Chapitre 2 Crise en France (dernière correction) La crise en France dans le sec

Chapitre 2 Crise en France (dernière correction) La crise en France dans le secteur d’automobile a débuté par une forte production amplifiée d’une régression considérable des ventes voire de mévente des véhicules. En effet les industries ayant surpassé leur capacité de production n’ont pas pu adapter la production à la demande qui était devenue négligeable voire inexistante. Les entreprises du secteur vont voir leurs chiffres d’affaire brutalement dégringoler et feront face à des charges fixes énormes et la pression des ouvriers et personnels. Cette crise qui s’annonce féroce va générer une crise globale qui aurait touché toute l’économie de la France. A) Crise en France origines 1) Origine de la première crise de l’automobile https://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/03/03/toute-la-filiere- automobile-est-touchee-de-plein-fouet_1162659_1101386.html#:~:text=Confront %C3%A9s%2C%20au%20cours%20de%20la,ont%20vu%20leurs%20ventes%20d %C3%A9gringoler. L’industrie automobile européenne traverse une crise sans précédent. Plus grave que celle de 1992 car, cette fois, elle concerne à la fois l'offre et la demande. "Le pire est en train de se passer", s'alarme Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan. En outre les industries ont atteint le seuil qualifié de la surproduction, il y avait non seulement une offre excessive des véhicules mais on observe aussi une baisse sérieuse de la demande. De plus avec les minuscules demandes qui se faisaient, les demandeurs exigeaient des possibilités de payement sur des échéances parfois longues. Il faut noter que les employés des diverses entreprises d’automobile vont participer à des retards de salaires et à des licenciements, la majorité sont propulsés à nouveau au chômage. A petit feu cette crise a affecté tous les secteurs d’activité et devient une crise générale en France. Chômage, arrêt d’activité, récession, diminution des exportations … les caractéristiques de cette crise. L'écroulement de la demande va commencer à avoir des effets visibles sur l'emploi dans un secteur qui totalise, en Europe, vingt deux millions (22) d'emplois directs et dix (10) millions d'emplois indirects. En 2009, PSA Peugeot Citroën va supprimer onze (11) mille emplois, Renault 9 000. Volkswagen, le premier constructeur européen, ne renouvellera pas ses 16 500 intérimaires. Toute la filière automobile est touchée de plein fouet ; les usines fermées, emplois supprimés, les projets gelés, les équipementiers étranglés .Pas un domaine n'est épargné par la crise. La question est de savoir qui survivra au marasme. La demande s'écroule, les prévisions de ventes en Europe pour 2009 sont inquiétantes : le marché devrait fléchir de 15 % à 20 %, après une chute de 7,8 % en 2008 à 14,7 millions d'unités. En janvier, les ventes de voitures neuves ont connu le pire depuis 1989, avec un effondrement de 27 %. Dans certains pays, c'est le marasme : - 41,6 % en Espagne, - 32,6 % en Italie il en est de même plusieurs pays. Toutefois le ciel est légèrement moins noir en France, où la baisse n'a été "que" de 7,9 %, grâce à la prime à la casse. Les stocks évoluèrent à un niveau surabondant ; confrontés au cours de la première partie de l'année 2008 à la flambée du prix du baril de pétrole, puis au ralentissement économique et enfin à la crise financière, les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes dégringoler. Face à une baisse de leur pouvoir d'achat, les consommateurs qui souhaitaient changer leur voiture ont décidé de surseoir. Dans un climat de crise, la voiture est le premier achat que les consommateurs repoussent. Parallèlement, les banques ont restreint les crédits, freinant un peu plus les ventes. A partir de juin, les carnets de commandes ont commencé à se vider. Les stocks de voitures ont augmenté dangereusement sur les parkings des usines et chez les concessionnaires. On estime à deux millions de véhicules les surcapacités de production en Europe. 2) Origine de la crise récente du secteur automobile https://www.bretagne-conseil.fr/2021/05/01/covid-19-quel-impact-sur-le-marche-de- lautomobile/ La crise sanitaire mondiale causée par l’épidémie de Covid-19 a eu des conséquences directes sur certains secteurs d’activité. C’est notamment le cas de l’automobile, où plusieurs constructeurs ont affiché des résultats très inquiétants. Cette crise serait la plus pire de toutes les crises qu’a connu le marché d’automobile. En France, dans le secteur d’automobile, elle s’est manifestée par une baisse énorme de chiffres d’affaire des industries en place. En effet le 17 mars 2020 a marqué le début des restrictions de déplacements, avec le premier confinement destiné à lutter contre l’épidémie de Covid-19, et de nombreux secteurs se sont vus fortement impactés par les diverses mesures prises par le gouvernement au fil des 12 derniers mois. L’année de la crise pandémique, était