BIOTECHNOLOGIES IR DU DÉVELOPPEMENT INSTITUT F iwmr~h2k DE RECHERCHE IQUE q POU

BIOTECHNOLOGIES IR DU DÉVELOPPEMENT INSTITUT F iwmr~h2k DE RECHERCHE IQUE q POUR LE DMIDPPEMENT E N - - . - _- - - - I /. -- ~ Les biotechnologies à I’ORSTOM. Fermentation en milieu solide. Fermentation lactique de %’amidon par Maurice RAIMBAULT Valorisation des r Gsidus agricoles ou agro-industriels tropicaux par fermentation en milieu solide par J. BALDENSPERGER Microbiologie @t Biotechnologie des fermentations par Vincent JACQ Fermentation m6thanique de rGsidus agro-industriels par Jean-Louis GARCIA Symbioses actinorhiziennee par Y. DOMMERGUES et H.G. DIEM Les lGgumineuses foresti2res tropicales par Y. DOMMERGUES et B. DREYFUS etude des nodules de ~esbania rosirata par Pierre de LAJUDIE Eegumineuees B nodules de tige par Bernard DREYFUS, Gérard RINAUDO, Didier ALAZARD Fixation biologique de l’azote par %es cyanobacteries par Pierre REYNAUD Fixation bislogique de I’azote par les eyanophyc6es libres dans les rizikres submerg6es par Pierre ROGER &”lisraiion de l’igname par fusisn de protoplastes (hybridation somatique) par Bernard MALAURIE par Jacqueline BUFFARD-MOREL, Janina HANOWER, Christian VARECHON Mecanismes physiologiques et biochimiques de l a production v6g6tale par Bernard MARIN Production de m6tabolites secondaires gl’inmt&-i?t th6rapeutique par voie de culture in vitro de plantes m6dicinales par Hervé CHRESTIN etude des virus d’insectes pathog~nes pour les ravageurs des palmeraies par Gilles FEDIERE Etude des virus d’insectes : mise au poirm-i crune production industrielle de virus entomopatlnogGnes Applications de la culture in vitro 6 P”am6lioration de l a production v6g6tale par Pi erre MON SAR RAT Pages 4 6 8 10 11 12 13 16 18 19 20 21 22 24 26 27 28 ORSTOM Actualités : Supplément au No 6 de Janvier-Février 1985 Directeur de la publication : Jean-Yves MARTIN Rédactrice en chef : Catherine LEDUC-LEBALLEUR Direction de la Formation, de l‘Information et de la Valorisation (DIVA) ORSTOM 24 rue Bayard, 75008 PARIS -Tél. : (1) 723.38.29 ISSN 0758 833 X - Commission Paritaire no 1 864 ADEP Conception et Réalisation : Copyright LOG’IMAGES - Tél. : 547.70.75 Couverture : ADEQUAT, Tél. : 664.94.06 Maquettes : (9 B. BARROMES et P. PYTKOWICZ Photocomposition : S.M. - Tél. : 735.05.52 Imprimerie : Offset. Arcueil - Tél. : 664.01.02 2 par les sciences bioloaques ont permis d’avancer vers une maitrise croissante des mécanismes du vivant. Les applica- tions qui en résultent se multiplient: ainsi sont de mieux en mieux valorisées les potenti al i tés des micro-organismes, des cellules végétales et animales, des fragments biochimiquement actifs qui en dérivent. Les pays du Tiers-Monde ne peuvent rester à I’écart de la recherche biologi- que fondamentale et de ses applications tech n ol og i q ues. La voi e biotech no log i- que, parce qu’elle peut s’appuyer sur les ressources biologiques de chaque pays, est certainement l’une des meilleures voies de l’indépendance, en particulier pour les pays du monde intertropical dont les richesses biologiques sont con- siderables. La preuve a d’ailleurs déjà été faite qu’avec des investissements même modérés, les biotechnologies pouvaient, par exemple, en s’appuyant sur les ressources naturelles et sur cer- taines traditions sociales, répondre à des pénuries alimentaires, ou faciliter la lutte contre des endémies. En outre, beaucoup reste à faire pour connaître et valoriser les potentialités biologiques du monde intertropical, terrestre et aquati- que. L’ORSTOM, Institut Français de Recherche Sci enti f i q u e pou r I e Déve I op- pement en Coopération, a pour vocation de contribuer à la connaissance au ser- vice du développement, au service de l’indépendance, des pays du Tiers- Monde. La dépendance technico- économique de ces pays est I’un‘des fac- teurs de leur sous-développement : la recherche doit contribuer à permettre à chaque pays de réduire cette dépen- dance. La connaissance et la valorisa- tion technologique des ressources biolo- giques est l’une des voies que I’ORS- TOM a choisi, en plein accord avec plu- sieurs de ses partenaires scientifiques du Tiers-Monde, de développer, avec des moyens importants. C’est ainsi que’l’lnstitut a été amené à s’intéresser à l’amélioration des techni- ques de fermentation, à l’optimisation de la conversion des déchets agro- alimentaires (ou agro-industriels) à des fins énergétiques, à différents processus de bio-énergétique, à l’isolement et la synthèse de substances naturelles d’intérêt thérapeutique, à la selection des variétés de plantes tropicales aux propriétés agronomiques intéressantes, à la production d’insecticides biologi- ques et à la mise au point d’engrais verts résultant de l’emploi judicieux de systè- mes biologiques fixant l’azote atmos- p hériq ue. Ces recherches sont à caractère fina- lisé. Elles n’ont de sens que si elles s’appuient sur les réalités biologiques et physiques et sur les traditions socio- économiques. Elles doivent donc être, le plus souvent possible, réalisées, du fon- damental à l’appliqué, dans les pays