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www.conegan.com 25, route de la Trésorerie - 62126 WIMILLE Tél. + 33 (0)3 21 99 01 61 Mail : contact@conegan.com • Mise en sachet • Mise sous vide • Skin pack • Film rétractable • Décongélation • Mise en barquette • Surgélation IQF • Découpe robotisée Conditionnement et valorisation de produits surgelés Chaque mois au cœur de l’actualité conchylicole numéros + Spécial coquillages (en version numérique) Plus de 20 % de remise n 10 79 € Formule DUO papier + numérique Pour vous abonner, contactez notre service - Tél. 02 23 35 59 43 - e-mail : abonnement@infomer.fr PRODUITS DE LA MER N°190 MARS 2019 ❘ 43 ❘ Dossier ❘ EMBALLAGE De la mer à l’assiette, le poisson requiert des conditions particulières pour traverser toute la filière jusqu’au consommateur. L’emballage doit répondre à plusieurs contraintes : froid, étanchéité, conservation, recyclabilité, attractivité, solidité, écoconception… Dossier : Benoît LOBEZ On s’emballe ! CONDITIONNEMENT pour le congelé : livré à plat, il néces- site dix à quinze fois moins de place pour son transport ou son stockage. De sur- croît, les transformateurs éloignés d’un centre halieutique comme Boulogne ou Lorient ne sont pas ravitaillés quotidien- nement par les fournisseurs de PSE et se trouvent confrontés au renfor- cement des obligations concernant le stockage d’emballages d’origine pétro- chimique hautement inflammables. Pour les produits finis, c’est à d’autres exigences qu’il faut répondre : la trans- parence pour une présentation appétis- sante, le poids, l’efficacité et la durabi- lité. Ainsi, la date limite de conservation est devenue un critère d’apprécia- tion primordial. La barquette opercu- lable sous atmosphère protectrice a été conçue dans ce but, en remplaçant l’air naturellement chargé en bactéries par un gaz non contaminé comme l’azote. Une meilleure mise sous vide permet désormais de repousser davantage la DLC, sans ajout de conservateur, tout en offrant un look attrayant grâce à l’effet skin. n L es produits de la mer s’emballent dès la production jusqu’à leur pré- sentation sur les étals ou les rayons. Mais de la première commercialisa- tion à la vente finale, les enjeux sont très différents. D’un côté, la caisse en polysty- rène règne encore en maître, même si elle pose question. De l’autre, les barquettes et le skinpack sont choisis par les distributeurs de frais emballé. À la fin des années soixante, la caisse en bois était plébiscitée par les pêcheurs et leurs premiers acheteurs. Aussitôt pêché, le poisson était descendu en cale, mis en caisse et recouvert de glace. En mer, aujourd’hui, les coffres en plastique munis de couvercles, lavables et réutili- sables, ont pris le relais. Parallèlement, à quai, les mareyeurs ont remplacé la caisse en bois traditionnelle, qui était souvent conservée jusqu’à son destinataire final en quête d’authenticité, par celle en polystyrène expansé (PSE), qui condi- tionne aussi les produits qu’ils importent, et notamment le saumon d’élevage frais. Avec ou sans trous, pour permettre ou non l’évacuation des exsudats. Cet emballage a pour principale qualité l’iso- lation grâce à l’air qu’il contient (98 %). Mais aujourd’hui, tous les maillons de la filière – l’atelier de marée, le camion, le sas de débarquement, le distributeur – maîtrisent les températures, et le carton prend des parts de marché, notamment R esponsable à Boulogne du groupement d’intérêt économique Opale Achats, qui mutualise les achats de quelque 90 entreprises représentant un chiffre d’affaires global d'1,2 milliard d’euros et un effectif de 3 000 salariés, Thierry Lampe voit le carton monter en puissance. « De plus en plus, les surgelés que nous importons en provenance d’Europe du nord arrivent en car- tons pelliculés. De même, en circuit direct du mareyeur aux GMS, le carton est apte à remplacer le PSE, sur certains formats. Plus le transit est long et plus il y a de manipulations, plus les mareyeurs restent fidèles au PSE pour ses qualités de résistance mécanique et d’isolation. Pour le carton, le GIE a référencé Ondulys Liane, implantation boulonnaise de VPK Packaging, qui propose tout un choix de caisses américaines, de découpes (wrap, barquette, plateau), de collages ou d’im- pressions. L’emballage, sous toutes ses formes, est un poste très important pour nos adhérents. » Le carton en filière courte En volumes, le préemballé représente 21% des ventes de poisson frais au détail. Polystyrène et skinpack plébiscités Le carton, une alternatives au PSE Le bois à la rescousse DR PRODUITS DE LA MER N°190 MARS 2019 ❘ 44 ❘ Dossier ❘ EMBALLAGE I nventé en 1967, le polystyrène expansé (PSE) est un matériau qui, associé à la glace, a révolutionné le