MYUE.–CMOXtQUB. 2&t iO KMECt.–itj~. DE LA UA-itEM D'ÉCMM L'HUTO~E EN m CE ET M
MYUE.–CMOXtQUB. 2&t iO KMECt.–itj~. DE LA UA-itEM D'ÉCMM L'HUTO~E EN m CE ET M ALLEMAME M)U< Ctt~rAt~ t\ On!))Md<r~tftmn{))M<(d<rfm~r<~manf~,ptrM.'JutMZtU<r; l.Yoi.m-S'.Puis.Mdier. Voici unenouvette histoired'Atte nagne qui diffèrede ccttesque nous avions jusqu'ici ellen'est pasun't'anégyriquedel'Allemagne.fendant lescinquante dernièresannées,it nevenait presque a t'esprit d'aucun Français qu'onpût parler dece p~s autrement qu'avec le ton de.M-; miration. C~tengouement date d1 [815.NotreccoJe!)berate. en haine de l'empirequi venaitde tomber. 'éprit d'un goût très vif pour ceux qui s'étaientmontréslesennemis~ J ss p)usacharnésde l'empire, c'pst. à-dire pourrAngteterrc t pourrA)) Ëmagne. Apartir de ce moment, les étudeshistoriques enFrancefurent dirigéestoutentières vers ta gt'ori. ~at.ondecesdeux~ Onse Ggaa uneAngleterrcqui avaittoujours sage,toujoursi.bre.oujours b ospère;on se rep~enta une A)!c magne toujourslaborieuse,vertu..se.inteHigente. faire de tout celaautant d'axiomes hi~toriqueS1 n n'attendit pas d'avoir étudié-lesc faitsdel'histoire. Lebesfind'ad\ll rer ces deux'pClIl.\esfut plus fort quel'amourdu vrai èt que l'espri ritique.Onadmira endépit des do- cumens, endépitdes chi niquese deséCrÎlS, de chaque sjèclé,en dtt. pitdesfaits d<- ,“ riensn'avalnt é pour 1¢~ populationgauloi""~ùe s~ylpafllie_ ~<L. que ~rll1pJihi(! pOlir les Germâins. La G~uleétal, la corruDlion'l'I1:1 1I,I.n',( ¡, ESSAIS ET NOTICES. moment sontloind'Iri'irunemesu[ pr~cise dela. rorceu,es pa'.LI:I, /HU'" la Caroline du nord le goucerneur x. naines démocrates ont la /IIajiJrilé d~sla)egis)aturedet6tat.eu) mourront ûn ~sducon. ~.pinionau~~de~hu~~ ~urhûit membres du con- grès,cinqdesélussontdémocrate~, dosortedue chaconpeuts'allribl1ér y la victoire. II vayaVoir desélectio s dans IeAlaina, dans la Virginieoc- ciùentale, dansl'étatdeNew-York ans la ,pc,ns)'lvanic. Toutesces élec-' tionssorontle préludede la gra e batailleet laisseront sans doute ~revoir~q. resteraiavi~oire~nitive. c. “ 2A2 SI 3 ~OE~M MCXMOK~K. 'i~ ~an)eë!aH!a~hL~ chaste, te desinteressemMt t.f~ ) ~S~' sont t e ogedes G~a.~ e~os yeux re~ à voirce torien dit de t~ns vices. Q~d Hërodi~~ Atn~ Marcellin nous partait de leur sourde r~ nous~~ion. p~y ycroire. Lorsque br~tfedeTo~noQSd6cn~ttesmœsMërovingiensetdeteurs gnernera. nous ncus obstMo&sparter'dd l'a chMteM.ger~ine. Parce que nous rcneontMns'queîquM actesd.'in~sop~a. nousvantions ra- ntour de ces hom~ts pourtttib~; MM attionsjusqu'àsupposer que h- r~ime partem~)t~i)'6nou~venaitd'eux, que c'étaienteuxquinous .n<-tU coseiguÉ ctre tibres. L'invasion nousapparaissait comme une rc:,cm!rationde r~p~co hunfaine.U.nous sembtuit qu'its n'étaient venus eu Gaule que po~r châtier !e vice et faire régnerta vertu.Unartiste ff.u~ais~'outait-H peindre empire et la Germanieen para)te)e à la ~eit!ed~ t'invasiop?AitHeude reprësentet' )~race gatto-romaine autra- ~t). occupéeà ta~ourer,à ti~er; à bàtir des~iHes, à eiever destemples, étudier le droite mener d~ frontles tab~rs et les jouissances dela pam. it imaginaitUeuoustaMontrer la coupeauxtëvresdansunenuit de débauche. En face d'd!e,< plaçaitaux coinsdu tableauta raceger- ntaniqnc. a taquetteit pretai~un visageaustère, uncœur pur.unecon- ~ience dcda~neuiM- on di~ nna race d~ptMtoMptte~ et destoïciens. S, Coutureavaittu lesdolmens dece temps-tà,iln'eutpa~nnsdans les traits de ses Germainsta~aine dutuxe t'honeurdesjpu.ssances; il eut mis t'envieet la con~~itîse. Keg~dez~ bi~n.tet~M les'écrits du t ..npsnou. te<represen~nt r i)s ae de~e~ ce.