concernés. C’est le pari permanent de I’ORSTOM : la recherche de pointe en coopération, permettant en particulier, dans les pays qui en onf besoin, la for- mation sur place, par la recherche, des cadres de la recherche et de la produc- tion ; permettant aussi les transferts réciproques de connaissances et de tec hnolog ¡es. Les pages qui suivent illustrent com- ment I’ORSTOM, avec ses partenaires étrangers et français, essaie, par les recherches biologiques et ses applica- tions technologiques, de contribuer au Développement des pays et des peuples du Tiers-Monde. Alain RUELLAN Directeur Général de I’ORSTOM 3 omaine, l'usage des mots n'a pas zncore été sanctionné par une longue I/ pratique. Le terme de biotechnologie reçoit encore des définitions très variables selon les pays, les secteurs économiques, les acteurs industriels et scientifiques. Le mieux serait peut-être de reprendre alors les deux défi- nitions admises par la E.F.B. (European Federation of Biotechnology). Sensu stricto, la biotechnologie concerne exclu- sivement I'industrie et I'environnement. Les disciplines impliquées sont alors la chimie et la biochimie, la microbiologie, la génétique et les sciences de I'ingé- nieur. Toutefois, sensu largo, elle est conçue comme toute technologie qui utilise des organismes vivants (ou partie de ces organismes) pour produire ou transformer une molécule, pour amé- liorer une plante ou un animal, modi- fier un micro-organisme pour un besoin spécifique. C'est le champ d'action de I'ORSTOM. l i ' existe nécessairement deux axes d'action : - le premier correspond h des recherches fondamenta- les considérées comme prioritaires pour le développement des biotechnologies, 4 - le second consiste à encourager les chercheurs à initier le développement des applications de leurs travaux. Il s’agit de valoriser les résultats obtenus. L’ORSTOM possède une longue tradition de recherche dont la vocation est finalisée, une recherche orientée, une finalité socio-économique sous-tendant le plus souvent les actions en cours. Ainsi, l’lnstitut a développé quatre axes prioritaires en matière de recherche fondamentale orientée vers le déve- loppement des pays du Tiers-Monde. L’un de ces axes concerne la bioconversion de substrats agro-alimentaires et de résidus agro-industriels pour : - la production de proEines alimentaires pour les ani- maux d’élevage, et d’enzymes pour l’industrie agro- alimentaire. Ces études ont porté sur l’utilisation de cham- pignons filamenteux et ont permis d’enrichir jusqu’à 20 .% en protéines divers substrats amylacés tels que la banane, le manioc, la fécule de pomme de terre.. . - la production de bio-gaz, c’est un moyen de produc- tion d’énergie sans destruction des éléments minéraux. La production de biogaz est faite par voie anaérobie. L’intérêt de ce procédé est d’une part de pouvoir traiter des maté- riaux humides, d’autre part de réaliser simultanément une opération d’épuration tout en fournissant un compost utili- sable comme amendement et engrais. Le second des axes retenus développe tout un ensemble de programmes sur la fixation symbiotique de l’azote atmosphérique par des systèmes biologiques symbiotiques aussi divers que : - les associations légumineuses - Rhizobium, - les associations plantes actinorhiziennes Frankia, - les associations endo- ou ecto-mycorhiziennes, - les symbioses Azolla Anabaena, et l’association de cyanobactéries. Les recherches sont focalisées aussi sur quelques systè- mes choisis en fonction de leur intérêt pour le développe- ment de l’agriculture et de la foresterie en Afrique de l’Ouest comme : - les légumineuses à nodules de tige (Sesbania, Aeschv- nomene), - les légumineuses forestières (Acacia), - les Casuarinacées. Pour ce qui concerne les cultures de plantes vivrières, comme l’arachide ou le soja, l’un des objectifs est la mise au point d’une technologie permettant l‘accroissement de la productivité végétale dans des conditions climatiques et édaphiques marginales (sols pauvres déficients en azote et en phosphate) ; sols en cours de dégradation par surex- ploitation ; sols en cours de désert$cation ; sols inondés). Les conditions optimales sont recherchées en réduisant l’apport d’engrais minéraux, souvent coûteux, mais aussi signalés comme des molécules polluant les nappes phréa- tiques. Le troisième axe prioritaire concerne la production végétale selon les techniques de cultures cellulaires & v a . Leur développement correspond à la résolution de problèmes différents : - l’amélioration de plantes tropicales, décrites comme ayant des propriétés agronomiques et alimentaires importantes, - la multiplication végétative d’espèces tropicales d’intérêt économique, comme le palmier-à-huile, le cocotier ou l’Igname. - la production de métabolites d’intérêt thérapeutique par les cultures de cellules végétales, obtenues à partir de tissus de plantes tropicales utilisées dans la pharma-’ copée africaine, - la conception de bioréacteurs réversibles permettant la uploads/Industriel/ biotechnologies-avenir-du-developpement.pdf

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