CHIC comment porter le manteau long, le cardigan ou le survet’ du dimanche mati
CHIC comment porter le manteau long, le cardigan ou le survet’ du dimanche matin... CLASSE quand alexander mcqueen taillait les costumes du prince charles CULTE la grande histoire de lacoste et la banlieue enfin racontée CHOC comment apple a tenté de devenir une marque de mode au tomne-hiver 2019-2020 L 19021 - 3 H - F: 9,90 € - AL BE 9,90€. LUX/IT/ESP/PORT. CONT 10,90€. DE 11,90€. UK 10£. CH 12CHF. CA 15CAD. USA 15,99$ OLIVIER, JOURNALISTE « De la primaire jusqu’au lycée, je plani- fiais ma tenue la veille avant d’aller me coucher. J’essayais d’être soigné. Main- tenant j’essaie d’être un peu plus spon- tané. Ou un peu plus fainéant. Réguliè- rement, je choisis une tenue et je ne me casse pas la tête, je la porte toute la semaine à quelques détails près. J’achète beaucoup de vintage. Sur eBay, notamment, je suis assez carré. J’ai des alertes sur quelques pièces spécifiques que je cherche. Sinon je vais aux puces de Bagnolet. J’aime bien soulever 10 kilos de merde pour trouver une pépite. Chacun ses plaisirs! » Un chino à double pinces, Ralph Lauren, made in USA, dégoté sur eBay, il y a quelques années. Les double pinces, c’est mon côté dad pants. Une Mickey Ingersoll de 1932. C’est un modèle mythique, pour enfant. Elle ne donne pas l’heure, une coquetterie. C’est une réplique du watchman cap des marins. Je le perds une à deux fois par hiver, et puis je rachète le même. Une vieille chemise en cham- bray, avec taches de peinture et broderies faites maison. Dessous, un Champion réversi- ble, chopé dans une fripe à New York, Stella Dallas. Une North Face Brown Label Sierra des années 1970. Je l’ai enfin trouvée l’an dernier sur eBay après une longue quête. Un bracelet mauritanien que j’ ai acheté au Maroc et qui res- semble à une montre. Les gens s’y méprennent, parfois. La bague est une Fine Light Trading, elle pèse une tonne mais quand je ne la mets pas, elle me manque. La plupart de mes chaussettes viennent de chez Uniqlo. Pratiques, pas chères et dis- ponibles dans plein de couleurs. Des Padmore & Barnes, version un peu upgradée de la Wallabee de chez Clarks. Elles vont avec tout. LA TENUE DE… YVES, CRÉATEUR « Mon amour des vêtements remonte au lycée. À l’époque, on partait en mobylettes aux puces de Saint-Ouen pour s’acheter des pièces d’occasion, américaines souvent. Évidem- ment, des 501, des t-shirts Hanes, des sweatshirts, des vêtements militaires. Aujourd’hui encore, je porte beaucoup de vin- tage, que je collectionne depuis le début des années 1970. J’ai mes obsessions: des chemises en chambray, des chinos, des vieux jeans, une paire de sandales basses en été, ou des Alden... De vrais bons produits. Et quand je ne trouve pas ce que je veux, je fais le produit pour ma marque (ndlr : Hartford) ou je fais du sur-mesure .» Une surchemise d’inspiration militaire issue de la collection Hartford de cet hiver. Je porte beaucoup de choses de ma marque. Parce qu’on fait quand même des choses pas mal ! Il a été fait sur-mesure chez Anglo- Italian, à Londres. Je voulais un pantalon avec une seule pince, assez haut mais pas trop, avec des pattes de serrage pour le porter sans ceinture. Il remplit tous les critères. Une Hartford en chambray sel- vedge japonais qui date d’il y a une vingtaine d’années. J’ai en trois identiques que je fais tourner. Elles com- mencent à se trouer, mais je les aime tellement… Un car coat, Hartford aussi. Il est très agréable à por- ter, un peu ample. Je déteste les vêtements serrés. Une cravate offerte par Pierre Fournier, le patron de la marque Anatomica, en 1980. Elle a été fabriquée à la main dans les années 50, dans une réserve indienne du Colorado. Pièce rare. Des lunettes d’une marque danoise, Lindberg. Je les ai depuis 8 ans. J’ en ai déjà cassé deux paires en m’asseyant dessus… Preuve que je vois mal quand je ne les ai pas sur le nez. NELSON, RESPONSABLE DE BOUTIQUE « Mes parents et grands-parents aimaient beaucoup le vêtement. Je me souviens que mon père me ramenait des paires de chaus- sures Russell Moc, une marque du Wisconsin, très outdoor, quand il partait en voyage aux États-Unis. Et c’est mon grand-père qui m’a offert ma première paire de Para- boot pendant l’adolescence. Mon style, aujour- d’hui, est marqué par cet héritage. Beau- coup de confort et de praticité dans les tenues, peu de fashion… » Un t-shirt col cheminée qui