De même, le mouvement ouvrier tunisien a passé par deux phases successives : la

De même, le mouvement ouvrier tunisien a passé par deux phases successives : la première est caractérisée par la fondation en 1924, de la confédération générale du travail tunisienne, le seconde par la constitution après la guerre mondiale, de l’union générale du travail tunienne. C’est histoire de ces deux mouvements que je vais brièvement passer en revue. Le lendemain de la guerre de 1914 - 1918 fu marqué par un afflux considérable de nouveau syndiqués. Ce fut là un phénomène général qui se produisent en Tunisie comme ailleurs mais une chose importante, il fut tout particulièrement marqué chez les Arabes. Là où a des syndicats existait déjà des syndicats adhérents à la société. Française alors sur centrale syndicale c'est-à-dire dans les administrations publiques comprenant une forte proportion de Français quelques les postes les chemins de fer etc. Les travailleurs arabe se syndiqué après de 100 % c'est donc parfait. Ou plutôt, c'eût été parfait les nouveaux syndiqués, de nationalistes tunisiens n'avaient été traitée par leur camarade syndiqués français comme des parents pauvres. Les mœurs de la colonisation sont si parfaitement a ancrées en Tunisie qu'elles se manifestent aussi bien chez les plus misérables des Français que les plus riches aussi bien chez les salariés que chez les patrons. Pour le travailleur français même les plus pauvres le travailleur tunisien même les plus habiles. N'est jamais qu'un "bicot" un être inférieur qui, si il est syndiqués et tout juste bon à cotiser. Aussi même au sain de syndicat l'ouvrier tunisien se sentait dans une situation diminuée il n'y avait qu'un rôle subalterne, tout comme dans la société en général.au syndicat comme dans l'état et comme partout la prépondérance française. Prépondérance étant alors l'euphémisme employé pour signifier domination. Deux choses furent particulièrement sensibles aux syndiqués tunisiens :l'une avait trait à l'organisation , l'autre aux revendications. Dont les industries telles les chemins de fer, où il n'y avait une forte proportion de Français. mais une proportion encore plus grande d'arabes les Français afin de conserver la direction des syndicats sur élire le conseil syndical non par l'ensemble et des syndiqués mais par catégories les catégories de personnels où les Français étaient en majorité étant avantagées au point de vie et du nombre de leurs représentants ,par rapport aux catégories ou les Arabes plus nombreux. D'autre part, chose encore plus grave l'organisation syndicale refusa de première comme base d'action la formule cependant bien française est d'origine essentiellement ouvrière : à travail égal salaire égal. Il faut dire en effet qu'à cette époque pour un même travail le salaire différait selon que l'ouvrière et tunisien au français le cas des trams par exemple est typique s'il y a un travaille bien déterminé. effectué de la même manière sans différence de productivité, quel que soit celui qui l'exécute, c'est bien celui de wattman or, pour le Wattman comme pour toutes les autres catégories de déterminants et pour tous les autres travailleurs de Tunisie il y avait trois tarifs de salaire le plus élevé s'appliquant aux Wattman français un autre un peu moins élevé s'appliquant aux Européens non français c'est-à-dire en italien et un troisième beaucoup plus bas s'appliquant aux wattman indigènes. C'est à cette inégalité typiquement Raciale que les syndicats de la CGT à direction française dans les ensembles refusaient de mettre fin. On comprend qu'une telle la situation ne pouvait durer, que les travailleurs tunisiens ne pouvait éternellement accepter de n'être que des machines à cotiser, et de n'être jamais appelé à faire grève que pour soutenir leurs revendications spécifiques des ouvrières et fonctionnaires français La rupture était donc fatale, et se produisit en 1924. cette année-là les dockers de Tunisie Corporation presque exclusivement composée de Tunisiens et combattive comme le sont tous les dockers décida de se constituer en syndicat autonome. Presque aussitôt 2 militants mokhtar el ayaria qui était depuis plusieurs années secrétaire du syndicat de tram de Tunisie et Mohamed Ali autodidacte qui était parti en Turquie avant la guerre ,alors qu' y commencé la révolution et qui avait été plus au moins simultanément un chauffeur d'automobile est étudiant virent les large respectives qu'offrait pour l'organisation de la classe ouvrière tunisien la fondation de ce syndicat autonome et ils décidèrent de créer une organisation syndicale spécifiquement tunisien indépendante de la CGT et de la CGTU français tout comme l'État tunisien de la vie de tous les Tunisiens doit être indépendante de l'État français est-il appelèrent cette organisation de même nom que l'organisation français