BASES DE LA COMMUTATION TEMPORELLE Code : Application sur matériel Tergane 64 D

BASES DE LA COMMUTATION TEMPORELLE Code : Application sur matériel Tergane 64 Document élève BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn Objectif Général : A l’issu de ce module, le participant sera capable de définir les différentes structures d’un commutateur numérique et d’expliquer le principe de la connexion temporelle Objectifs Intermédiaires : 1. Présenter les fonctions de base d’un autocommutateur téléphonique et décrire les différents types de commandes et de réseaux de connexion des commutateurs électroniques 2. Citer les différentes étapes de l’établissement d’une communication téléphonique locale sur un système de commutation temporelle. 3. Expliquer le principe de la connexion temporelle (1 MIC & 16 MIC) 4. Décrire la structure matérielle d’un commutateur temporel, en utilisant la configuration de la maquette Tergane 64. 5. Présenter les fonctions essentielles du logiciel de traitement d’appel d’un commutateur temporel (Tergane 64). 6. Donner les fonctions principales du logiciel d’exploitation d’un commutateur temporel ; utiliser les commandes opérateur disponibles sur la maquette Tergane 64 permettant la gestion des abonnés, des voies temporelles et de la taxation. Pré Requis : Ce cours s’adresse à toute personne ayant les connaissances des principes de bases deb la transmission numérique Méthode : La formation alterne les apports théoriques et les apports pratiques à partir des exercices et de TP sur maquette pédagogiques Tergane T64 BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn I. GENERALITES La communication est née pratiquement en même temps que le téléphone. Après une courte période pendant laquelle l’établissement de la communication s’opérait de façon manuelle par l’intermédiaire d’opératrices, les premiers systèmes de traitement automatiques sont apparus. Ils ne couvraient cependant pas tous les types d’appels et pendant longtemps ils ont voisiné avec des exploitations manuelles (traitement du trafic interurbain et international), ou ont été combinés avec celles-ci pour créer le service semi-automatique. Au début, la communications était restée localisée dans la zone de couverture de l’autocommutateur, puis à une zone dont l’étendue restait limitée par les problèmes de transmission (trafic local et urbain). Il a fallu attendre les années 50 pour que le trafic interurbain se développe et les années 60 pour le service international. Ce passage à l’automatisation intégrale suppose en effet la normalisation des échanges entre commutateur d’un même réseau puis entre les réseaux des différents pays. Parallèlement le matériel utilisé pour les autocommutateurs a évolué, mais si l’on exclut ces dernières années, de façon relativement lente (des systèmes ont durée dans le réseau pendant presque un siècle). Rappelons quelques dates : 1913 : autocommutateur électromécanique à commutateurs rotatifs et commande directe. Années 20 : apparition des premières unités de commande centralisées à relais utilisant des commutateurs rotatifs. Années 50 : autocommutateurs électromécaniques à commutateurs crossbar années 60-70 : avènement des systèmes électroniques avec tout d’abord l’apparition des systèmes semi-électroniques, ainsi appelés parce que la partie commande était constituée de calculateur, mais le réseau de connexion était resté spatial et la conception proche de ce qui existe en commutation crossbar. Puis très vite sont apparus les systèmes électroniques « purs » avec la technique de la numérisation conduisant au réseau temporel. C’est principalement sur ces derniers systèmes que portera toute notre étude. BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn I. Fonctions de base d’un autocommutateur temporel 1. Structure d’un Commutateur téléphonique Le schéma simplifié d’un autocommutateur, quelle que soit la technologie employée, peut se représenter par un synoptique de trois grand bloc regroupant toutes les fonctions téléphoniques, mais aussi les moyens de gestion et les outils de maintenance AUTOCOMMUTATEUR 1.1 Le bloc de raccordement Il joue d’une façon générale, le rôle d’interface avec le réseau téléphonique, en adaptant les différentes tensions mises en jeu sur les lignes et les circuits, ainsi que le langage utilisé sur ces supports, qui peut s’exprimer sous forme de codes de signalisation variés. On y trouvera plus particulièrement les