Les métiers de la fabrication mécanique élaborent les systèmes mécaniques : véh

Les métiers de la fabrication mécanique élaborent les systèmes mécaniques : véhicules, engins de chantier, machines agricoles, machines-outils, lignes de production automatisées. Les métiers de la mécanique et de la maintenance pilotent le fonctionnement de ces systèmes mécaniques et en assurent la maintenance. De la fabrication à la réparation les carnets métiers 2015 FORMATION POITOU-CHARENTES POIT OU- CHA REN TES MÉCANIQUE En Poitou-Charentes, 31 000 professionnels sont concernés par la conception, la fabrication, et l ’entretien des systèmes mécaniques. Où travaillent-ils ? Fabrication de matériels de transport Fabrication de machines et équipements Travail des métaux, métallurgie Autres industries 4400 Ouvriers non qualifiés 3150 Ingénieurs et cadres de bureau d’études, de méthodes ou de fabrication 1600 Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité 1600 Opérateurs d’usinage des métaux 1600 Mécaniciens en maintenance, entretien, réparation 1300 Agents de maîtrise en fabrication 900 Mécaniciens ajusteurs 850 Monteurs d’ensembles mécaniques 600 Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication 530 Dessinateurs en construction mécanique et travail des métaux 450 Régleurs d’équipements de fabrication 450 Autres artisans 300 Agents de maîtrise en maintenance et installation 200 Autres ouvriers qualifiés Commerce et réparation automobile 2900 Mécaniciens en maintenance, entretien, réparation 1500 Artisans mécaniciens réparateurs d’automobiles 400 Agents de maîtrise en maintenance et installation 350 Ingénieurs et cadres de bureau d’études, de méthodes ou de fabrication 100 Ouvriers non qualifiés 100 Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité Services aux entreprises, transports et construction 1400 Ouvriers non qualifiés 1000 Mécaniciens en maintenance, entretien, réparation 800 Ingénieurs et cadres de bureau d’études, de méthodes ou de fabrication 500 Agents de maîtrise en fabrication 400 Dessinateurs en construction mécanique et travail des métaux 300 Agents de maîtrise en maintenance et installation 250 Opérateurs d’usinage des métaux 200 Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité 175 Monteurs d’ensembles mécaniques Divers, dont administration publique 500 Agents de maîtrise en fabrication 400 Mécaniciens en maintenance, entretien, réparation 350 Ingénieurs et cadres de bureau d’études, de méthodes ou de fabrication 200 Ouvriers non qualifiés 150 Autres artisans 58 % d’entre eux travaillent dans l’industrie : prioritairement, dans la fabrication de machines et équi- pements, puis dans la fabrication de matériels de transport et le travail des métaux. Ces métiers s’exercent aussi dans toutes les autres industries, puisqu’elles utilisent toutes machines et lignes de production automatisées (papier carton, alimentaire, caoutchouc et plastiques, textile, travail du bois…) La mécanique automobile (commerce et réparation) tient aussi une place non négligeable. On y trouve les deux tiers des artisans de ce secteur. On trouve aussi 18 % de ces emplois dans les services aux entreprises (qui, pour une part, sont les emplois intérimaires de l’industrie), ainsi que dans les transports (pour l’entretien des véhicules) et la construction (pour l’entretien des engins de chantier). © Jérôme Pallé/ONISEP 1 5 % 1 7 % 1 1 % 1 5 % 1 8 % 1 8 % 7 % En % des actifs occupés dans ces métiers en Poitou-Charentes 4,4 % de la population active régionale Qui sont-ils ? 12 % de femmes, mais une évolution vers les postes les plus qualifiés Des ouvriers non qualifiés de moins en moins nombreux Seul un salarié sur cinq n’est pas qualifié, et leur nombre est en baisse constante. Il s’agit de postes en production, dans les fonctions de mon- tage et d’assemblage, ainsi qu’en mécanique et réparation automobile, dans les services rapides d’entretien courant. Une forte proportion de ces emplois correspond à des contrats de courte durée. Ces postes sont également accessibles aux jeunes titulaires d’un CAP , mais la for- mation continue devient indispensable ensuite pour pouvoir évoluer dans l’emploi. D’ores et déjà, une majorité de personnes qualifiées ou très qualifiées Les besoins des entreprises évoluent vers des personnels de plus en plus qualifiés, autonomes, et aptes à se former en permanence dans l’emploi, pour suivre les évolutions technologiques rapides. Pour les ouvriers qualifiés de l’industrie, le Bac Pro est souvent considéré comme le niveau minimum requis. Les techniciens, chargés de gérer les productions ou d’assurer les maintenances, ainsi que les dessinateurs, sont recrutés au niveau Bac + 2 (BTS ou DUT). Les ingénieurs et cadres sont peu représentés en Poitou-Charentes, car leur activité de recherche développement est plutôt située dans les sièges sociaux des grandes entreprises, souvent hors région. Ils sont recrutés aux niveaux I ou II : diplôme d’ingénieur ou Licence professionnelle. Il s’agit de métiers traditionnellement masculins. Aujourd’hui, par l’automatisation des tâches, la pénibilité du travail s’est pourtant fortement réduite. Cette situation évolue : même si les femmes sont plus nombreuses dans les emplois non qualifiés, leur nombre augmente