1 Henri de FERSAN L’Eglise catholique et le nazisme 6,5 € PUBLICATIONS H d F 2
1 Henri de FERSAN L’Eglise catholique et le nazisme 6,5 € PUBLICATIONS H d F 2 de l'auteur : livres : Le Racisme anti-français, Æncre, 1997 (22,5 €) Le Racisme anti-français et anti-chrétien. Rapport 1998, Publications HdF, 1998 (23 €) La Malédiction du Titanic (3ème édition), Dualpha, 2003 (15 €) Leur avant-guerre (Le Printemps de Strasbourg - I), Publications HdF, 1999 (23 €) Stratégies, 5 ans d’articles pour comprendre l’actualité, Publications HdF, 1999 (2 tomes, 30 €) Les Partisans Blancs (Le Printemps de Strasbourg - II), Publications HdF, 1999 (23 €) L comme Lajoye, autopsie d’un complot d’état, Publications HdF, 2000 (15 €) Le Racisme antifrançais, addenda 1985-1996, Publications HdF, 2000 (12,5 €) Stratégies, 1999-2000, Publications HdF, 2000 (9 €) Kennedy : une saga rouge sang, Editions Didro, 2000 (6,5 €) Justice est faite ! (nouvelle parue dans Contes d’Europe - IV), Dualpha, 2000 (19 € ) L’Imposture antiraciste, Publications HdF, 2001 (31 €) Stratégies, 2000-2001, Publications HdF, 2001 (9 €) Stratégies 2001-2002, Publications HdF, 2002 (9 €) Le Mensonge antiraciste, Publications HdF, 2003 (31 € ) Le Soleil se lève à l’Est (Le Printemps de Strasbourg - III), Publications HdF, 2003 (23 €) Jeux de société : Monopoles, Publications HdF, 1998 (40 €) PUBLICATIONS HENRI DE FERSAN – 4, route de Bournazet – BELLEVUE – 63870 ORCINES Visitez notre site Internet : www.hdf.fr.fm 3 « L’arbre sera jugé à ses fruits… », déclare l’Evangile. Quand on compare la situation de l’Eglise en 1939 et en l’an 2000, on s’aperçoit que finalement, la victoire des Alliés n’a pas été une chance pour l’Europe chrétienne. Un abbé avec qui je m’entretenais de ce sujet délicat m’avouait : « La Seconde Guerre Mondiale ne fut pas le combat de la démocratie contre la dictature, ni celui du communisme contre l’anticommunisme : ce fut celui de la synagogue contre l’Eglise… » Hitler aurait-il défendu la chrétienté sans le savoir ? Ou même, en le sachant pertinemment ? Pour les protestants, la réponse est oui, sans aucun doute. En ce qui concerne le catholicisme, je ne partage pas l’opinion de mes confrères. Je le dis sans ambages, Hitler a été infiniment moins nuisible à la Sainte Eglise que Staline et beaucoup moins que les « démocraties ». Et, au risque de paraître provocateur, je dirais que les douze ans d’hitlérisme ont fait moins de mal au catholicisme en Allemagne que les quinze ans de pontificat de (F ?) Paul VI ! Mon confrère François-Marie Algoud ayant été le procureur du nazisme dans La Peste et le Choléra, j’apporterai dans cet article les arguments de la défense… Pourquoi le débat est-il faussé ? Pourquoi le débat sur l’étude des relations entre Berlin et le Vatican est-il faussé ? Il faut reconnaître que le confort intellectuel, la peur également, la haine aussi, permettent de maintenir sur ce point l’histoire officielle au mépris de la vérité. Un bon catholique se doit de méditer l’Evangile selon Saint Jean, chapitre VIII, verset 32 : « La vérité vous rendra libre. » Libérons-nous donc des tabous imposés par autrui. Le débat est faussé car l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale ne peut pas être étudiée avec sérénité. La loi Gayssot empêche le rétablissement de la vérité historique, ce qui fait que nous ne savons du Troisième Reich que ce que les zélotes du mondialisme, cette fusion entre le communisme et le capitalisme apatride (version dévoyée de l’économie de marché), ont hissé au rang de croyance obligatoire. Le nazisme est devenu un fourre-tout permettant à des gens peu recommandables de se recréer une virginité sur demande : il permet de relativiser les horreurs du stalinisme, puisque Staline a lutté contre Hitler. Il interdit toute critique contre les Juifs, puisque ces derniers ont été victimes des nazis et que, mutans mtuandis, leurs contradicteurs veulent donc forcément « poursuivre la Shoah ». Il permet de justifier l’impérialisme de l’ONU (donc des Etats-Unis), puisque celle-ci a été créée en 1943 contre Hitler… Un demi-siècle de bourrage de crâne a fait de l’opinion publique l’équivalent humain des canidés du docteur Pavlov : comme la serveuse est accorte et le traître vil, le nazi est forcément ignoble. L’équation est simple et simpliste : Hitler, c’est Auschwitz, les chambres à gaz et le génocide juif… Partant de cet axiome, « nazi » est devenu une insulte politique mortelle. C’est l’arme favorite de l’extrême gauche, dont les amours pour Lénine, Trotsky, Staline, Mao et autre Pol Pot replacent dans son véritable contexte son attachement à la vie humaine… Inconsciemment, pour ne pas être traités de « nazis », les catholiques cautionnent la falsification historique et impose une version de l’histoire ad usum delphini. En insistant sur les aspects négatifs, réels ou extrapolés, du national-socialisme, on fait le jeu de l’ennemi en confortant sa légitimité usurpée. 