Royaume du Maroc Université sidi Mohammed Ben Abdellah Ecole National de Commer

Royaume du Maroc Université sidi Mohammed Ben Abdellah Ecole National de Commerce et de Gestion -Fès- Diagnostic Stratégique d’Entreprise Cas du Groupe LAFARGE Maroc Préparé par : Sous l’encadrement de : CHRAIBI Bouchra Mr. DAOUD Miloud ZOUAD Illias Diagnostic Stratégique : Cas du Groupe LAFARGE Maroc Année Universitaire 2010/2011 Page 2 SOMMAIRE I- APERCU GENERAL SUR LA SOCIETE LAFARGE II- DIAGNOSTIC STRATEGIQUE DE L’ENVIRONNEMENT EXTERNE  Analyse de l’Environnement PESTEL  Analyse des Cinq Forces de M. Porter III- DIAGNOSTIC STRATEGIQUE DE L’ENVIRONNEMENT INTERNE  Analyse par fonction : - La Gestion des Ressources Humaines - Recherche et Développement - La Production - L’Approvisionnement - La Communication IV- ANALYSE SWOT DU GROUPE LAFARGE Diagnostic Stratégique : Cas du Groupe LAFARGE Maroc Année Universitaire 2010/2011 Page 3 I – Aperçu général sur la société LAFARGE : Lafarge est un groupe français de matériaux de construction, leader mondial dans son secteur, suivi par Holcim. Il est présent dans trois activités principales : béton et granulats, ciment, plâtre, et dans 79 pays. Son chiffre d'affaires, en 2008, s'est élevé à 19,033 milliards d'euros, dont 57 % dans le ciment, 35 % dans le béton et les granulats et 8 % dans le plâtre. Le groupe emploie environ 84 000 personnes dans le monde sur 2 187 sites de production. La compagnie des Ciments Lafarge a développé des ciments spéciaux de renommée internationale. Lafarge est leader mondial des matériaux de construction. Activités de LAFARGE Ciments : Premier cimentier marocain, Lafarge Maroc dispose d'une capacité de production supérieure à 4,5 millions de tonnes et détient plus de 40 % de part de marché.  Sites de production : Un dispositif industriel comprenant 4 sites de production : Bouskoura à l'Ouest, Meknès au centre et Tétouan et Tanger dans le nord du pays Granulats & Béton Dans le cadre de la diversification de ses activités et pour accompagner le développement du BTP au Maroc, Lafarge Maroc a crée 2 filiales :  Lafarge Bétons : qui a pour activité la fabrication et la vente du BPE "Béton Prêt à l'Emploi".  Gravel Maroc : dont la carrière de granulats vient en appui du dispositif bétonnier dans la région de Casablanca.  Sites de production : Berrechid Casablanca El Jadida Meknès Rabat Sale Tanger Chaux Lafarge Chaux Maroc, filiale à 100% de Lafarge Maroc produit et commercialise, depuis Juillet 2004, différents types de chaux à savoir la chaux vive en roche, la chaux vive moulue et la chaux hydratée. Lafarge a investi 50 millions de dirhams dans un nouvel outil industriel pour assurer une production de 80.000 tonnes/an et des perspectives de développement à moyen terme. L'engagement collectif de notre équipe et une analyse rigoureuse de notre outil industriel nous permettent d'accompagner à tout moment les exigences de nos clients. Diagnostic Stratégique : Cas du Groupe LAFARGE Maroc Année Universitaire 2010/2011 Page 4 Sites de production (Nouvelle usine) L'usine de Lafarge Chaux Maroc se situe à Tétouan, proche des gisements de calcaire de bonne qualité. Cette usine, en cours de mise à niveau de l'outil de production, sera la première unité industrielle de chaux du Royaume. Plâtres Lafarge Plâtres Maroc, filiale à 100% de Lafarge Maroc, produit et commercialise une large gamme de produits à base de plâtre : du plâtre en poudre aux produits préfabriqués pour cloisons et plafonds. Le site de production, basé à Safi proche des réserves de gypse, est en cours de rénovation et d'extension afin de garantir au client un produit de qualité maximale. En plus de la qualité des produits, Lafarge Plâtres Maroc assure une assistance technique afin de garantir à ses clients une utilisation optimale de ses produits conformes aux qualités d'usage. Sites de production L'usine de lafarge Plâtres Maroc se situe à Safi, proche des gisements de gypse. Cette position stratégique (250 km de Casablanca, 130 km de Marrakech, 100 km d'El Jadida, 300 km d´Agadir et 110 km d'Essaouira) permet d'assurer une disponibilité des produits en optimisant les coûts de transport. Cette usine, en cours de mise à niveau par l'installation d'une nouvelle ligne de cuisson, sera une des plus modernes du pays aussi bien sur le plan technique et procédé mais aussi sur les aspects sécurité et environnement. Diagnostic Stratégique : Cas du Groupe LAFARGE Maroc Année Universitaire 2010/2011 Page 5 II - Diagnostic stratégique de l’environnement externe de Lafarge : L’analyse de l’environnement PESTEL : 1- L’environnement politique Stabilité politique : L’environnement au Maroc jouit d’une importante stabilité politique. Au cours de la dernière décennie, le Maroc s’est engagé dans un ambitieux programme de réformes structurelles dans plusieurs domaines axées sur la libéralisation