CHRONIQUES DE LA VILLE DE SALON DEPUIS SON ORIGINE JUSQU’EN 1792 ADAPTÉES À L’H

CHRONIQUES DE LA VILLE DE SALON DEPUIS SON ORIGINE JUSQU’EN 1792 ADAPTÉES À L’HISTOIRE PAR LOUIS GIMON --oOo-- A I X VEUVE REMONDET-AUBIN, LIBRAIRE-ÉDITEUR COURS MIRABEAU, 53 _____ 1 8 8 2 2 Introduction à l’édition électronique de 2020 Les Chroniques de la Ville de Salon furent publiées initialement par Louis Gimon chez Remondet-Aubin1 en 1882. Jean-Louis Marie Gimon est né à Salon le 12 août 1808. Il est le descendant d’une longue lignée de Salonais. Il fait ses études chez l’abbé Valière, dans l’établissement qui est l’actuel collège de la Présentation dans la rue Maréchal Joffre, anciennement rue Saint-Laurent. Il sera notaire à Grans et deviendra secrétaire de mairie à Salon en 1830. Ce poste lui donne accès aux archives de Salon et à partir de ce moment, par passion, il va les classer et les étudier. Il sera juge de Paix à Salon en 1870, et décède dans sa maison, rue Pontis, en 18942. Des éléments de ces Chroniques ont pu apparaître dans d’autres publications, comme: ● dans les actes de la XLIIIe session du Congrès Archéologique de France, tenue en Arles en 1876 ● en feuilleton dans la revue Lou Cassaïre: “Eis bouèneis Pèços prouvençalos et à tout Escrit francès sur la Prouvenço; paraissant tous les samedis au soir”, dans les années 1860 Cette édition électronique annotée d’un ouvrage dont la diffusion avait été relativement limitée3, vise à permettre son accès à un plus large public. Elle a été facilitée par l’ouverture en libre accès depuis l’automne 2020 d’un scan effectué par Google Books sur un exemplaire de la New York Public Library4, ayant appartenu à Thomas Allibone Janvier5 et son épouse Catherine Ann Janvier, couple d’Américains amoureux de la Provence. Cet exemplaire-là avait d’ailleurs été dédicacé par Gimon “à Monsieur Antoine Blaise Crousillat6, hommage affectueux” 1 L’imprimerie Remondet-Aubin se trouvait dans l’Hôtel du Poët, en haut du cours Mirabeau. 2 In Gimon, de Myriam Mayol, avec Salon Patrimoine & Chemins. 3 L’ouvrage avait été réimprimé en 300 exemplaires par Laffitte Reprints à Marseille en 1974 4 La New York Public Library (NYPL); (en français: "Bibliothèque publique de New York") est un réseau de bibliothèques publiques situé à New York. Avec près de 53 millions de documents, c'est la seconde plus grande bibliothèque publique des États-Unis, derrière la Bibliothèque du Congrès. C'est une organisation à but non lucratif, gérée de façon indépendante avec des fonds à la fois publics et privés. 5 Thomas Allibone Janvier (July 16, 1849 – June 18, 1913) was an American story-writer and historian, born in Philadelphia of Provençal descent. He and his wife also lived for three years in Avignon, Provence, France, where they became friends with Mistral and Felix Gras. Catherine A. Janvier's translations of the latter's work introduced him to English-speaking readers. His books from this period include An Embassy to Provence, Christmas Kalends of Provence and The South of France. He was made an honorary member of the Félibrige society in France, and of the Folklore Society of London, where he and his wife lived from 1897 to 1900, and the Century Club in New York. 6 Antoine Blaise Crousillat, fils de Jean Joseph et Thérèse Elisabeth Monteau, est né le 3 février 1814 à Salon-de- Provence où il décède le 8 novembre 1899 dans sa maison natale. poète provençal de langue d'oc, il est dit "Doyen des félibres". 3 L'exploitation de la richesse de son contenu est facilitée par les techniques informatiques comme: ● la recherche plein texte, de manière à gagner du temps pour le chercheur ou le simple curieux qui s’intéresserait au sujet ● les liens hypertexte vers des sources mentionnées par Gimon, devenues maintenant accessibles à tous ● les liens vers des glossaires latins, médiévaux ou provençaux7 ou des encyclopédies en ligne, pour expliciter des mots ou patronymes rares figurant dans les citations d’époque La puissance des outils de recherche bibliographique disponibles de nos jours, comme Gallica, Google- Books, ou Internet Archive, a permis également d’ajouter des explicitations et des rapprochements avec d’autres sources. Les commentaires et liens hypertexte rajoutés lors de cette publication électronique sont identifiables par une mention “2020”. À toutes fins utiles, nous avons choisi de visualiser la pagination de l’édition originale publiée par Remondet-Aubin en 1882 (et conservée par Laffitte en 1974); les nombres entre crochets indiquent les n°s de pages, et lorsqu’un mot avait été coupé par cette pagination, la césure a été volontairement déplacée pour faciliter la lecture ainsi que les recherches plein texte. D’autre part, la majorité des inévitables erreurs typographiques de l’édition originale a été corrigée à la volée; seules les orthographes douteuses font l’objet de remarques. En