parmi les techniciens et les ingénieurs. D’ailleurs, elles sont plus nombreuses qu’autrefois à se former dans ces métiers. Ainsi, en 2014, 9% des jeunes sortis des formations diplômantes de niveaux III et plus étaient des femmes. Place des femmes dans les principaux métiers du secteur : Ouvriers non qualifiés de montage, de contrôle, en mécanique Mécaniciens ajusteurs qualifiés Agents de maîtrise en fabrication en industries légères Ingénieurs et cadres, tous confondus Techniciens en mécanique et chaudronnerie Agents de maîtrise en fabrication mécanique Artisans mécaniciens réparateurs d’automobiles Ouvriers non qualifiés Ouvriers qualifiés Artisans Agents de maîtrise Techniciens Ingénieurs et cadres 20 % 11 % 11 % 15 % 8 % 35 % Les catégories d’emploi 18% 18% 26% 18% 13% 13% 10% Femmes Hommes Innover en permanence pour résister à la concurrence internationale Aux 19e et 20e siècles, la mécanique constituait l’essentiel des savoirs et des compétences industrielles. Aujourd’hui, elle reste une activité présente dans presque tous les secteurs de l’industrie, tant par la production de machines (industrie mécanique), que par l’utilisation et le maintien en état de ces machines pour produire (activités industrielles). Elle est donc soumise aux règles de la concurrence internationale propres à l’industrie, avec des ris- ques de délocalisation vers les pays industriels émergents qui disposent d’une main d’œuvre moins coûteuse et qui modernisent leurs outils de production. Elle doit aussi s’adapter aux évolutions technologiques : découverte de nouveaux matériaux, déve- loppement de l’électronique et de l’informatique, importance des contraintes réglementaires, liées par exemple à la sécurité, ou au développement durable (lutte antipollution, réduction de la consommation, nouvelles énergies, recyclage). Aussi, pour se maintenir et se développer, l’industrie mécanique française doit se placer à l’avant-garde technologique, en s’orientant vers des productions à haute valeur ajoutée, utilisant des technologies innovantes, sans cesse renouvelées. Elle doit aussi rester compétitive, par des coûts de production réduits au minimum. Des effets sur les métiers et sur l’organisation du travail Adaptation aux changements rapides de production Les ateliers se réorganisent autour de machines à forte automatisation et informatisation, qui sont capables de rectifier des pièces et même de changer et choisir leurs outils. La logistique se développe et s’affine pour l’approvisionnement des postes de production au moindre coût, au bon moment, en quantité nécessaire, notamment grâce aux EDI (échanges de données informatiques) entre donneurs d’ordre et sous-traitants. Réorganisation de l’outil industriel Les constructeurs s’appuient désormais sur toute une chaîne d’entre- prises sous-traitantes. Par exemple, les constructeurs automobiles centrent leur production sur la fabrication des châssis de véhicule, sur la conception et la fabrication des moteurs et d e s boîtes de vitesses, et sur le montage assem- blage des véhicules et leur commercia- lisation. Pour le reste, ils font appel à une cascade d’entreprises sous- traitantes. Ainsi, les équipe- mentiers leur fournissent des blocs homogènes comme les tableaux de bord, après avoir sous- traité eux-mêmes avec des entreprises spécialis- tes des composants électro- niques, de la plasturgie, de la métallurgie… Mécaniques et automatismes : des métiers toujours plus qualifiés … Complexification des métiers, élévation des qualifications Les longues files de production « à la chaîne », ont été remplacées par de petites équipes autonomes d’une vingtaine de personnes. On note une redistribution des tâches, un décloisonnement des métiers, qui nécessite à la fois polyvalence et polycompétence, pour pouvoir assurer des activités différen- tes, mais aussi être capable de suivre l’en- semble d’une chaîne de production, avec toujours l’objectif « zéro défaut ». Cela suppose de la part des personnels de production des compétences techniques élevées, assorties de qualités multiples (autonomie, adaptabilité, polyvalence, responsabilité), et la capacité d’apprendre tout au long de leur carrière pro- fessionnelle. En conséquence, les niveaux de qualification requis s’élèvent. Investissements dans la conception et la recherche, et dans l’outil de production Les ingénieurs des services d’étude ou de recherche sont à l’ori- gine des innovations. Ils sont peu nombreux en région, car le plus souvent situés auprès du siège social des grandes entreprises. Maintien des flux de production grâce à la maintenance La maintenance est désormais une activité hautement stratégique pour l’entreprise. Aussi bien pour les véhicules que pour les équipements industriels, la maintenance préventive permet d’optimiser les coûts en évitant les interruptions des machines et donc des flux de production. Qu’elle soit préventive ou curative (réparations), c’est une activité de proxi- mité, donc peu délocalisable. Exigences commerciales et économiques Dans la réparation automobile, les particuliers demandent des prestations de service, et des interventions dans des délais minimum. La relation uploads/Industriel/ carnet-metier-gfe06.pdf

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