1 Mr Guerroudj Chargé du TP Informatique II, Groupes (B1, B6, A1, A4): Chapitre

1 Mr Guerroudj Chargé du TP Informatique II, Groupes (B1, B6, A1, A4): Chapitre 1 : Introduction au langage de programmation Pascal 1. Écrire un programme Programmer consiste à écrire une suite d'ordres appelés instructions que l'ordinateur devra exécuter lorsqu'on le lui demandera. Pour écrire un programme (suite d'instructions), on utilise un environnement de développement intégré (ou IDE: « integrated development environment » en anglais) constitué d'un éditeur de texte (traitement de texte simplifié), d'un compilateur (traducteur en langage machine) et d'un gestionnaire d'exécution (pour vérifier le fonctionnement du programme). Nous utiliserons donc l'IDE nommé TurboPascal. Lancez le programme TurboPascal. L'IDE s'ouvre directement sur l'éditeur; on peut maintenant écrire le programme souhaité. Le principe de la création d'un programme est le suivant:  demander à l'utilisateur de saisir des données,  traiter les données (i.e. effectuer des calculs sur ces données),  afficher les résultats du traitement. Il s'agit, pour cela, d'utiliser un langage simultanément compréhensible par un humain (le programmeur) et par la machine. Le langage utilisé cette année est le langage Pascal (langage créé initialement pour l'apprentissage de la programmation) qui est très proche de celui de vos calculatrices et dont les instructions essentielles sont en anglais. Ouvrez un nouveau document (Fichier/Nouveau) puis recopier exactement le programme suivant: PROGRAM mon premier programme ; VAR m,n : integer ; BEGIN write('Donner un premier nombre entier : ') ; readln(m) write('Donner un second nombre entier : ') ; readln(n) ; writeln('Somme : ',m+n,' Différence : ',m-n) ; writeln('Produit : ',m*n,' Quotient : ',m/n) ; writeln('Quotient entier : ',m DIV n,' Reste : ',m MOD n) ; END ; 1.2 La sauvegarde Avant toute nouvelle manoeuvre, il est fondamental de sauvegarder votre programme (nul n'est à l'abri d'une coupure de courant). Nous sauvegarderons toujours nos documents sur une clé USB dans le répertoire créé à cet effet:  cliquez sur File / Save (ou bien appuyer sur la touche F2),  donnez un nom sans accent, ni espace, ni point relativement explicite, comme par exemple CH1_1.PAS (pour chapitre 1, paragraphe 1; l'extension .PAS est facultative). 1.3 La compilation Le programme étant écrit, on cherche à le faire exécuter par la machine. Pour cela, l'ordinateur doit tout d'abord le compiler, c'est à dire le traduire dans un langage totalement compréhensible par le processeur; on clique successivement sur : Compile / Compile. Vous constatez donc qu'un bandeau rouge contenant un message d'erreur apparaît en haut de la fenêtre, lisez et traduisez le texte du message (en anglais…). On corrige cette erreur en remplaçant : PROGRAM mon premier programme ; par: PROGRAM mon_premier_programme ; 2 Mr Guerroudj Chargé du TP Informatique II, Groupes (B1, B6, A1, A4): ou bien par: PROGRAM MonPremierProgramme ; Puisque le nom du programme doit être d'un seul tenant. On relance la compilation et là encore elle provoque une erreur (« ; expected ») car il manque un « ; » à la fin de la ligne qui précède le numéro de ligne indiqué. Une troisième compilation s'arrête car la machine n'a pas trouvé la fin du progamme (elle cherche autre chose à compiler mais ne trouve plus rien). La correction à apporter consiste à remplacer: END ; par: END. le « . » marquant la fin du programme. Une dernière compilation s'effectue sans erreur. Vous remarquez donc que toutes les erreurs doivent être corrigées et que la machine est très pointilleuse sur l'orthographe. 1.4 L'exécution On peut ensuite l'exécuter : on clique sur Run. Vous êtes désormais sur l'écran de « travail » du programme. Saisissez les valeurs 40000 et 20000 et constatez que vous revenez à l'écran d'édition. En fait, il s'est passé quelque chose mais cela s'est déroulé trop vite pour votre oeil. Pour visualiser les résultats, il suffit appuyer sur Alt+F5. L'idéal pour éviter que ce désagrément ne se reproduise est d'insérer systématiquement en avant dernière ligne de chaque programme l'instruction: readln ; puis de recompiler de réexécuter. Vous visualisez désormais des résultats qui sont tout particulièrement farfelus. Ce n'est ni tout à fait de votre faute ni tout à fait celle de l'ordinateur. Ces bizarreries seront expliquées au chapitre 2. Vous pouvez lancer une nouvelle exécution avec les valeurs 100 et 23, tout rentrera dans l'ordre. Remarque fondamentale: lorsque vous écrivez le programme dans l'éditeur de texte, vous jouez le rôle de la machine ; lorsque vous testez votre programme, vous êtes un simple utilisateur qui ne sait pas nécessairement comment le programme fonctionne. Les instructions readln et writeln (lire et écrire) s'interprètent donc au sens de la machine et non au sens de l'utilisateur (c'est la machine qui lit et écrit). 