~n cet or, ces ~nesns songent a moyendevoir tout ce!a àeM; qu.nd i)aseront P'r~~t et.. disputât c~. a partir les Sueront Hy~~ en Gâutë et en!tatië.m(~ detr~a~ m trwinsd'intelligerice,mats~~lu~ de déhaaçhé et'pltts dev erimèg: vous portions c~stné'mestÏluSiotis et'Cet :engouement it~éfléchi~dan~ toutes le.c.partiesde l'hi9totrg:Partou-tnos;eux prévenosné savaiept .ouïes !e.<part.esde!h. leg pliigbellescôuieutg.Nousrp-pro~ voir la race S~man.que qu~oustespus fa bar, ,t.ions presque P~ longue tutt. ~tr. bari. saxonneet ~'8' ~i pi~icnt Ht~ et le ~rdoceetre~re. queChartes Vit!et .raient r~ qUe Charles Vlli et François Sren~u~e~desAp~ d'tmanf cind sièClég: que tous te ~P~~ S,~ te longet-fécond làrenais- 1.du ~gS~~= e ~i'oit~devai't sorUt'la lauertéde`laiconscienccavecl'essor de la ~~?~== sct~ n~ ~,tlaand~qui tTe~àit' pour.tant qu réactioncoutrecette .hr<formoattc..nnde.qu~~p \J~O!<~ renaissence, qui n'était~qu'unel 1 tto nrU\a:1f "VImy ~s~ ~uveot o'eogeod~a qu~ .l'iotolé, nca et.la haine. Les ér'éneniens..de ““ à rt~t~ M)~ ""?; x,, d.Mi, Ht t. ~erre rance¡¡ des~IIt.Simon, inou. ;¡,¿C sions bouisXIYd'.avoir faIt la guerre 0. S~. S' .t ~'i~s f. rA)~e~w '~i",?S~ M c.M..i~t.i ,dm.ie.°' p,, ,,pn~r C~i). M .< ~r'SM! ,e H.d'avoir en Dr.d.). d~ir ~M royaume, nou~ parlton ipnsà 'éllectGur de Branùehourgd'~v9ir a,ttisG ua ante ans p.ours'arro/ldirau~,Mpen~'u de tous ses vorsips;m,~rs no s tions sans pitié pour 1'anhl~-tiom dç ~BtE~ qui se donnaità ,11\1, A t sièclaptt vi\ntt nos historiclls sont.<s pour Frédéric Il contréLouis~V,~Q~(tb eau qu'ils fontdu XVIIIe siècleest :un 5~ ot d J'Angleterre, une longue ÍI13lédic~' ScLeh F~~ ont~u'tc'es histor.cnsde rc.np.rc.. y voyez.avec quei~compaisanceH' signatcnt les ~'tes et tcscntra.!ne- mensdu gou~rnementtr~s, t commeUs oubticnt de nous u~ trerks ambitions~esconvoms~. tes mensongesdes gonvcrnctncM européens. tesen croire,c'e~ ~nioursta France qui est t'agre-.scur; e)tea toustestprts;si 'Hnrop~a k;t6ravagée,si ta race humainea <~ dëcimee, c'est ufliquen-eut parnotrefaute. Cetraversde~os))i!!toneM est Ja suite de"nos discordesintestines, Vous voyezq~?à rtos hi tOllcOlejt la.suite de nos,~is~ordcsintC'stinesi Vous voyezqu'à )a gu(rre, surtout qoandla fortune est contre nous, noustirons votontiers)es uns {ur'jes autres: nous compHquonsla guerreétrangère deta.guerrejcivite, ct-it enest parminnus qui' pré- fèrentla victoire detêt) parti ata victoirede )apatrie. \ous façons de mêmgen histoire.Nostustpr~n!, depuis cinquante ans, ont ctc des hommes departi,Sism;eresqu'il fussent,si impartiaux qu'ils crus~-nt être,ilsobéissaient a !)ne puAt'outre desopinions po)itinue<! qui nous divisent. Ardens chercheurs,penieurs puissans, écrivain~hahi~s. i)s mettaieotjeur ardeur )eurta)etf au service d'une cause, ~otrc his- toire ressemb!ait no. assembiess!