fonctions suivantes : Alimentation microphonique des postes d’abonnés (48v) BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn Bloc de Raccordement (UR) Bloc de connexion (RCX) Bloc de commande (UC) Production du courant d’appel (80 V - 25 Hz) Conversation analogique/numérique Extraction et injection de la signalisation Concentration du trafic Synchronisation des débits binaires 1.2 Le réseau de connexion C’est le véritable cœur de la chaîne commutée, permettant les différents types de connexions : Etablissement de communications bi-directionnelles Diffusion des tonalités, des fréquences de code, et des annonces parlées Connexions simples avec les auxiliaires de signalisation (récepteurs multi- fréquences) Connexions spéciales : conversation à trois, liaisons de données, etc ...) 1.3 Le bloc de commande Il s’agit de la partie « intelligente » du système où se prennent les décisions en temps réel d’après des programmes enregistrés ou câblés, où l’on trouve en particulier : les fonctions téléphoniques (établissement des appels, relâchement d’appels, taxation, supervision, observation de trafic). Les programmes d’exploitation du système : gestion des paramètres d’acheminement et de taxation, gestion des équipements d’abonnés, traitement des résultats d’observation. Le logiciel de maintenance : outils de localisation de défauts, supervision des alarmes, collationnement des fautes logicielles, etc ...) 1.3.1 Structure du bloc de commande Les différentes fonctions du bloc de commande sont soit implantées dans une machine ou réparties sur différents types d’organes. Dans le premier cas nous parlons de commande centralisée et dans le second cas de commande décentralisée. BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn 1.3.1.1 Commande centralisée Un seul calculateur suffit pour réaliser toutes les fonctions de l’autocommutateur (établissement et rupture de la communication, exploitation et maintenance du système). Mais le problème essentiel du téléphone c’est la permanence du service, d’où la nécessité d’une grande fiabilité du calculateur. Les causes d’arrêt sont de deux ordres : logicielles : dues à des incohérences ou des boucles au niveau des programmes,  matérielles : défaillance des composants. Ainsi nous nous rendons aisément compte que les risques de rupture de service peuvent être élevés si nous n’utilisons qu’un seul calculateur, d’où la nécessité de duplication (chacun pouvant seul assurer le fonctionnement de l’autocommutateur). Chaque calculateur a accès à toutes les ressources et à tous les programmes dans un système à commande centralisée. Comme un seul calculateur suffit à toutes les tâches, on peut avoir plusieurs modes de fonctionnement dans un tel système : a) Microsynchronisme : Les deux calculateurs exécutent les mêmes tâches à tout instant. Mais seul un pourra envoyer des ordres aux périphériques (calculateur actif) Avantages :  Détection instantanée de fautes matérielles  La continuité du service en cas d’arrêt d’un calculateur. Inconvénients :  Système très vulnérable aux fautes logicielles ; car les deux calculateurs  exécutant les mêmes instructions du même programme, toute faute logicielle affectera les deux en même temps. b) Partage de charge BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn Chaque calculateur traite une partie du trafic (50% / 50% où 0% / 100%). Avantages : * Résistance aux fautes logicielles * Résistance aux surcharges Inconvénients :  Programmes plus complexes (exclusion mutuelle à la recherche et prise de ressources, nécessité de mise à jour des deux systèmes partageant les mêmes ressources).  Perte des communications en phase établissement en cas d’arrêt d’un calculateur. c) Actif réserve Un calculateur dit actif traite tout le trafic. Le second dit réserve ne fait que des programmes de test sur demande de l’actif. Avantages :  Résistance aux fautes logicielles Inconvénients :  Nécessité de mise à jour du système réserve  Perte des communications en phase établissement en cas d’arrêt du calculateur actif. BENIN - BURKINA FASO - GUINEE - MALI - MAURITANIE - NIGER - SENEGAL - TOGO ESMT BP 10000 DAKAR Liberté Tel : (221) 824 98 06 / 824 97 42 Fax : (221) 824 68 90 Email : esmt@esmt.sn Web : http://www.esmt.sn 1.3.1.2 Commande décentralisée (nombre de calculateurs > 2) Plusieurs procédés sont possibles pour répartir uploads/Industriel/ cour-bct-1.pdf

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