Cessez d’être gentil soyez vrai DISTRIBUTEUR EXCLUSIF: Pour le Canada et les Ét
Cessez d’être gentil soyez vrai DISTRIBUTEUR EXCLUSIF: Pour le Canada et les États-Unis: MESSAGERIES ADP* 2315, rue de la Province Longueuil, Québec J4G 1G4 T éléphone: 450-640-1237 T élécopieur: 450-674-6237 Internet: www.messageries-adp.com *filiale du Groupe Sogides inc., filiale de Quebecor Media inc. Pour la France et les autres pays: INTERFORUM editis Immeuble Paryseine, 3, allée de la Seine 94854 Ivry CEDEX T éléphone: 33 (0) 1 49 59 11 56/91 T élécopieur: 33 (0) 1 49 59 11 33 Service commandes France Métropolitaine T éléphone: 33 (0) 2 38 32 71 00 T élécopieur: 33 (0) 2 38 32 71 28 Internet: www.interforum.fr Service commandes Export – DOM-TOM T élécopieur: 33 (0) 2 38 32 78 86 Internet: www.interforum.fr Courriel: cdes-export@interforum.fr Pour la Suisse: INTERFORUM editis SUISSE Case postale 69 – CH 1701 Fribourg – Suisse T éléphone: 41 (0) 26 460 80 60 T élécopieur: 41 (0) 26 460 80 68 Internet: www.interforumsuisse.ch Courriel:office@interforumsuisse.ch Distributeur: OLF S.A. ZI. 3, Corminboeuf Case postale 1061 – CH 1701 Fribourg – Suisse Commandes: T éléphone: 41 (0) 26 467 53 33 T élécopieur: 41 (0) 26 467 54 66 Internet: www.olf.ch Courriel: information@olf.ch Pour la Belgique et le Luxembourg: INTERFORUM BENELUX S.A. Fond Jean-Pâques, 6 B-1348 Louvain-La-Neuve T éléphone: 32 (0) 10 42 03 20 T élécopieur: 32 (0) 10 41 20 24 Internet:www.interforum.be Courriel: info@interforum.be 03-13 © 2001, Les Éditions de l’Homme, division du Groupe Sogides inc., filiale de Québecor Média inc. (Montréal, Québec) T ous droits réservés Dépôt légal: 2001 Bibliothèque et Archives nationales du Québec ISBN 978-2-7619-3505-0 Je volette de perchoir en perchoir dans une cage de plus en plus petite dont la porte est ouverte, grande ouverte. GYULA ILLYES (Poète hongrois, 1902-1983) Mon histoire commence le jour où j’ai décidé de ne plus vivre ma vie comme on remonte un escalator qui descend. PASCAL DE DUVE (Poète belge, 1964-1993) M Remerciements a reconnaissance va tout d’abord à Marshall Rosenberg avec qui je me suis formé à la communication non violente (CNV). La rencontre de Marshall et de ce qu’il enseigne m’a rendu vivant alors que j’étais en train de devenir a nice dead person! Par sa clarté, sa cohérence et son intégrité, ce processus de compréhension de soi et de l’autre a contribué à changer fondamentalement ma vie professionnelle et ma vie affective. Ma reconnaissance va ensuite à Anne Bourrit, formatrice en communication non violente avec qui j’ai eu la chance de décoder et de clarifier en moi des enjeux fondamentaux qui me rendaient la vie bien difficile. Valérie, ma femme, et moi la portons chèrement dans nos cœurs. Ma reconnaissance va également et profondément à Guy Corneau pour sa préface et pour son constant encouragement à écrire ce livre. Au cours des nombreuses années de travail et d’amitié partagés, j’ai été touché et inspiré par sa grande bienveillance pour l’être humain et par sa foi dans la Vie. Il m’a communiqué son goût de traduire dans un langage simple des enjeux psychologiques qui peuvent paraître compliqués et de contribuer ainsi à ce que chacun puisse, par une meilleure compréhension et un plus grand amour de soi, devenir vraiment cocréateur de sa vie. Ma reconnaissance va aussi à Pierre Bernard Velge, fondateur et animateur de l’ASBL Flics et Voyous, pour m’avoir, dans le travail avec les jeunes en difficulté que j’ai pratiqué avec lui durant plus de dix ans, éveillé à l’écoute du cœur: écouter sans juger, écouter pour comprendre et aimer davantage. Ma reconnaissance va certainement à toutes les personnes qui m’offrent leur confiance à l’occasion de séminaires, d’entretiens particuliers ou de conférences. C’est grâce à l’authenticité de nos rencontres et à la beauté des transformations vécues qu’est né le projet de ce livre. Enfin, ma reconnaissance va aussi à toutes les formatrices et les formateurs en CNV de Suisse, de France et de Belgique avec qui j’ai l’occasion de travailler, pour leur amitié et leur soutien. Je suis également infiniment reconnaissant à Liliane Magi pour son patient décryptage de mes notes manuscrites. À Valérie et à nos enfants Camille et Anna, avec amour et respect. E PRÉFACE Cesser d’être gentil pour être vrai xprimer sa vérité dans le respect d’autrui et dans le respect de ce que l’on est, voilà le projet auquel nous convie Thomas d’Ansembourg. C’est l’invitation qu’il nous lance dans ce livre en nous proposant une véritable plongée au cœur de notre façon de dialoguer avec nous- même et avec les autres. Nous y apprenons comment reprogrammer notre façon de nous exprimer, notre façon de nous dire. Au terme de cette démarche, il y a la joie d’être plus près des autres et plus