4 Malgré la répression, l’histoire officielle s’écroule par pans entiers. Il y a deux moyens d’échapper à l’arme de l’adversaire : esquiver les coups ou décharger son arme. Il va de soi que c’est la dernière méthode qui est la meilleure. Le meilleur moyen de détruire l’arsenal de l’extrême gauche, ce n’est pas la dénégation ou la repentance. C’est de rétablir la vérité sur le national-socialisme, de montrer ce qu’il fut réellement, sans sombrer dans le panégyrique de ce dernier. Les crimes hitlériens doivent être replacés dans leur contexte et mis en parallèles avec les crimes des Alliés. Si les nazis ont commis des crimes, ils n’ont pas été pires que les Américains, les Britanniques et, bien évidemment, les Soviétiques. Seule la vérité rend libre… En montrant, preuve à l’appui, le vrai visage des uns et des autres, les gens cesseront d’avoir peur des fantômes et nos ennemis se verront privés de leur arme principale. Le rôle du Zentrum Ce parti catholique, créé contre Bismarck, était dirigé par Mgr Ludwig Kaas. Il avait obtenu son meilleur score en 1890 avec 106 sièges. Aux élections législatives du 5 mars 1933, le score du Parti Nazi était inversement proportionnel à l’influence catholique dans le pays. Les régions où les catholiques représentaient plus de 85 % de la population étaient les suivantes : centre de la Prusse Orientale, Haute Silésie, Bavière, Bade, Rhénanie, région frontalière de la Hollande, Franconie. Or, dans toutes ces régions, sans exceptions, le score du parti nazi aux élections législatives du 3 juillet 1932 fut inférieur à 35 % (pour une moyenne nationale de 37,4%). Par contre, les fiefs nazis (plus de 50 % des voix) sont ceux où les catholiques représentaient moins de 40 % de la population : Poméranie, Silésie, Schlewsig-Holstein, Basse-Saxe et Thuringe. Le Zentrum marginalisera les évêques allemands hostiles au nazisme et aidera Hitler à obtenir la majorité au Reichtag après accord du nonce à Berlin, le futur Pie XII. En effet, lors des législatives de novembre 1932, les nazis avaient perdu 2 millions de voix et 46 sièges par rapport à celle de juillet. Si avec 196 sièges sur 584 le NSDAP est le premier parti d’Allemagne, il est loin des 293 sièges de la majorité absolue. Certes, il peut compter sur les 52 sièges des nationaux allemands, mais il manque encore 45 sièges. Avec 70 sièges, le Zentrum rejoindra la coalition gouvernementale et permettra à Hitler de constituer un gouvernement d’union nationale le 30 janvier 1933. Dans Mein Kampf, Hitler faisait l’éloge de Karl Lueger, du parti populaire chrétien « qui savait comment faire usage des structures du pouvoir et de l’autorité, se servant de ces institutions et éléments anciens au profit de son propre mouvement. » Le Parti catholique, qualifié par le protestant Goering de « taupes noires.» (quoique David Irving ne le mentionne pas dans sa biographie de Goering…), sera dissous comme toutes les autres formations politiques le 5 juillet 1933… Le nazisme, une contre-révolution ? 5 Selon Franz von Papen, ministre du Reich puis ambassadeur à Ankara (qui sera gracié lors de procès de Nuremberg) : « Le IIIe Reich était la réponse chrétienne à 1789. (1)» Cette vision des choses est partagée par l’historien américain John Lukacs : « L’élément le plus important - et le plus frappant - de la politique hitlérienne était son anticommunisme ; mais il y avait en outre des présentations plus qu’occasionnelles de lui- même et du national-socialisme comme étant contre-révolutionnaires, et même bien des déclarations positivement favorables au christianisme. » Cette vision des choses est confirmée lorsqu’on prend soin de consulter les Cahiers de la SS. Ces opuscules étaient destinés à la formation des officiers des troupes d’élites du Reich, sa colonne vertébrale idéologique. Le chef de la SS, Heinrich Himmler, n’a pas précisément la réputation d’être un clérical… Pourtant, dans ces cahiers confidentiels, on note que les SS avaient des prises de positions qui, si elles étaient parfois hérétiques (dues à l’influence de la religion protestante dans ce pays), n’étaient en rien blasphématoire. Ainsi, lorsqu’on consulte le numéro d’octobre 1937 du Cahier de la SS, on peut lire une condamnation sans ambiguïté de la Révolution Française que n’aurait pas reniée Charles Maurras, pourtant viscéralement hostile uploads/Histoire/ fersan-henri-de-l-x27-eglise-catholique-et-le-nazisme.pdf
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