Gaume, Jean-Joseph. La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la

Gaume, Jean-Joseph. La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la propagation du mal en Europe depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par Mgr Gaume,... 1856. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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D6 L'6·PER8D0., R, ne Omn<i'rrc. RÉVOLUTION, RECHERCHES HISTORIQUES L'ORIGINE ET LA PROPAGATION DUMALENEUROPE, DEPUIS LA KEVAUSAHCE JUSQU'A VOE JOUKS, /£> *l y^\ M" GAUHE, I panki^M apoimty rioln (iriril 11 Rilai U Wo.l4.lun .1 d'AqalU vf*t, ^nMaar «nhlologU. ckttilkrds l'ordrt d« SalDl-Sjlteilre, Miibi i, riit^n^Ju raligkia utiwli<|aa iw lt(w«, J« l'Audeffli» dct Ki«KM \^Jil!2i-/ Q»«il»»^»..rillK..«,k~.i™w. ~t' Q~ Nle weim.nt 6one, Ine nl rW. ^^ iak.,11 Ciqo«rh«aana un Mb', il le rïcoltcrL SEPTIÈME LIVRAISON. LE PROTESTANTISME. PARIS GAUME FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS, RUE CASSETTE, 4 1857 L'intcurct In éditeurs « réflenent le droit de traduction et de reproduction k lVtnnger. LA VII. 1 AVANT-PROPOS. Nous avons à reprendre l'objection qui nous a été faite, et dont la réponse forme le trait d'union entre la livraison précédente et celle que nous don- nons en ce moment. On nous a dit a La Renaissance et les études de collège n'ont pas eu sur le Voltairianisme tonte l'influence que vous leur attribuez. Un mauvais esprit soufflaitsur le dix-huitième siècle, et perver- tissait la jeunesse au sortir des mains de ses pieux instituteurs. Cet esprit mauvais était, d'une part, le Césarisme, et, d'autre part, le Protestantisme. La preuve que la Renaissance et les études de col- lége sont moins coupables que vous le dites, c'est qu'avec le mêmeenseignement on a formé, à la fin du seizième siècle et pendant tout le cours du dix- septième, des générations vraiment chrétiennes. » Voilà l'objection. A notre avis, on aurait pu la pousser plus loin. ADnde la compléter nous deman- derons nous-mémes a Est-ce que le système d'étu- des littéraires, qui est le même aujourd'hui que dans les derniers siècles, ne produit pas, surtout en France, des catholiques fervents et un clergé mo- dèle? » o AVANT-PROPOS. Éclaircir tous ces doutes, telle est notre tache. Fidèle au caractère de notre ouvrage, nous la rem- plirons, non par des raisonnements, mais par des faits; non en discutant, mais en racontant. Comme nous l'avons fait pour la Révolutionfrançaise, pour le VoUairianisme et le Cisarisme, interrogeant le mauvais esprit qui soufflait sur le dix-huitième siè- cle, nouslui demanderons: Quies-tu? d'où viens-lu? quels sont tes caractères? quels furent tes moyens? Est-il vrai que tu es fils du Protestantisme? et si le Protestantisme est ton père, quel fut ton aïeul? Le Protestantisme est-il né de lui-môme, comme le champignon sous le chêne de la forêt? Et s'il n'est pas né de lui-méme, quelle est sa généalogie? quel est le secret de sa force? A toutes ces questions, dont il est superflu de dire l'importance, l'histoire va répondre. Depuis la publication du Césarisme, où sa place était marquée, il nous est tombé sous la main une pièce importante pour le grand procès que nous instruisons. Afin do ne pas en priver le lecteur, nous l'insérons ici. L'attentat récent commis sur la personne du roi de Naple, en ajoutant une nouvelle page à l'histoire du régicide dans les temps modernes, prouve qu'il n'y AVANT-PROPOS. 