Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. Soudage TIG - 141 / GTAW / Soudage A

Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. Soudage TIG - 141 / GTAW / Soudage Argon Notion fondamentales et appliquées TIG : Tungsten Inert Gas (tungstène inerte gaz) GTAW : Gas Tungsten Arc Welding aux USA WIG : Wolfram Inert Gas en Allemagne Procédé à arc ouvert, il utilise une électrode de tungstène pour produire un arc électrique à partir d’une torche refroidie eau ou non. Tous les générateurs TIG sont utilisables en MMA (111) avec une torche électrode enrobée adaptée. La protection du métal en fusion est assurée par un gaz inerte principalement argon, hélium ou les deux. L’arc électrique est assuré entre l’électrode réfractaire et la pièce à souder. Dans tous les cas de soudage à l'aide du procédé TIG, le cordon s’effectue « en poussant ». Cette électrode est composée de tungstène ou en alliage de tungstène, de part sa nature infusible (fusion supérieure à 3300° environ), cette dernière ne participe pas à la composition du joint soudé. On peut amener dans le bain de fusion un métal d’apport (141) de façon manuel ou à l’aide d’un dévidoir semblable à celui utilisé par le procédé MIG / MAG automatisé. On peut également souder deux pièces sans métal d’apport (142) par une technique analogue à celle du soudage oxyacétylénique. C’est un procédé lent, onéreux, particulièrement réservé aux alliages légers et aux aciers inoxydables où il donne de très résultats sur fines épaisseurs. Il est utilisé également pour les premières passes de pénétration sur tous métaux, le remplissage étant fait par un autre procédé. Les domaines d’applications sont la tôlerie, le milieu nucléaire, la chimie, l’industrie alimentaire, l’aéronautique, la maintenance industrielle etc…. Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. Avantages du TIG :  Travail fin et précis  Large gamme d'épaisseur  Très bonnes qualités de joint et bonnes caractéristiques mécaniques  Soudage dans toutes les positions  Aspect de cordon très correct  Procédé automatisable  elon l’application finale, le procédé TIG peut tre pratiqué avec ou sans métal d’apport  Lors de la soudure avec un procédé TIG, on ne constate ni fumée ni résidu.  Tous les métaux peuvent être assemblés avec le procédé TIG, m me en cas de soudure hétérogène acier inox dable, titane, magnésium, aluminium, cuivre, ...  Le procédé TIG est stable, il peut facilement tre automatisé, et utilisable dans toutes les positions.  Les défauts de soudures sont rares avec le procédé de soudage TIG orbital, les soudures sont de très bonne qualité . Inconvénients du TIG : Le soudage TIG nécessite un investissement supérieur aux procédés MIG/MAG mais il permet d'obtenir une plus haute qualité :  En comparaison des procédés IG G, la productivité du procédé TIG peut tre légèrement inferieure  Toujours en comparaison avec les procédés IG G, l’énergie de soudage utilisée avec le procédé TIG peut tre supérieure  Le procédé TIG est déconseillé avec les environnements poussiéreux et enfumés  Le coût des équipements est supérieur avec un procédé TIG  Procédé de soudage lent  Préparation de joints à partir de 3 mm  Déformations des pièces soudées Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. Conseils et autres définitions : Intensité supérieur à 230 ampères, il faut disposer d’un poste en 380V. L’amorçage de l’arc peut tre en HF (haute fréquence) ou au toucher (lift). HF dispositif permettant un amorçage à distance de l’arc électrique sans contact entre l’électrode en tungstène et la pièce à souder. Lift (ou amorçage au toucher) : dispositif permettant un amorçage de l’arc électrique après contact de la pièce et de l’électrode tungstène, au moment du relevé de la torche. Ce mode est particulièrement utile dans le cas d’interventions en milieu sensible aux perturbations de la haute fréquence. La torche se compose de plusieurs pièces remplaçables en cas d’usure ou de casse : Bouchon (coiffe) court, mo en et long à l’extrémité de la torche, joint de bouchon, pince porte électrode (pince mandrin), bague isolante en téflon, siège de buse (diffuseur) et buses. Les connecteurs de torche et masse sont principalement en 9 mm (10/25mm2) et 13 mm (35/50mm2). La torche peut-être refroidie par liquide de refroidissement (groupe froid) principalement utile pour les fortes intensités et le soudage des alliages légers. Les gaz de protection : Argon → le plus utilisé, bon amorçage de l’arc électrique Gaz inerte monoatomique, lourd, neutre, incolore et indolore. Hélium → pour les alliages légers de fortes épaisseurs, cuivre et ses alliages Gaz inerte monoatomique, neutre, incolore et indolore, plus léger que l’air Hydrogène → augmente la tension d’arc, l’apport de chaleur, augmente la vitesse de soudage et des valeurs de pénétration pour certains aciers martensitiques, ferritiques0 Gaz réducteur n’est jamais utilisé pur et il est généralement additionné pour former un gaz binaire ou ternaire avec l’argon ou l’hélium pour la protection endroit et l’azote pour la protection envers duplex, BN2. Azote → généralement utilisé pour la protection envers des aciers inoxydables du fait de son faible coût Gaz diatomique, paresseux, incolore et indolore. Ce gaz instable peut générer une instabilité de l’arc et une détérioration accélérée de l’électrode tungstène. Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. Le métal d’apport : Il doit être choisi afin de permettre une composition identique au métal soudé dans la plus part des assemblages. Il est possible d’assembler également des éléments hétérogènes avec un apport de tout autre nature (comme une pièce laiton / inox avec un apport au CUPRO ALU*). Les produits d’apports TIG sont sous forme de fils nus dressés et coupés dont l’état de surface et la propreté doivent tre très soignés. Certains métaux d’apport peuvent tre conditionnés en bobines (d’ailleurs le fil IG G nu peut tre soudé au TIG). Les électrodes tungstène : L’électrode utilisée a une composition principale de tungstène W (Wolfram en allemand), matériau très conductible, haute température de fusion (3300°) qui supporte les fortes températures restituée par l’arc électrique. Sa composition est pure et parfois en alliage de zirconium pour le soudage en courant alternatif des alliages légers et les laitons. On y rajoute également des additifs tels que du lanthane, cérium, terres rares et thorium de 0.20 à 4% (dans certains cas) pour maintenir et stabiliser l’arc en soudage courant continu des métaux lourds. Le choix du diamètre sera choisi en fonction de l’intensité utilisée. Plus d’intensité = plus on augmente le diamètre. Les Ø vont de 0.5 mm à 8 mm (soudage manuel et automatique). Buses : Les buses de torches TIG sont généralement en céramique mais il existe également des buses Pyrex pour une meilleure visibilité dans les endroits exigus. Le choix de la buse dépend du courant utilisé, de l’intensité, de l’accessibilité et du débit de gaz. Les courants du poste TIG : Le courant continu (DC) en polarité directe (le - à la torche et le + à la masse) sera utilisé pour le soudage des métaux lourds comme les aciers, inox, cuivres, titanes, inconels, aciers duplex etc… Ne jamais utiliser la polarité indirecte sous peine de détruire la pointe de tungstène et de provoquer des inclusions et une rupture de l’arc, voire endommager le générateur (poste à souder) . Le courant alternatif (AC) (toujours le - à la torche et le + à la masse en installation) permet d’assurer à la fois les deux actions c cle pénétration et netto age ; pénétration pendant l’alternance négative de l’électrode puis netto age et décapage cathodique pendant l’alternance positive. Ceci permet enfin de combiner à la fois les avantages des deux polarités (DC-) et (DC+) en fréquence alternées. Le courant alternatif C est principalement recommandé pour le soudage de l’aluminium, du magnésium et de leurs alliages, du laiton etc…. Soudeurs 2.0 © 2018. Tous droits réservés. La courbe de soudage (également appelée cycle de soudage) : Elle permet d’identifier et de régler différentes options (AC ou DC) avant, pendant et après appuie sur la gâchette de la torche à souder. Elle a un rôle principal sur le gaz, l’amorçage, l’intensité, le refroidissement de la pièce etc…. Quelles définitions de paramètres dans l’ordre du cycle : Prégaz : Permet de purger les canalisations de la torche avant soudage et de commencer à souder sous atmosphère inerte. Pallier de préchauffage : Permet de se positionner sur le joint et de préchauffer le métal à souder Rampe de montée : Permet d’atteindre progressivement le niveau de courant de soudage Régime permanent : Courant de soudage principal nécessaire à la réalisation de la soudure Evanouissement de l’arc : Permet d’éviter le cratère (retassure) en fin de cordon lors de l’arr t de soudage Pallier de fin : Permet un refroidissement plus lent du bain de fusion et de sélectionner un cycle de soudage « arc allumé », très utile en soudage en position Postgaz : Permet de protéger le bain de soudage et l’électrode de tungstène pendant le refroidissement Une option de courant sur le c cle s’appelle le pulsé, cela permet d’éviter les effondrements de bain de fusion lors du soudage des fines épaisseurs par un cadencement du uploads/Industriel/ 141-tig.pdf

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