égista.tiveson y distinguait une droite, une.gauche. des centres, ~tait un'champ.dos OH tes opinions luttaient.Écriret'histoire(~ Fratceétait unefac.on de n-av.i))er .~ur unpart.et decombatte unadver;aire.Ubisto.reest ainsidcY(.uu.. c)~ nousunesortede guere civitoenper.nanence.Cequ'c)k.n a is cestsurtomanoushartes uns tes autres; Quoi<,u'c))e fi./O'e ath~ o' 'P~~ e cro)aittenua catomn~raucente monarchie, t'autrect.it roviti. et ~~tier~e n~ “ l't MVUEDE~MUX MOMES; 2M ~~J~ p~ De !i nom <st~M m M S ? *°~°"M. ~.6.. C.r. ~.p~ P"i.r ttf3~ge" Etre patriote, pour be' coup, d'èntre-nous,c'estparticulier et de )-KiMo. F,.M.. K.~ S~ °'" ?" le, plus Souvent nos mst.tunons. Cette sorte de patriotismen'e~ ~nf~ de tout ~st francs. U~ méfiance etindisci- pline; au lieu de nous unir co tre l'ét fJ(IUeÆ~; fiancetoutdcoit ~to~ Le ~htab)e patr!otisme n'es pas l'amour. <iuso!. c'est t'amour du passe,c'est le respectpour tes, enerationsqutinousont précédés. Nos h~tor!ens ne nons apprennent( ~à tes maudit, et nenousrecomman. dent quede ne. pis teur ressemter. Usbrisent;!atraditionfrançaise, et }tss'imaginent qu'i) restera un: (atriotismefrançais.])s vont répétant que t'étr~ngcr vaut tnieuxque h France,et i)s;Sefigurentq~'onaimera la France. Depuiscinquante an c'est i'Ang)eterreque nousaimons, c'e~t t'A!!emagne que noustouo~ s, c'est t'Amenque quenousadmirons. Chacun se fait son ideat hors de France.Nous Muscroyons libéraux et patriotes quand nous avons n~dit de la patrie. !nvo)ontairement,~t sans nous en apercevoir,nous tjpusaccoutumonsrougir d'e))eet à!a renier. Kous nourrissonsau fond do notre ân)~une sortede hainein- consc!entc à t'cgard de nous-mêmes.C'estt'opposedecetamourdesoi qu'on dit être naturel à t'homme; c'est te renoncement à nous-mêmes. C'est unesorte de fureur de nobscalomnier et de nousdétruire,sem- b!ab!e cette monomaniedus~cide dontvousvoyez certainsindividus tourmentes. Kosptus crue)s ennemisn'ontpas;besoin d'inventer les ca- tomnieset les injures;ilsn'ontq~ela peinederépétercequenousdisons de nous-mêmes.Leurs historiennes plushost;tësT)'ont qu'a.tradu~es nûtres Quand t'un d'eux ecri~que « la race.gaubise était une race pcume..n nefa!tquerepëterc6:quenousavonsditen d'autrestermes O~nd de S~t parle de <. corrupHonincuraMe de l'ancienne S francai~ Hn'est que t'echo atfaibUde;h plupartdenosh.sto. riens. 11.de BisÓlarck disait naj.ùèreque la Frâncéétait une,nationor- gueilleuse, ambitieuse,.ennéna'i~ du repos de,1'Eûrope; c'est chez nos historiens qu'il'asait prisces ac~usations.Nous;avons apprisrécemment h~tonensquit P~ ~cinquante ans que nousnous que l'étranger 'onsha~ que nousnous appliquions à con\ioçre l'Euro~ que nousétious haIssables. L'histoire appHquions a S cont~ France. E)teénervait française comba.tai P~ chez noos !e pa.riot.smp;elle ~~es a se réunir centre prenait n.us réunir~,ntre nous, et elle semblaitJ'u:;tiOerùAvancc leursâUaql(e~urs,codnvoltlt5eS' l' Alleman s enen. rendant cette même pél'lo:j~¡d.ul1 deml-sleC c, I~s Allemanàs enten- .pE9UB. !