près de soi, il y a le bonheur d’être ouvert aux autres. Et au cœur de cette démarche, il y a la possibilité de renoncer aux confusions accommodantes dont nous nous contentons bien souvent au lieu d’accéder à un univers de choix et de liberté. Quel beau projet et quel programme! pourrait-on ajouter. Avec des airs de ne pas y toucher ou de n’effleurer que la surface des choses, c’est-à-dire ce que l’on communique à l’extérieur de soi, la méthode proposée par Thomas d’Ansembourg remet en question l’édifice psychologique de chacun. Entreprise exigeante, car pour arriver à énoncer clairement ce qui se vit en nous, il faut débusquer bien des conditionnements inconscients. Entreprise révolutionnaire, car chemin faisant, nous découvrirons que notre projet de nous dire clairement expose notre vulnérabilité, éprouve notre orgueil. Projet bouleversant, car il met en évidence notre propension à laisser les choses telles qu’elles sont, de peur de déranger les autres, de peur aussi que les autres nous dérangent à leur tour si nous osons parler vraiment. Projet provocant et stimulant, car il invite chacun à travailler à son propre changement plutôt que d’attendre que l’autre change. J’ai compris tout le potentiel de la communication non violente alors que je voyageais dans le désert du Sahara. Assisté de Jean-Marie Delacroix, j’y guidais un groupe de vingt-quatre hommes qui participaient à un atelier intitulé La flamme intérieure. Acquiesçant à la suggestion de Thomas d’Ansembourg, j’avais accepté d’engager des jeunes de l’association Flics et Voyous et quelques-uns de leurs animateurs adultes pour nous assurer l’assistance technique au cours de cette aventure. J’avais connu cette association qui s’occupe de jeunes de la rue quelques années auparavant. Pierre-Bernard Velge, son instigateur, et son bras droit, Thomas d’Ansembourg, m’avaient alors invité à les joindre à titre de conseiller psychologique pour une expédition dans le désert à laquelle participaient des jeunes en difficulté. Je les avais donc engagés pour nous accompagner dans notre atelier et m’étais pris au jeu de cette aventure qui visait leur réintégration sociale. Je m’étais pris au jeu, mais je commençai à le regretter lorsqu’un jeune de l’équipe technique en vint à menacer un adulte avec un couteau. À des heures de route de toute civilisation, l’horreur venait de montrer le bout de son nez. Je ne voulais absolument pas mettre en danger les personnes de mon groupe et je n’envisageai qu’une solution: rapatrier les fauteurs de trouble le plus vite possible. En réalité, c’était une manière facile de me débarrasser du problème. Je mis Thomas au fait de mes intentions. Sans rejeter ma proposition, il me demanda quelques heures de sursis. De longs palabres eurent lieu sur la dune, un peu à l’écart du campement. Et, à mon grand étonnement, au terme des discussions, l’unité avait été refaite au sein de l’équipe d’assistance. D’ailleurs, aucun problème ne vint plus ensuite entraver la bonne marche du voyage. T out en admirant la patience de Thomas, je me disais que la technique de communication non violente qu’il utilisait valait la peine d’être étudiée. Par la suite, Thomas d’Ansembourg est devenu un assistant et un collaborateur régulier à mes ateliers. Au sein de l’association Cœur.com, je fais souvent appel à lui pour régler des situations délicates. J’ai suivi son atelier d’introduction à la communication non violente et les principes de base de cette discipline sont devenus ceux de mes séminaires. Pourquoi? Parce que je me suis rendu compte que la plupart d’entre nous, moi le premier, en sommes encore aux balbutiements lorsque nous tentons de communiquer. Nous sommes habitués à évaluer les autres, à les juger et à les étiqueter sans leur révéler quels sont nos propres sentiments, sans oser nous dire. En effet, qui, parmi nous, peut se vanter de faire l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent ses jugements avant de les énoncer? Qui prend la peine d’identifier et de nommer les besoins qui ont été refoulés et camouflés derrière les mots que nous prononçons? Qui tente de faire des demandes réalistes et négociables dans ses rapports avec les autres? Cette manière de communiquer, fondée sur des demandes réalistes et négociables, est d’autant plus intéressante à mon sens qu’elle vient compléter ce que d’autres méthodes, notamment celles de Salomé et de Gordon, ont déjà proposé. T outes soulignent avec justesse la nécessité que nous avons d’apprendre à parler au «je» à partir de notre propre expérience de vie et uploads/Industriel/ cessez-d-x27-etre-gentil-soyez-vrai 1 .pdf
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- Publié le Apv 14, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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