ETUDE SECTORIELLE 1 SECTEUR AVICOLE SOMMAIRE SWOT Analysis 2 Executive Summary

ETUDE SECTORIELLE 1 SECTEUR AVICOLE SOMMAIRE SWOT Analysis 2 Executive Summary 3 MALGRÉ LES CRISES SANITAIRES, UN MARCHÉ MONDIAL DYNAMIQUE 5 - Un marché dominé par quatre producteurs - Une consommation globale en hausse - Une part croissante dans la consommation mondiale de viande - Des prix en baisse sur les marchés internationaux LE BRÉSIL, NOUVELLE FORCE EXPORTATRICE 8 - Une compétitivité croissante de la production brésilienne… - … s'expliquant par de faibles coûts de production UNE CONJONCTURE MONDIALE PROMETTEUSE 10 - Un renforcement de l'intégration de la filière au niveau mondial - Des prévisions 2006 impactées par l'épidémie de grippe aviaire UNE PRODUCTION DOMESTIQUE SOUTENUE PAR LE DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR INTENSIF 12 UNE CONSOMMATION DE PRODUITS AVICOLES SOUTENUE PAR DES PRIX EN BAISSE RÉGULIÈRE 14 - Des prix toujours en baisse DES IMPORTATIONS CORRIGEANT UNE RELATIVE INADÉQUATION DE LA PRODUCTION 16 UN SECTEUR DOMINÉ PAR DEUX INTERVENANTS 17 - Alf Sahel - INAAM (INdustrie d'Alimentation Animale Moderne) - El Alf - CICALIM - Alf Tansift UNE RESTRUCTURATION NECESSAIRE POUR UNE MEILLEURE EFFICIENCE 20 - Des coûts de production demeurant élevés - Des circuits de distribution défaillants - Un marché peu régulé - Un accès difficile aux sources de financement MALGRÉ UNE CONJONCTURE DÉLICATE, DES PERSPECTIVES ENCOURAGEANTES À TERME 21 - Des crises structurelle et conjoncturelle - Une consommation domestique encore faible - Un strict respect des normes sanitaires - Le développement de la filière passe par l'intégration - L'ALE Maroc - USA, une chance FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS 23 - Les provendiers intégrés - Entreprises spécialisées dans l'élevage de poussins - Les provendiers non intégrés ANNEXES 28 SOURCES ET RÉFÉRENCES 32 SWOT Analysis ETUDE SECTORIELLE 2 SECTEUR AVICOLE Forces Elevage hors sol permettant d'assurer un approvisionnement normal du marché, indépendamment de la qualité de la campagne agricole ; Cycle de production court limitant les besoins en trésorerie ; Mise à la disposition du consommateur d'une protéine animale à prix modéré ; Existence d'une infrastructure de production (laboratoires, usines d'aliments composés, couvoirs…). Opportunités Conditions climatiques favorables sur le littoral ; Diminution des coûts de production attendue de 17% suite à l'entrée en vigueur de l'accord de libre échange avec les Etats-Unis ; Faibles niveaux de consommation de produits avicoles en comparaison à des pays à niveau de développement équivalent. Faiblesses Coûts de production élevés ; Absence de réglementation sanitaire ; Insuffisance de la recherche, de l'information et de l'encadrement des aviculteurs ; Inefficience du système de production dans la régulation du marché ; Défaillance des infrastructures d'abattage et de commercialisation ; Difficulté d'accès des aviculteurs aux sources de financement bancaire; Absence d'une fiscalité spécifique ; Crise de surproduction dans les unités de fabrication d'aliments pour volaille. Menaces Crise conjoncturelle liée à la diffusion de l'épizootie de grippe aviaire ; Signature de l'accord de libre échange avec les Etats-Unis, fixant les importations de produits avicoles à 1% de la production domestique. En dehors des crises sanitaires liées à la grippe aviaire ou à la dioxine, la consommation mondiale de viande de volailles est en progression régulière. En 2005, elle était évaluée à 81 millions de tonnes. Ainsi, la viande de volaille enregistre la plus forte évolution de la consommation absolue de viandes mais aussi de la consommation mondiale par habitant. La part des viandes de volailles dans l'ensemble des viandes consommées est passée de 26% en 1995 à 31% en 2005. Cette performance s'explique par deux facteurs : Une forte demande en protéines à bas prix dans les pays émergents. La viande de volaille présente, en effet, l'un des meilleurs rapports alimentation / protéines. Une désaffection pour les viandes rouges dans les pays développés au profit des viandes blanches, jugées moins grasses. Sur le marché domestique, la situation est similaire. Entre 1970 et 2005, la production de viandes blanches est passée de 29 000 tonnes à 338 000 tonnes, répartie entre 300 000 tonnes de viande de poulet et 38 000 tonnes de viande de dinde. Ce raffermissement de la consommation de produits avicoles a permis une amélioration de la qualité nutritionnelle de l'alimentation des ménages marocains. Entre 1980 et 2005, la consommation de viande de volaille par habitant et par an est passée de 5,5 kg à 10,9 kg et la consommation d'œufs a progressé de 21 unités à 81 unités. Ces chiffres se retrouvent dans la performance financière du secteur. La marge EBE moyenne des entreprises avicoles s'est établie à 7,6% en 2004 tandis que la marge nette était de 1,6%. En dépit de ces données encourageantes, le secteur avicole marocain doit faire face à plusieurs contraintes. Des coûts