une année marquée par une baisse de l’utilisation des véhicules. Avec une baisse significative des déplacements et de l’utilisation des moyens motorisés, le secteur automobile n’a pas tardé à en ressentir les conséquences. Alors que de plus en plus de concessionnaires proposent un essai avant l’achat, la fermeture des points de ventes pendant le confinement a constitué un obstacle supplémentaire aux ventes. Même si le gouvernement s’est engagé aux côtés des constructeurs et des concessionnaires en prolongeant les primes pour l’achat de véhicules hybrides et électriques, le secteur a connu une baisse considérable de ses ventes. La prime à la conversion pouvant atteindre les 5000 € dans le cadre d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable ainsi que le bonus écologique pouvant aller jusqu’à 27% du prix du véhicule semblaient pourtant prometteurs pour les ventes. Cette crise entraîne une hausse du taux de chômage. Les pertes d'emplois riment avec une perte de revenu et une diminution des dépenses. La croissance des entreprises ralentit, ou devient même négative dans certains cas. En outre les ventes de véhicules neufs et d’occasion en chute libre ; les professionnels du secteur s’étaient préparés à un premier semestre douloureux, mais pariaient sur un redécollage au second semestre. Redécollage qui n’a pas eu lieu avec l’annonce d’un second confinement à l’automne. Ainsi, d’après le comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), au mois de novembre 2020, les ventes de voitures neuves ont chuté de 70% alors même que celles des voitures d’occasion ont baissé de 90%. Au cours des deux premiers mois de 2021, le secteur automobile affiche un recul de 20,95% et ce sont les constructeurs français qui sont le plus impactés avec un recul de 24,42%, tandis que les marques étrangères n’enregistrent que 15,56% de recul. Le couvre-feu à 18 heures sonne comme le coup de grâce pour les concessionnaires, qui peinent à conclure des ventes sur les horaires de travail. Ce couvre-feu représente une à deux heures de vente perdues chaque soir, mais aussi pendant les week-ends, c’est une part considérable des opportunités de vente qui disparaît. La disparition des particuliers chez les concessionnaires. Les particuliers représentent 45% des immatriculations mais la situation causera une baisse malheureuse de 20,95% des immatriculations sur février 2021, en comparaison avec février 2020. Alors que le marché de l’automobile peine à retrouver son régime initial, l’analyse des préoccupations des consommateurs semble plus que jamais essentielle. B-Solutions Comme les usines ne tournent plus, pour réduire leurs stocks, les constructeurs commencent par supprimer des équipes sur les lignes de fabrication, puis renvoient leurs intérimaires, ne renouvellent pas les salariés en CDD. Puis comme cela ne suffit pas, ils rallongent les congés de Noël et ferment les usines pendant plusieurs semaines. Renault, Mercedes, Daimler, Fiat, PSA, et même Toyota... aucun constructeur n'a échappé à ce mouvement. Une première ! Les industries automobiles pour faire face à la situation, sont amenées à réduire systématiquement leurs productions. C’est ainsi que Renault a réduit de 45 % sa production mondiale et de 50 % sa production européenne au quatrième trimestre 2008, et la baisse va se poursuivre au premier semestre 2009. Le constructeur français entend réduire encore ses stocks de 100 000 voitures. Même Porsche, qui a annoncé le meilleur résultat de son histoire, fermera son usine principale de Zuffenhausen, près de Stuttgart, pour dix-neuf. Christian Streiff, le patron de PSA Peugeot Citroën, a prévenu : "Le premier semestre sera extrêmement difficile avec des coupures de production et des baisses de marché. Nous allons encore réduire nos stocks et baisser notre production de 20% à 30%. Les entreprises du secteur pour ont dû miser sur de nouvelles politiques et stratégies pour encourager les ventes, renforcer les ateliers de ventes avec des experts du domaine. En Europe, 80 % des véhicules sont financés à crédit. Avec la baisse des ventes, les constructeurs ont d'autant plus besoin de trésorerie pour gérer le quotidien. Les banques proposent des crédits mais à des taux jugés inacceptables par les constructeurs : « A 10 % ou 11 % de taux d’intérêt, mais ce n’est franchement pas possible. Quant aux crédits à 8 %, voire 9 %, il n'y en a pas, affirmait Patrick Pelata, directeur général de Renault », lors de la présentation des résultats du groupe début février. Des équipementiers étranglés par la chute de leur liquidation voire l’interruption de leurs commandes ont suspendu les heures supplémentaires et ont dû réduire le nombre des employés. En France, près de 7000 emplois ont été supprimés depuis le début de l'année chez les sous-traitants. A Bruxelles, la direction générale de l'emploi prévoit uploads/Industriel/ chap-crise-en-france-derniere-correction.pdf

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