de l’économie et l’amélioration de la compétitivité des entreprises. L’objectif poursuivi est d’amener l’économie marocaine sur une trajectoire de croissance plus soutenue et d’améliorer les conditions de vie et de lutter contre les disparités sociales et régionales. Le Maroc a accompli avec ces récentes réformes, des avancés significatives en matière de démocratisation de la vie publique, d’éducation et de santé, et de renforcement des infrastructures de base. Tout cela concourt à consolider la stabilité sociale et politique. Politique fiscale : Le Maroc a connu, à la fin des années quatre vingt une réforme profonde de son système fiscal. Cette reforme a été l’aboutissement d’un long processus qui a permis de mettre en place un système moderne, cohérent et surtout qui donne aux contribuables des garanties autrement plus importante que celles qui lui étaient accordées auparavant. Il fait cependant remarquer que le système de reforme reste par certains de ces aspects, assez archaïques (existence d’un impôt antiéconomique comme l’impôt des patentes, impôts locaux…) ; ce qui explique l’effort de modernisation, d’harmonisation et de simplification actuellement en cours (refonte du code de l’enregistrement, de la fiscalité locale…). L’objectif étant la mise en place d’un véritable « code des impôts », adapté à la réalité économique et sociale marocaine. Politique extérieur : Concernant les échanges commerciaux du Royaume, et le cadre du défi de la mondialisation, le Maroc a adopté une nouvelle vision sectorielle et ciblée de développement pour réussir son intégration à l’économie mondiale. Cette nouvelle vision a mis en exergue les secteurs moteurs de la croissance à l’export s’articulant, notamment autour de l’électronique de spécialité, de l’aéronautique, de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile, de l’offshoring etc. Diagnostic Stratégique : Cas du Groupe LAFARGE Maroc Année Universitaire 2010/2011 Page 6 L’activité commerciale au titre du premier mois de l’année 2011 va bon train. Les échanges affichent une nette progression par rapport à la même période de l’année précédente. Selon les indicateurs préliminaires du commerce extérieur élaborés par l’Office des changes au titre de janvier 2011, les échanges commerciaux du Maroc avec l’étranger ont porté sur 38,81 milliards de dirhams contre 31,50 milliards de dirhams en janvier 2010. Cet encours a marqué une hausse de 23,2%, soit un additionnel de 7,31 milliards de dirhams. «Cette hausse est à attribuer tant aux importations qu’aux exportations», souligne l’Office des changes. Les exportations à fin janvier 2011 ont atteint 12,83 milliards de dirhams contre 10,70 milliards de dirhams en progression de 19,9% par rapport à la même période en 2010. Dans ce sens, les exportations de phosphates et dérivés ont enregistré un volume de 3,33 milliards de dirhams, en hausse de 34,3%. Au moment où les exportations hors phosphates et dérivés se sont accrues de 15,5% à fin janvier 2011 avec un volume global de 9,4 milliards de dirhams. Les importations se sont inscrites, également, dans cette tendance haussière. À fin janvier 2011, le volume des importations s’est situé aux alentours de 25,91 milliards de dirhams, soit une hausse de 24,9%, dont 2,31 milliards de dirhams destinés aux achats de pétrole brut et 23,66 milliards de dirhams enregistrés au niveau des importations hors pétrole. Par ailleurs, le déficit commercial s’est aggravé de 30,3%, soit un creusement de près de 13,14 milliards de dirhams à fin janvier 2011. Il convient de signaler l’aggravation du déficit commercial n’est qu’une réponse aux besoins des secteurs productifs en matière d’investissement en guise d’accompagnement de l’effort de mise en place des infrastructures de base et de la politique de mise à niveau des entreprises. D’un autre côté, le déficit commercial est à attribuer à la hausse des cours de pétrole et des matières premières utilisées par les unités de transformation (fer et acier, matières plastiques et produits) qui représentent un poids considérable dans les importations. 2- L’environnement économique : Une activité très cyclique : - Le secteur cimentier qui se trouve en amont de l’activité Bâtiment et travaux publics demeure encore très instable car il est lié, d’une part, au marché de l’immobilier et au coût de l’argent et d’autre part, au niveau des dotations budgétaires de la Loi de Finances en matière d’investissement publics. - L’activité du secteur fortement corrélée à l’évolution du PIB national se traduit par une cyclicité dépendant de l’investissement public et de la situation économique du Royaume. PIB et taux de croissance : La croissance économique pourrait atteindre les 4,6% en 2011 contre 3,30% en 2010. C’est ce que prévoit uploads/Industriel/ diagno-strat-lafarge.pdf

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