC Spectacles | Devis presto | MyConcierge | Sexybloo | Florajet Susciter le désir | Vivre vos fantasmes | Dépasser les tabous | Varier les plaisirs | Questions et problèmes | Classé X | Témoignages | Fiches pratiques | Espace charme | Forum | Je m'inscris Me connecter Votre pseudo ACCUEIL | ASTRO | TESTS | OÙ EN EST VOTRE COUPLE ? | ECARDS | SHAKKERS | FORUM | ON A TESTÉ POUR VOUS VOTRE RECHERCHE Note: 3 Envoyer à un ami Imprimer l'article Commenter l'article Flux RSS > Suite de 30 ans passés, et toujours vierge 30 ans passés, et toujours vierge http://www.journalducouple.com/sexualite/article/30-ans-passes-et-toujo... 2 of 3 10/9/2009 11:19 AM Absence d'éjaculation : faux départ ou vraie tuile ? > Avant l'amour : les 10 erreurs que les... > Avant l'amour : les dix erreurs que les... > La nudité à bras le corps Tous les tests > Quel est votre degré de voyeurisme ? > Sexualité : quel est votre âge érotique ? > Quel sex toy vous correspond? > Quelle star du X êtes vous ? Suite de "30 ans passés, et toujours vierge" © iStock perspective d’avoir un enfant s’amenuise de jour en jour. Encore aujourd’hui, la féminité se réduit souvent à la maternité comme unique raison d’existence sociale d’un femme, alors que virilité et paternité sont dissociées : pour être reconnu en tant qu’homme, il n’est pas nécessaire d’être père, le potentiel suffit..." 40 ans, toujours puceau Comme Cathy, ils sont nombreux à s'enliser dans l'engrenage infernal de la honte, à l'heure où le sexe tient une place prépondérante dans nos vies, qu'on le veuille ou non : "Que ce soit au cinéma, dans les magazines ou même dans la rue, le sexe est partout, s'exclame Eric, 39 ans. Ou peut-être que c'est moi qui le vois partout... en attendant, c'est comme si le monde entier était là pour me rappeler chaque seconde que oui, j'ai bientôt 40 ans et oui, je suis toujours puceau. Imaginez la honte, être un homme, avoir 40 ans, et ne pas connaître les plaisirs de la chair. Pour quelle raison ? Parce qu'à l'âge où il est normal de passer à l'acte, j'étais obèse et mal dans ma peau, je n'aurais jamais osé, ma vie sentimentale était de toute façon désertique. Même avec une call girl, je n'aurais pas osé, c'est vous dire... Et puis après, après vous êtes un homme de 22 ans toujours puceau, toujours mal dans sa peau et c'est encore plus dur. A 25 ans, c'est pareil sauf que vous avez 3 ans de plus, et ça continue... A 30 ans, j'ai décidé de réagir et je me suis fait poser un anneau gastrique, j'ai perdu 30 kg, ma vie pouvait enfin commencer..." Levana Siboni 24 commentaires Retour en haut de page Vos commentaires Invité | bonjour non faut pas avoir honte je suis un homme de 40ANS ,mais si tu veux je suis pres a te faire l amour tout en douceur dragon8.88@hotmail.fr Invité | Souffrance Le problème de cette situation pour moi, c'est la souffrance que cela engendre... c'est inouï et inimaginable ce que cela peut être : être dans cette situation, c'est une solitude totale, beaucoup d'humiliation au fil des années aussi de la part de personnes un peu connes voir carrément méchantes et pour qui vous êtes la vieille fille de service, pour qui vous ne rentrez pas dans les bonnes cases et qui vous agonisent de jugements sous-entendus si ce n'est d'attaques et de jugements frontaux. Moi, j'ai tout entendu : j'étais bizarre, j'étais lesbienne, on m'a mis dans des situations perverses pour me "coincer" et me mettre mal à l'aise. Une vraie promenade à la campagne ! Et à chaque fois, il faut fuir : j'ai beaucoup fui dans la vie, contre mon gré, pour me protéger d'une part, et puis ensuite pour cacher ma honte, la dissimuler aux yeux des autres. Quand tout le monde a vingt ans autour de vous, on a encore l'espoir de rencontrer quelqu'un, mais quand on en a quarante, l'espoir s'amenuise, tout le monde est marié avec des enfants, et vous commencez à ressembler à un gros furoncle sur le nez de quelqu'un : on ne voit plus que vous ! C'est cauchemardesque. Sans parler de la confiance en vous qui s'en va : la spirale infernale que décrit l'article. Et cette solitude permanente : la double peine, ne pas être accompagnée dans la vie ni par un mari ni par des enfants, et en plus, l'interdiction totale de pouvoir en parler parce que c'est une chose ridicule et encore totalement tabou. C'est une vraie souffrance, une vraie, et je ne sais pas ce que vont être pour moi les années qui viennent si je reste seule, ce qui semble de plus en plus inéluctable. Parce qu'une uploads/Histoire/ 30-ans-passes-et-toujours-vierge.pdf