ce qui concerne le contenu intrinsèque de cette œuvre de pionnier, il est clair que la partie sur l’Antiquité peut laisser à désirer en termes d’exactitude historique, Gimon ayant cédé à certaines tendances du XIXe, comme les étymologies forcées ou le désir de trouver des origines romaines à son “pays natal8”. Toutefois, même cette partie est d’une lecture intéressante9, et, comme le fait remarquer Robert Brun10 qui pourtant ne ménage pas Gimon par ailleurs; “son livre est excellent pour le XVIe siècle, et surtout à partir de 1528”. Enfin, malgré les vérifications déjà effectuées, le processus de numérisation a pu laisser quelques erreurs qui seront rectifiées au fil du temps. Toute remarque sur la typographie, comme sur le contenu intrinsèque de l’édition, qui a vocation à s’enrichir au fil du temps, pourra être communiquée à l’éditeur. 7 Gaffiot, Du Cange, Godefroy, Tresor dòu Felibrige (TdF), Trésor de la Langue Française (TLF), ... 8 Voir premiers mots de la préface: Il faut en effet aimer passionnément son pays natal pour oser le premier en écrire l'histoire; et ici l'entreprise était d'autant plus laborieuse et ardue, qu'il s'agissait d'opérer par voie de découverte et de défrichement, sur un sol encore inexploré. 9 Nous avons évité toute réfutation systématique des affirmations “démodées”, laissant les lecteurs modernes faire la part des choses. 10 In Salon au Moyen Age, 1922 4 Bibliographie Gimon n’ayant pas créé de rubrique Bibliographie, nous listons ci-dessous les principaux auteurs mentionnés, et si possible, comment y accéder online. Antonio Arena Meygra entreprisa catoliqui imperatoris Honoré Bouche, La Chorographie ou Description de Provence, et l'histoire... Tome Premier Tome Second Jean François de Gaufridi, Histoire de Provence Tome Premier Tome Second Pierre Louvet; Histoire des troubles de Provence, depuis son retour à la couronne..., Volume 2 Jean Louis Gabriel Mouan, Catalogue raisonné des manuscrits concernant la ville d'Arles: déposés dans la Bibliothèque d'Aix .. César de Nostredame, L'Histoire et chronique de Provence Papon (Jean Pierre.). Histoire générale de Provence dédiée aux Etats. Paris, 1777-86, Tome Premier Tome Second Tome Troisième Tome Quatrième Nicolas-Claude Fabri de Peiresc Lettres au parlement pendant la ligue ou Correspondance du parlement pendant la ligue, plus probablement "Extrait de diverses lettres écrites au Parlement de Provence aux années 1589, 1590 et 1591, sur les mouvements de la province" Honorat de Valbelle, Journal d'un bourgeois de Marseille au temps de Louis XII et de François Ier. Pas vraiment d’édition accessible, si ce n’est celle ci. Michel Disdero, automne 2020 5 Préface [VI] Les Chroniques Salonaises sont une œuvre éminemment patriotique. Il faut en effet aimer passionnément son pays natal pour oser le premier en écrire l'histoire; et ici l'entreprise était d'autant plus laborieuse et ardue, qu'il s'agissait d'opérer par voie de découverte et de défrichement, sur un sol encore inexploré; car, on peut le dire, jusqu'à présent les historiens et les chorographes provençaux ne nous ont laissé, sur la petite ville de Salon, qui a pourtant joué un rôle assez considérable dans les derniers siècles du moyen âge et principalement dans les guerres intermittentes de la Ligue, que des notions très superficielles, que des aperçus vagues, imparfaits, souvent inexacts, et peu de connaissances positives. Notre tâche consistait par conséquent à traiter une matière tout à fait neuve. Aussi nous en a-t-il coûté bien du temps et bien de la peine: Il a fallu se livrer à une étude longue et difficile des anciennes écritures, consulter différentes archives et bibliothèques, nos archives communales surtout, compiler des manuscrits saps nom bre pour colliger les faits remarquables se rapportant à [VI] notre sujet; il a fallu enfin préparer les diverses pièces de choix et les ranger à leur place chronologique, en les reliant entre elles de manière à composer un travail d'ensemble. Nous aurions pu rendre notre tâche beaucoup plus facile et surtout moins longue, en nous bornant à raconter les événements les plus mémorables dont Salon a été le théâtre, sans nous occuper des faits généraux de la province avec lesquels ces événements particuliers peuvent avoir quelque rapport. Mais un plan si restreint ne pouvait convenir à l'histoire d'une ville qui, par sa position géographique, une des plus favorables à l'industrie et au commerce, a été destinée à ne jamais vivre dans l'isolement, La petite ville de Salon, placée à 7 lieues sud-est d'Arles, à 10 lieues sud d'Avignon, à 6 lieues nord- ouest d'Aix et à 10 lieues nord uploads/Histoire/ chroniques-de-la-ville-de-salon.pdf

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  • Publié le Jui 08, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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