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:CT> 00 BIÏÏDIN& LIST VI AH 1 b i^zo Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/bibliothquedel100ecol DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES PUflUCE CQ13 LES AL'il'llLS BU MIMOTÈnE DE LIN3TRUGTION PUDLIQUE SCIENCES PHILOL-&£±$££S: ET HIST ORlQ-ëSS- CENTIEME FASCICULE L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES (1868-1893) DOCUMENTS POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE LA SECTION. DES SCIENCES HISTORIQUES ET PHILOLOGIQUES 1'* LIVRAISON PARIS U r H'.^S EMILE BOUILLON, ÉDITEUR 67, RUE DE RICHELIEU, 67 1893 Forme le 100 e fascicule de la Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes. EN VENTE A LA MÊME LIBRAIRIE Bibliothèque de l'École pratique des Hautes Études, publiée sous les auspices du Ministère de l'instruction publique par les professeurs et les élèves de l'école. NOTA. — Pour le détail des fascicules parus, voir la notice spéciale qui est enrouée sur demande. Bibliothèque Française du moyen âge. Format petit in-8. I. II : Recueil de motets français des xu et xiir» siècles, publiés d'après les manuscrits avec introduction, notes, variantes, etc., par G. Ray- naud, suivi d'une étude sur la musique au siècle de Saint Louis, par II. Lavoix tils. 18 fr. III : Le Psautier de Metz, tome 1*, texte et variantes, publié d'après quatre manuscrits par F. Bonnardot. 9 fr. IV. Y : Alexandre le Grand dans la littérature française du moyei. par P. Mkver. 18 fr. VI. VII : Œuvres de Gautier d'Arras, publiées par E. Loeseth. 18 fr. JARGEAU ET SES ENVIRONS AUX XIV ET XV SIÈCLES Par i». leroy. ancien magistrat Avec une Préface par A. de Ghampeaux, inspecteur des Beaux-Arts. Un volume in-8, orné de 2 planches. Prix 3 fr. 50 LA LÉGENDE DE SALADIN Par g. PARIS, membre de l'Institut de France. Brochure in-4. Prix 3 fr. LES JF^^BLI^VUIX: ÉTUDES Dr; LITTÉRATURE POPULAIRE ET D'HISTOIRE LITTÉRAIRE KL' MOYEN AGE Par J. BÉDIER Un fort volume gr. in-8. — Prix 15 fr. DE NIGOLAO MUSETO [Gallice GOLIiN MlîSËT FRANCO GALLICO C A R M TN U M SCRIPTORE Par «I. BÉMER Un volume in-8. — Prix. . . 3 fr. LES SOURCES DU ROMAN DE RENART Par i.. SCJORE Un volume gr. in-8. — Prix 12 fr. PUBLII OVIDII NASONIS METAMORPHOSEON LIBROS QUOMODO NOSTUATE MEDU Al'.VI POETAE 1MITATI INTERPRETAT1QUE S' Par !.. ftUORE Un volume in-8. — Prix 3 fjp. DOCUMENTS SUR L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES (SECTIONS RÉUNIES) Rapport à l'Empereur à l'appui de deux projets de décret relatifs aux laboratoires d'enseignement et de recherches et à la création d'une École pratique des Hautes Études 1 . Sire, dans l'ordre de l'érudition et des sciences, la France, depuis nos grands critiques du xvi° siècle et les illustres savants du xvii , a donné l'impulsion à l'Europe savante, plus souvent qu'elle ne l'a reçue. Elle la donne encore aujourd'hui 1. Recueil des lois et actes de l'Instruction publique, 1S68, p. 237 sq. — [Ce Rapport existe aussi, sous forme de plaquette in-4° tirée deux fois à l'Imprimerie impériale, d'abord en juin 1S68, puis après le 31 juillet 1S6S. La première édition, assez différente de la seconde, contientle texte sou- mis à une Commission réunie par M. Duruy le 23juin. Cette Commission, qui a modifié le texte du Rapport et du projet de décret, était composée de MM. V. Duruy, Du Mesnil, Bréal, Maury, Jules Quicherat, Patin, Gui- gniaut, Bouillier, Stanislas Julien, Serret, Puiseux, Élie de Beaumont, Le Verrier, Chevreul, Claude Bernard, Jamin, Milne-Edwards, Balard, Anatole Duruy. — Dès le mois de mai I8G8, M. Bréal était invité par le Ministre à s'entendre avec MM. Maury et J. Quicherat, afin de préparer le règlement particulier de la Section de philologie, d'histoire et de morale {sic), ladite Section devant être placée à l'origine sous la direction de ces trois professeurs. HAUTES ÉTUDES. 1 2 DOCUMENTS SUR LÉCOLE. dans certaines directions. Toutefois, les efforts accomplis à l'é- tranger pour renouveler les études d'histoire et de philologie, ceux qu'on fait partout, à cette heure, en Amérique comme en Allemagne, en Russie comme en Angleterre, pour constituer, à grands frais, ces arsenaux de la science qu'on appelle des laboratoires, les écoles enfin qui se forment autour des maîtres renommés et qui assurent la perpétuité du progrès scienti- lique, sont une sérieuse menace contre une de nos ambitions les plus légitimes. Paris renferme de magnifiques établisse- ments auxquels se rattachent les noms de François I er , de Richelieu et de Louis XIV, et nous avons de riches biblio- thèques, des musées incomparables, des institutions au sein desquelles les savants trouvent la plus ambitionnée des récom- penses, en même temps que, pour encourager leurs travaux, le budget