-i-+ 1 ~UxIQUE~ ~~J-~MW. 24& -t~ peuple aaans. l érudition lés mêinesqual tés que anslu guerré.vrai p;ilrjoti~lIIe~' ~cs s~=~~ t Lfl Isclplrne eeie vrai 1 r -t les historiens forment une ar~ soldats. formé~t une,o y sait trè disciple:ToutI:ouwa~' so)dats. Onysa. obe.r Y ~n,, et reste !ong. ~t ta suite d-.n i,~ j pour hl!, capitaine,et temp~ anopymecommete so'iat. us~a \l0~'tanopyme comme.~ Itü. Avecde telles ha'hitlldcs, et dett~Iles on cônprend.l puissance-de 1ascicnceallemàade: méménation; Elle procèdecomme les an). e ce des effortscollectifs, le parfait :r~~ P~ a'ccns~~ ~or. c~ concernentde sesrnasses.qa'eXe[rudu.t sesjgra..dscn-ct.et q.. c))e g~ne ses bataiHes.Ladisc!p)ine yest merveiik-use. Onmarche en r~. par rcgimens et par comptes: Ci.aqucpetite troupe n son d~r. sonmotd'ordre,sa mission, son obj-ctif.Ungrand pland'cn.semb)c c.st tracé, mot d, or en exécute s part.0L' J petit travailleur nesalt. pastou. trace,ch.cnnenexécutes: part. Lepetit travaiOexrne sait pas t«u. jonrsoù on)emené, it n'ensuit pasoins la route indiquée. Hy a tr~s peud'initiativeet dem6fitepersonne),maisaucunenbrt n'est perdu. Unevotontë commune et unique'circ)tadans ce grand corpssavant qui n'aqu'unevieet qu'uneâme. Si vouscherchez quelest te princpe qui donnecette unité et cette vieà t'erudition auemand',vousremarquerez que c'cstt'amour de t'At- lemagne. Nousprofessons en Francfque la science n'a pas de patrie; les Atfemands soutiennent sansdetotr tathèseopposée, utt estfaux, ccn- vaitnaguèreun de!eurs esterions M.de Gipsebrccht, que la science n'aitpointdepatrieet qu'aie planeau-dessusdes frontières lascience nedoitpasêtrecosmnpoti e, ef)e dot être nationate.f))e doit etrea))e- mande.oLes A!!em:tnds on tous)e C!))to deta patrie,et ils cntf'ndent !e motpatriedanssonsensviai;c'est )f t~Wn~. la ~T~/M~-HM), ).i (erfcw desancêtres, c'esttepays~ quêtes ancêtresront euet t'ontf:.iHtsai. mentcepassé,surtoutilsle respectât. i)sn'en parlentqnc comme en par e dun~ chosesainte.Al'opposéde nous qui -rendons votontiors pase d una. hamux, ilsch.rident et .enerent tout ce q.n fut allemand. Le hvre deTa<ite est po~r eux commeun )iv~ ~r~u'6n commente et qu'on nedi~cutel)as; Is-adnpirent jll1'qu'àla barharie do leursancêtres. 1Iss'alten~riR$e~t d.~aÎ1tIes légendes~auvages et gros· sières desNlcbeJ¡~~gen. Toute', cetteantiq¡;héest pour éux un objét dç M"e,eMt.m!~ e ~E;' ° '°" qui P" P.in..). ~.1 et en ~.r. aupointoitnousétiônse, ~'rance q andnouscondamnionsFréretpOur, âu re,~pect dùau~i~rovingiens. L'éruditionen Franceett libé~ale;enAllenrafine; ello est patriote. Ce ;?~ oe Cé~ n'estpasqueles hlSlO1'leq, allètnan s n'âppartieùnentpour Ia pl yrt t': MYUED~DEM MONDES. !~0 w r°~u,,18 nt presqueatias la 6ainedesinstitntionsdefancien ~x~ t'anci contr. étranger. ~~ent-t~ aontreleurs maléJi~tions c()nt~ 'la r ¥ 18 ,ré~lm~,féodat,ils portent ~tM'eurs uploads/Histoire/ fustel-de-coulanges-de-la-maniere-d-x27-ecrire-l-x27-histoire-en-france-et-en-allemagne-depuis-cinquante-ans.pdf
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- Publié le Jui 03, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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