de production élevés : les taxes à l'importation sur les matières premières, la fiscalité hostile à l'investissement et l'absence de réglementation sanitaire pénalisent fortement le développement du secteur. Des circuits de distribution défaillants : ceux-ci sont caractérisés par (i) le transport des volailles vivantes, (ii) une incohérence entre les prix de vente et la qualité du produit, (iii) une vente de poulet de chair à l'état vif et (iv) un abattage traditionnel des volailles. Un accès difficile aux sources de financement : la multiplicité des crises sanitaires et l'absence de stratégie de développement pertinente ont suscité la méfiance des organismes de financement. Une crise structurelle : le secteur avicole est aujourd'hui, affecté par une importante crise de surproduction. La capacité des fabricants d'aliments est supérieure de deux fois à la demande domestique. Une crise conjoncturelle : la récente épidémie de grippe aviaire a entraîné des pertes pour le secteur, estimées à plus de 550 millions de dirhams entre octobre 2005 et février 2006. Cependant, la baisse de la consommation de produits avicoles ne peut être durable. En effet, le report d'une partie des achats des viandes blanches vers les viandes rouges s'est traduit par une hausse de ceux-ci (+6% pour les viandes bovines et +9% pour les viandes ovines). Il est à signaler que le Gouvernement a proposé un plan de soutien pour la filière avicole, consistant en un rééchelonnement des règlements pour la CNSS et en une annulation des majorations pour les impôts. Ces contraintes restent contrebalancées par une conjoncture de long terme. En effet, la viande de volailles demeure une des sources de protéines animales les plus aisément mobilisables. Face à un déficit nutritionnel important, les produits avicoles offrent une alternative moins coûteuse que les viandes rouges et le poisson. ETUDE SECTORIELLE 3 SECTEUR AVICOLE Executive summary Tenant compte d'une consommation individuelle de viande de volaille inférieure à la moyenne des pays à revenus similaires, la production du secteur avicole devrait connaître une hausse relativement marquée sur le moyen terme. Cette analyse recoupe les projections réalisées par la FISA (Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole), prévoyant une croissance annuelle moyenne du secteur de 5% entre 2006 et 2010. Cette projection est renforcée par l'impact attendu de l'entrée en vigueur de l'accord de libre échange entre le Maroc et les Etats-Unis. Les prix des céréales, entrant dans la fabrication de l'aliment de volaille, connaîtront une baisse en raison d'une réduction tarifaire. De ce fait, les coûts de production pour les fabricants d'aliments passeront de 2,65 Dh /kg à 2,05 Dh / kg. A leur tour, les coûts de production de viande de volaille connaîtront une baisse estimée à 17%. Par ailleurs, et suivant le modèle de développement adopté dans la majorité des pays producteurs de volailles, le secteur avicole domestique est dans l'obligation de procéder à une intégration verticale. Une chaîne unique, liant le fabricant d'aliments composés aux abattoirs, permettra de limiter les intermédiaires et de réduire, ainsi, les coûts de production. L'objectif, à moyen terme, est de converger vers une rentabilité équivalente à celle des producteurs européens. En définitive, sis à court terme, le secteur avicole connaît une conjoncture difficile, les perspectives de moyen et long termes sont bien plus attrayantes avec une consommation de viandes de volaille en progression régulière. De plus, l'intégration croissante des entreprises du secteur favorisera l'apparition d'opérateurs maîtrisant l'ensemble de la filière de production. ETUDE SECTORIELLE 4 SECTEUR AVICOLE Filière Evaluation Commentaire Fermes d'élevage + Besoins en viandes de volaille afin de répondre aux demandes des consommateurs. Abattoirs avicoles + La mise en place de la nouvelle législation sanitaire nécessite la construction de 40 abattoirs sur l'ensemble du territoire national. Centres de conditionnement d'oeufs + Inexistants, le développement de nouvelles normes de consommation favorisera cette branche. Couvoirs intégrés Neutre Couvrant les besoins du secteur, les couvoirs restent dépendants de l'entreprise mère. Usines d'aliments - En forte surcapacité de production. Perspectives du secteur avicole par branches Note : le mode d'évaluation comporte trois degrés. (+) correspond à une filière à fort potentiel. Neutre correspond à une filière à potentiel mais menacée par des contraintes exogènes ou endogènes. (-) correspond à une filière à faible potentiel. Etude sectorielle réalisée par : Safaa El Fahli, selfahli@bmcebank.co.ma Mamoun Tahri, mtjoutei@bmcebank.co.ma Un marché dominé par quatre producteurs Le développement de la production mondiale a été favorisé par l'essor des productions des pays émergents et plus particulièrement de la Chine, du Brésil, du Mexique et de l'Inde. Évolution de la uploads/Industriel/ avicole-pdf.pdf

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