1.5 Quelques commentaires Le programme définitif est donc le suivant: PROGRAM mon_premier_programme ; VAR m,n : integer ; BEGIN write('Donner un premier nombre : ') ; readln(m) ; write('Donner un second nombre : ') ; readln(n) ; writeln('Somme : ',m+n,' Différence : ',m-n) ; writeln('Produit : ',m*n,' Quotient : ',m/n) ; writeln('Quotient entier : ',m DIV n,' Reste : ',m MOD n) ; readln ; END. 3 Mr Guerroudj Chargé du TP Informatique II, Groupes (B1, B6, A1, A4):  La première ligne consiste à donner un nom au programme (sans espace, sans accent, sans symbole diacritique). Elle est constituée d'une instruction et se termine par un « ; » comme toute instruction. Cette ligne est facultative.  La deuxième ligne est la ligne de déclaration des variables globales (celles qui peuvent être utilisées partout entre leur déclaration et la dernière ligne) dont le programme aura besoin. Cette ligne est fondamentale. Elle donne des noms (i.e. des références) à des zones de stockage de données numériques ou non numériques dans la mémoire vive de l'ordinateur et précise la nature de l'objet stocké, ce que l'on appelle le type en informatique. Ici, la ligne se traduit en langage mathématique par la phrase « Soit m et n deux entiers relatifs ». Remarquez la présence du « ; » qui marque la fin de l'instruction.  La ligne 3 marque le début du programme. Ce n'est pas une instruction (mais plutôt une balise), donc pas de « ; » en fin de ligne.  La ligne 4 est composée de deux instructions (chacune se terminant par un « ; »). La première donne l'ordre (write) à l'ordinateur d'écrire à l'écran le message se situant entre les apostrophes et de laisser le curseur à la suite de ce qu'il a affiché. La seconde donne l'ordre (readln) à l'ordinateur de lire le nombre écrit par l'utilisateur au clavier, de placer ce nombre dans la case mémoire référencée « m » et de placer le curseur en début de ligne suivante. Attention, aucune vérification d'orthographe ou de grammaire n'est effectuée par le compilateur dans les messages que l'ordinateur doit afficher.  La ligne 5 est du même acabit que la 4.  La ligne 6 est formée d'une unique instruction (writeln) donnant l'ordre d'afficher quatre informations à l'écran les unes à la suite des autres (sans les séparer par des espaces) et de placer le curseur en début de ligne suivante. Les quatre informations (séparées par des « , ») sont constituées d'un message, du résultat d'une opération sur des valeurs de variables (le contenu de la zone référencée), d'un second message et d'un autre résultat d'opération.  Les lignes 7 et 8 sont du même acabit que la 6. Remarquez toutefois la présence d'opérations particulières (DIV et MOD) dont le commentaire qui précède explique la nature (par exemple donc 12 DIV 8 = 1 et 12 MOD 8 = 4).  La ligne 9 permet à l'utilisateur du programme de lire tranquillement ses résultats. Lorsqu'il a terminé, il doit appuyer sur « Enter » pour valider la fin du travail.  La ligne 10 indique au compilateur la fin du programme (c'est encore une balise). Pour le moment, la syntaxe générale d'un programme en langage Pascal est: PROGRAM nom_de_programme ; {aucun espace ni symbole diacritique} VAR liste_des_variables_de_type_entier : integer ; {, comme séparateur} liste_des_variables_de_type_réel : real ; {, comme séparateur} autres_variables : autres_types ; BEGIN {début du programme, là où commence l'exécution} {saisie des données} instructions_des_saisies ; {au moins un readln()} 4 Mr Guerroudj Chargé du TP Informatique II, Groupes (B1, B6, A1, A4): {traitement des données} instructions_de_traitement ; {des calculs en règle générale} {affichage des résultats, éventuellement au cours du traitement} instructions_des_affichages {au moins un writeln()} readln ; {pour prendre le temps de lire les résultats} END. {un point pour terminer la compilation} Une dernière remarque : en Pascal, on place entre accolades tous les commentaires jugés utiles par le programmeur pour qu'il puisse faire comprendre ses choix de programmation et qu'il puisse se remettre rapidement dans son programme après l'avoir laissé de côté quelques temps. Exercices Exercice 1.1 Écrire un programme qui: 1. affiche le message « Donnez-moi votre âge : », 2. attend que l'utilisateur donne son âge, 3. affiche le message « Précisez-moi l'année actuelle : », 4. attend que l'utilisateur donne l'année en cours, 5. affiche le message « Votre année de uploads/Industriel/ chapitre-1pascal.pdf

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