4. a pas un prince en Europe qui ne soit aujourd'hui menacé du poignard. Plus que tout autre, Ferdi- nand devait redouter le fer des assassins. Quelques jours avant le crime, les journaux d'Italie publiaient Ce qui Suit u Sestesce DEmoiit contre LEroi de Naples DNous croyons opportun de rappeler la sen- tence do mort prononcée contre le roi de Naples par le comitémazzinien d'Italie, et qui, imprimée à des milliers d'exemplaires, a été répandue dans tout le royaume. Voici le texte de co document: a Considérant QUE l uomicioePOLITIQUE N'EST PAS UN DÉLIT, et moins encore lorsqu'il s'agit do se dé- faire d'un ennemi qui a dans ses mains des moyens puissants, et qui peut en quelque sorte rendre im- possible l'émancipation d'un peuple grand et géné- reux ) Considérant que Ferdinand de Naples est l'en- nemi le plus acharné de l'indépendance italienne et de la liberté de son peuple; » Est approuvée la résolution suivante qui sera publiée par tous les moyens possibles dans le royaume de Naples » Une récompense do 100,000 ducats est pro- mise à celui ou à ceux qui délivreront l'Italie dudit tyran. Et comme il n'y a dans la caisse du comité que 65,000 ducats disponibles pour cet objet, les 35,000 autres seront fournis par souscription. » AVANT-PROPOS. « COXSIDERANDO CHE L'OMICIDIO POLITICO NON È UN DELITTO, ed ancora meno quando si tratta di disfarsi d'un nemico che ha in sua mano mezzi potenti, e che puo in qualche modo rendere impossibile l'emancipazione d'un generoso e grande popolo; » Considerando che Ferdinando di Napoli è il nemico più accanito dell' indipendenza italiana e della liberté del suo popolo; » È approvata la seguente risoluzione da essere pubblicata con tutti i mezzi possibili nel regno di Napoli » Una ricompensa di 100,000 ducati è offerta a colui, od a coloro che libereranno l'Italia dal detto tiranno. E come non vi sono nella cassa del comi- tato che 65,000 ducati disponibili per questo scopo, gli altri 35,000 saranno esatti per soscrizione » Quand on songe que tous les mazziniens, Gal- lenga, Raflini, Mazzinilui-môme, sont unanimes à reconnaître avec les régicides de 93 que c'est dans les auteurs païens qu'ils ont puisé cette haine féroce des rois, on se demande où est l'intelligence des gouvernements, la conscience des instituteurs de la jeunesse, qui, après tant d'exemples, s'obstinent à perpétuer un système d'enseignement qui remplit l'Europe de Brutus et d'Aristogiton! 1 Voir entreautresl'Armonia, 5oov. PROTESTANTISME. CHAPITRE PREMIER. État de la question. Double caractère de l'impiété voltairienne. Vient-elle du Prolcstantiimer – Dans l'ordre social – Dansl'ordre religieux? – Autorités qu'elle invoque. – Moyens qu'elle emploie. Pays qu'elle ravage. But qu'elle se propose. D'ob est venu le Protestantisme? Considérée en elle-même et dans ses œuvres, l'impiété du dix-huitième siècle présente un double caractère elle fut tout à la fois la haine de l'ordre religieux et de l'ordre social existants, et l'aspira- tion coGBtantevers un nouvel ordre religieux et vers un nouvel ordre social. L'histoire du Voltai- rianisme ne permet pas de contester l'exactitude de cette définition. D'où venait cette haine? On nous avait dit que, dans l'ordre social, elle venait du Césarisme, dont les abus et les scandales accumulés pendant deux LE LE PROTESTANTISME. siècles jelaient l'irrilalion dans les esprits. Cette irritation concentrée préparait sourdement une réac- tion terrible et nourrissait les sentiments républi- cains, dont les philosophes du dix-huitième siècle se firent les dangereux organes. Cette explication, nous t'avons admise. Mais en montrant que le Césarisme est fils de l'enseigne- ment classique; que dans la manifestation do ses principes généraux il est antérieur ù Luther; qu'il i[ doit sa formule et son triomphe au fils ain6 do la Renaissance, Machiavel l'histoire déchar.se le Protestantisme de la moitié du mal qu'on lui im- pute. A uploads/Histoire/ gaume-revolution-7.pdf

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  • Publié le Jui 06, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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