vient de chez Anatomica, à Paris. Il n’a aucun logo, ce qui est une grande qualité. Un prototype du premier jeans développé par Arthur, de l’atelier de retouche Supers- titch, fabriqué au Japon. La coupe droite, un peu large, mais pas trop, est exactement ce que je cherche. Et je ne dis pas ça parce qu’ Arthur est mon pote! Une petite Seiko, automatic diver, cadeau d’un ami. Ralph Lauren, ligne RRL. Je porte beaucoup de pièces liées à la pêche ou à la chasse, dans divers tons de kaki. C’est une esthétique qui me parle. Même si je chasse assez peu... Des Savile Row, modèle Algha Oval. Elles viennent de chez un ami opticien de la rue Saint-Honoré, à Paris, Monsieur Lunettes. Ma monture de mec calme et posé. Les bagues sont des souvenirs de voyages. Le Ganesh vient de Bali, la deuxième de Turquie, la dernière d’Afrique. Le bracelet est une gourmette africaine qui se transmet de père en fils dans ma famille. Je la porte tous les jours, elle est très chère à mes yeux. Les fameux sabots Birkenstock, les Boston : un classique pour moi, même si je sais qu’ils divisent. LAURENT, ENTREPRENEUR « Mon père était un homme élégant, et cela influence forcément ma façon de m’habiller. J’ai une allure classique, j’aime les pièces bien faites. Aujourd’hui j’en suis arrivé à un point où la plupart de mes fringues sont faites sur-mesure. J’ai peu de costu- mes, quelques pantalons, mais beaucoup de vestes. Sans doute trop. Trop, clairement.» Une pochette de chez Charvet, taille 40 cm sur 40 cm, style art déco. Il y a quelques années, j’avais fait faire, à Londres, un pan- talon cinq poches dans un tweed donegal bleu. Depuis j’ai un faible pour le donegal, et son côté moucheté, très texturé. La veste vient de chez Sartoria Ripense et elle est comme j ’ aime. Deux boutons, des manches non doublées, presque pas de padding aux épaules. Et puis j’appartiens à l ’ Aviation Club de France, donc je porte les boutons de mon club. Sauf que comme ils étaient bas de gamme, j’ai demandé à mon père, or- fèvre, de les refaire en argent… Vous trouvez ça ringard ? J’ai toujours fait mes chemises en mesure parce que j’ai des bras très longs. Depuis 2003, je vais chez Turnbull & Asser. Je les porte jusqu’à ce qu’ elles soient élimées, puis je les jette, en gardant quand même les boutons, en nacre. Si je m’écoutais, je mettrais des mocassins tous les jours. C’ est à la fois élégant et très décontracté. J’aime beaucoup cette version hivernale du mo- dèle iconique de chez John Lobb, le Lopez. À Bruxelles, il pleut souvent. Leur semelle gomme est très pratique. MATTHIEU, PHOTOGRAPHE « Quand j’étais petit, mon père avait un surf camp à Abidjan, en Côte d’Ivoire. J’ai vu passer beaucoup de Quicksilver à cette période. Ado, je suis passé par plein de sous-cultures. Hip-hop, grunge, rock alternatif, skate, graffiti, basket, aussi, dans les années 1990. L’émission Yo MTV Rap m’a également beaucoup in- fluencé, stylistiquement. À cette époque, j’aimais les choses amples, les motifs, souvent avec une influence africaine. Cela n’a pas vraiment changé avec les années… » Arc’teryx. Une marque cana- dienne, énorme référence out- door. Il tient très très chaud. Le Dungarees, de chez Carhartt, un carpenter pants qu’ils dé- clinent dans toutes les couleurs. J’en ai 5 ou 6, la matière est top, et la coupe me va bien. Je fais juste resserrer le bas de la jambe pour que ce ne soit pas trop large. Un Noah. J’aime tout chez eux, les matières, les motifs, l ’idée de la marque simple et cool, la production responsable, pré- cise sur le sourcing. Sur ce sweat, la matière est inversée, avec la partie grattée sur l’extérieur. J’aime bien ce petit twist. Mon père et mes grands-pères portaient des chevalières. Cela m’a toujours fasciné. J’ai une Margiela en acier brossé et cuir noir. L ’autre est une pièce unique, que ma copine m’a offerte pour mes 40 ans, en argent brut tapé avec un diamant noir. North Face, évidemment. Une bonne grosse Summit Series 600. L ’hiver, je suis tout le temps dehors et en scoot. Donc, elle est parfaite. Des Nike Dunk de 2008. C’est un modèle hyper solide , confort, passe partout, et qui vieillit bien. À l’époque, les matières étaient encore très bonnes. SÉBASTIEN, CHEF D’ENTREPRISE « Mon père uploads/Histoire/ letiquette-003.pdf
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- Publié le Mar 21, 2022
- Catégorie History / Histoire
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