ouvre à la science des crédits qui, malgré leur fai- blesse, témoignent de la résolution du gouvernement et des grands corps de l'État de ne point abandonner ce patronage des lettres et des sciences qui a été l'honneur de l'ancienne France. Mais ces établissements, construits à un autre âge, ne répondent plus à tous les besoins nouveaux; nos maîtres, trop souvent dépourvus des instruments et des appareils qui sont devenus de si puissants moyens de découvertes ou d'ensei- gnement, se regardent comme désarmés en face de leurs rivaux, et les récompenses dont le Souverain, l'Institut et l'administration de l'instruction publique disposent viennent à la suite des études heureuses ; elles ne les provoquent pas, si ce n'est par l'émulation qu'elles excitent. Or, il est de l'in- térêt aussi bien que de la gloire de la France de susciter le progrès dans toutes les branches des hautes études, comme elle le fait pour les plus humbles. Il ne sera point nécessaire, pour y parvenir, d'imposer au pays de lourds sacrifices. Car, si la Sorbonne, le Muséum d'his- toire naturelle, l'École de médecine, ont besoin d'agrandis ments depuis longtemps attendus, ces constructions, dont la dépense peut être répartie sur plusieurs exercices, ne seront qu'une charge momentanée pour le budget extraordinaire. Ce que la France adonné, depuis la Renaissance, aux letl aux sciences et aux arts l'orme un capital qu'aucune autre na- tion ne possède. Mais ce capital ne rend pas tout ce qu'on est en droil d'en attendre. De simples mesures administrai! une organisation nouvelle el de Faibles crédits ajoutés au PROJET DE DECRET. 3 budget ordinaire produiront peut-être des effets inespérés. Parmi ces mesures, les plus importantes me semblent être celles que j'ai l'honneur de soumettre, avec les deux projets de décret ci-joints, à l'approbation de Votre Majesté. Je ne les présente à l'Empereur qu'après m'ètre assuré, par une longue et minutieuse enquête, que ces décrets répondent aux vœux des hommes les plus compéteuts 1 . De l'École pratique des Hautes Études. — En donnant à nos savants, par la création de laboratoires de recherches, les moyens de développer leurs travaux et d'enrichir la science de découvertes nouvelles, le gouvernement fait en faveur du présent tout ce qui lui est possible de faire pour provoquer le progrès scientifique; il reste à en assurer l'avenir en cherchant parmi les élèves à préparer d'avance les héritiers des maîtres. Le jeune homme qui sent en lui la flamme secrète, où le génie peut-être s'allumera; celui qui a achevé les études générales, ou dont l'esprit y répugne; celui que ne tentent point les espérances d'une carrière lucrative, ou qui, du sein même d'une profession déjà conquise, est irrésistiblement attiré vers la science pure, celui-là ne rencontre pas dans nos établissements scientiflques tous les moyens qui lui seraient nécessaires pour aller rapidement et sûrement où sa vocation l'appelle. Au Collège de France, au Muséum, à la Sorbonne, à l'École de médecine, il trouve des maîtres éminents qu'il écoute; dans nos bibliothèques publiques, des livres qu'il médite; dans nos collections, des objets qu'il étudie. Mais il reste trop souvent sans direction précise, sans conseils particuliers, sans appui; et ce que ses livres ou ses maîtres lui enseignent, il ne peut le vérifier, le féconder pour lui-même par l'observa- tion et l'expérience. Alors il reconnaît que le savant se forme non pas seulement devant la chaire du professeur où le public vient s'asseoir, mais dans ces laboratoires qui présentement lui sont fermés et au milieu de ces livres, de ces manuscrits, de ces collections où on devrait lui apprendre à chercher et à trouver la vérité qui s'y cache. Parmi ces auditeurs de cours, qui ne voient la science que 1. [Le rapport traite ensuite « des exercices didactiques dans les facultés des lettres et des laboratoires d'enseignement dans les facultés -^iencos », puis « des laboratoires de recherches h DOCUMENTS SUH L'ÉCOLE de loin, il en est sans doute dont l'énergie s'accroît dans l'iso- lement môme où ils sont laissés, et qui, à force de volonté, savent pourvoir à tout sans posséder rien. C'est le petit nombre. Combien sont arrêtés, découragés par les obstacles, et même, pour ceux qui en ont triomphé, que d'efforts et de temps perdus! Des maîtres habiles et dévoués à la science découvrent par- lois ces vocations opiniâtres et les encouragent. C'est ainsi que nous avons depuis trente ans une École de chimie qui adonné à la chimie française un uploads/Histoire/ bibliothquedel-100-ecol.pdf

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  • Publié le Sep 16, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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