conditionne- ment et le transport des produits de la mer frais. Cette mousse blanche com- pacte est plébiscitée dans l’emballage pour ses qualités : isolation thermique, imperméabilité, légèreté (98 % de son poids est constitué d’air), garantie du prin- cipe d’inertie et de la non-altération des propriétés organoleptiques du poisson. Le consommateur apprécie sa blancheur et le mareyeur a souvent la chance d’avoir un fournisseur à proximité. Mieux, le maté- riau est recyclable en France, il se trans- forme même en chaises de jardin ou en portemanteaux, dès lors qu’une collecte s’organise chez les destinataires finaux. Le développement durable est une attente forte du marché et les morceaux de polys- tyrène qui jonchent les plages de tous les continents dégradent l’image des marques qui y apposent leur logo. Demeure un pro- blème : le coût du PSE est intimement dépendant de celui du pétrole. Précurseur sur le marché français de nombreuses applications au service du froid et du frais, Isobox-Agromer décline une gamme très large de caisses : petites (crevettes et sardines), moyennes (filets, coquillages) ou grandes (turbots, longes de thon), avec ou sans trous, optimisées pour la palettisation. Des caillebotis sont prévus pour éviter le contact du produit avec l’eau de la glace fondue. D’autres modèles sont spécifiques au saumon fumé, aux crustacés ou au transport de thon. Un autre encore, qui sert de glacière (58 x 48 x 36 cm), est prévu pour le transport de poisson vivant. De même, l’alsacien Knauf développe une gamme d’emballages légers et fonc- tionnels aux avantages multiples : isother- mie, résistance aux chocs, excellente tenue au gerbage, évacuation des exsudats, cou- vercles adaptés, recyclables à 100 %. Ces airpop fish boxes, composées à 98 % d’air, ont des contenances de 2,3 litres (pour la caisse 297 x 197 x 61 mm) à 120 litres (pour la caisse 1 360 x 480 x 280 mm). Les fruits de mer ont le droit à divers plateaux présentoirs ronds, ovales, en forme de bateau ou de coquille, d’une à huit parts. Toutes les solutions spécifiques de Knauf – du standard au sur-mesure – sont person- nalisables par sérigraphie, manchonnage, impression numérique ou jet d’encre. Tout est made in France, fabriqué à moins de 200 km du client, comme c’est le cas à Boulogne-Le Portel (20 salariés). Pour se rendre moins dépendant du PSE, le distributeur Auchan a expérimenté une caisse à base de fibre de canne à sucre pro- duite en Chine, avec ou sans film barrière, avant d’y renoncer pour une contrainte mécanique (apparition de microfissures) et pour son bilan carbone, faute de pouvoir la fabriquer localement. D’autres réfléchissent à des solutions alternatives, notamment pour le transport de courte distance. Le carton est-il pour autant appelé à sup- planter le PSE ? « La caisse en carton est intéressante, juge Pascal Labarre, conseiller économie maritime et produits de la mer au sein de la CCI Littoral Hauts-de-France et Quel matériau après le polystyrène expansé ? Beaucoup d’opérateurs privilégient encore le PSE. Pour préserver les qualités nutritives et l’intégrité des produits de la mer, du point de conditionnement au lieu de vente, le PSE a encore de nombreux adeptes. P our Éric Bernard, directeur qualité et développement durable de R & O, qui commercialise 35 000 tonnes de produits de la mer par an, « la caisse PSE avec glace reste la solution de facilité, adoptée par toute la filière, alors qu’elle n’a qu’une durée de vie de 8 heures entre nos sièges (Rungis ou Boulogne) et nos clients. Sur les courtes distances, nous testons des solutions alternatives, comme le carton. Déjà, sur le million de caisses que nous consommons chaque année, entre un quart et un tiers ne sont plus en PSE. Par ailleurs, des collectes s’organisent chez les poissonniers, comme à Strasbourg, pour recycler davantage le PSE. » Le regard de R & O Seafood Gastronomy DR Dossier ❘ EMBALLAGE de la Mission Capécure 2020, car son stoc- kage à plat économise de l’espace, à condi- tion toutefois de posséder une machine pour la formater, sinon on s’oblige à de la manutention. Par ailleurs, l’utilisation de la même caisse par les intermédiaires succes- sifs peut s’avérer complexe : contrairement à la caisse en polystyrène, celle en carton se détériore au rythme de la fonte de la glace qui accompagne le produit. » Le québecois Cascades, qui a travaillé avec le pôle de compétitivité Matikem (Lille), propose déjà ses contenants Thermafresh de 6 à 50 litres, constitués d’un carton recy- clé laminé à un uploads/Industriel/ conditionnement-emballage.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 15, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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