dont il se séparaient mais qu'il prenaient comme modèle ils l'appelèrent la CGTT Cette organisation et d'ailleurs comme il se doit ouverte à tous les travailleurs de Tunisie quelle que soit leur race ou leur nationalité les Français et les Italiens tout autant que les Tunisiens et les Juifs tout autant que les musulmans. Ce fut immédiatement le grand succès. Dans tout le pays les travailleurs arabe se mirent à fonder des syndicats qui demandé aussitôt leur adhésion à la CGTT Mohamed Ali et se déposaient son compter et parcourant toute la Tunisie afin d'organiser ,revendiquer, soutenir des grèves. Ça ne pouvait durer. En France les élections avaient amené les gauches au pouvoir ,en remplacement du "Bloc national" mais en matière coloniale ,les gauches en France sont aussi réactionnaires aussi un impitoyablement impérialiste que le la droite et ce n'est davantage. Le gouvernement Herriot décida donc d'étouffer dans l'œuf le mouvement syndical des travailleurs tunisien. Une grève ayant éclaté en environs de Tunis dans les carrières et usines à chaux de la maison potin, le patron décida d'expulser les grévistes des pauvres gourbis qu'ils habitaient gourbis situés sur son domaine qui est immense les "piton ville" car il comprend en plus des Carrières à chaux plusieurs certaines d'hectares de vignoble. Cependant les grévistes manifestèrent l'intention de continuer à demeurer en place là où étaient leur domicile alors on les inculpa d'atteinte à la propriété d'autrui. la Presse à tout faire déclara que leurs prétentions de rester sur les domaines de la leur patron n'était rien de moins que le début d'une révolution communiste. et en conséquence comme la CGTT avait naturellement soutenu les grévistes en inculpa ses dirigeants de complot contre la sûreté intérieure de l'État. Parallèlement, une grève des dockers est l'acte fondateur du syndicalisme tunisien. Les quais de Tunis - comme tous les quais coloniaux, et avant eux, ceux des grand ports occidentaux - sont le lieu d'une lutte effrénée pour la vie entre les candidats a l'emploi. Une succession de mauvaises récoltes ajoute aux surnuméraires des docks des effectifs supplémentaires qui pèsent sur les salaires et entraine une brutale augmentation du cout de la vie. Cette conjoncture traduit influence des déterminations agricoles sur le monde ouvrier. Un équilibre précaire est ainsi rompu, qui ne peut être rétabli qu'en imposant une solidarité ouvrière supplantant la concurrence pour l'embauche - y compris par la violence. Car la grève prend Failure d'une négociation collective par l'émeute chez les dockers de 1924, comme chez les mineurs de 1936 et les ouvriers agricoles. C'est par cette lutte que s'établit un rapport de forces obligeant le patronat a re connaitre un interlocuteur corporatif et a accepter une régulation des rap ports de travail. Bouchkara (Abu sikarah - l'homme au sac, nom provenant du lambeau de jute couvrant la tête du docker) devient a travers la grève une figure positive, dont l'importance dépasse le port. L'arrêt de l'exportation des céréales favorise une baisse des prix qui rend la grève populaire. L'impact du conflit dans les faubourgs tient aussi aux solidarités d'origine liant portefaix, dockers, transporteurs, minotiers qui se re crutent dans l'immigration du Sud, en particulier de la région de Gabes. Appartenances corporatives et d'origine convergent donc. In December 1924, Mohamed ‘Ali El Hammi and Tahar Haddad founded a distinctly Arab Tunisian labor union, the General Confederation of Tunisian Workers (Jami‘at ‘Umum al-‘Amala al-Tunisiyya, known as the CGTT for the French Confédération générale des travailleurs tunisiens). The CGTT had a dual objective to represent not just the working class but also the nationalist cause. El Hammi and Haddad set up the union to support a strike by workers in the Port of Tunis and precipitated strikes by workers in other sectors, such as the tramways, before the colonial authorities shut down the union in February 1925.9 However, the idea of a Tunisian labor movement was taken up by Farhat Hached, who left the Tunisian affiliate of the CGT in 1946 and founded the UGTT. This time, the majority of Tunisian workers joined, and the union soon started to organize demonstrations and strikes against the French.1 Given m’hamed ali’s importance in maghrebin history, one would expect to find a great deal of available material and broad agreement on the nature of the labour organization wich he founded , and his role in it. But information on him remains scanty. We know little of his life before and after 1924-1925 when he was instrumental in founding the CGTT ( confédération générale des travailleurs tunisienne) . no writting can be directly traced to him although we uploads/Industriel/ de-meme.pdf

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