Relever les défis de demain Véhicules plus performants, matériaux moins polluant

Relever les défis de demain Véhicules plus performants, matériaux moins polluants, appareils plus légers… Les entreprises industrielles cherchent en permanence à améliorer leurs produits pour faciliter notre quotidien et gagner de nouveaux marchés. Elles offrent des perspectives de carrière en France et à l’étranger. Voir liste 1 du carnet d’adresses. S Les métiers de l’industrie Aéronautique, automobile, métallurgie, chimie, électronique… Vous avez l’embarras du choix pour travailler dans l’industrie. Le secteur recrute ! Selon le Conseil national de l’industrie, 100 000 embauches par an seraient prévues jusqu’en 2020. Les profils recherchés évoluent, notamment avec la robotisation et la numérisation. ecteur et emploi Des activités diverses à travers le monde Le secteur industriel regroupe de nombreux do- maines d’activité : aéronautique, automobile, éner- gie, métallurgie, agroalimentaire… Des téléphones aux équipements énergétiques, en passant par le matériel médical de pointe, l’industrie innove dans tous les aspects de la vie quotidienne. Les produits industriels représentent plus de 96 % des exportations françaises. Les entreprises industrielles françaises ont installé des filiales à l’international, en particulier en Europe et aux États-Unis, et sont de plus en plus présentes dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud. Le secteur de l’industrie permet donc d’obte- nir des postes à l’étranger. L’environnement est aussi un enjeu de plus en plus central pour les entreprises industrielles. Pour ré- duire leur facture énergétique, elles misent sur le recyclage ou la valorisation de leurs déchets. Elles cherchent à fabriquer des produits plus respectueux de l’environnement : matériaux moins polluants ou « ELLES BOUGENT » SE FORMER EN ALTERNANCE DE NOMBREUX BESOINS Source : www.ellesbougent.com Source : BMO - Pôle emploi L’association « Elles bougent » fait découvrir aux collégiennes, lycéennes et étudiantes les filières scientifiques et technologiques 242 595 projets de recrutement pour 2019 De nombreux·ses apprenti·e·s sont recruté·e·s chaque année dans le secteur industriel © Monkey Business / Fotolia 2.81 2019 2 Les métiers de l’industrie plus légers, véhicules plus performants… Ces nou- veaux marchés offrent des perspectives de crois- sance tant aux grands groupes qu’à de jeunes start- up dynamiques. Des métiers moins pénibles et des salaires attractifs L’industrie souffre d’une mauvaise image (travail diffi cile et mal payé). Pourtant, les conditions de travail s’y sont nettement améliorées, même si cer- tains opérateurs de fabrication ou techniciens de maintenance peuvent rester debout, accomplir des gestes répétitifs ou avoir des postures pénibles. Aujourd’hui, la majorité des métiers de l’industrie fait davantage appel à l’activité cérébrale qu’à la performance physique, grâce à l’informatisation et à l’utilisation de machines automatisées. Les salaires sont généralement attractifs. Un·e technicien·ne (niveau bac + 2) gagne en moyenne 1 800 € brut par mois en début de carrière et son salaire peut atteindre 3 000 € et plus avec 5 ans d’expérience. Un·e agent·e de maîtrise d’atelier (niveau bac + 2), qui gère plusieurs équipes de travail, peut être embauché·e à un salaire mensuel de 2 000 € brut et atteindre une rémunération de 3 100 € après plu- sieurs années. En début de carrière, un·e ingénieur·e dans l’indus- trie est rémunéré·e de 2 500 à 3 000 € brut. Qualités requises Les métiers de l’industrie exigent une formation technique et scientifi que mais aussi une bonne fa- culté d’adaptation et le goût du travail en équipe. Les employeurs seront sensibles à votre capacité à écouter et à communiquer. Toujours plus à la pointe, les technologies font évo- luer les métiers. Il est donc important de se tenir au courant des dernières évolutions et d’être capable de s’adapter. L’innovation étant au cœur de l’industrie, la créa- tivité est une qualité qui intéresse la majorité des entreprises qui investissent en recherche et déve- loppement pour concevoir de nouveaux produits et services. Pour travailler dans le secteur industriel, la maîtrise de l’anglais est devenue incontournable, princi- palement dans les fonctions cadre, car les clients peuvent se trouver dans le monde entier. De plus en plus de femmes L’évolution des conditions de travail dans l’industrie s’est accompagnée d’une féminisation du secteur. Les femmes représentent environ 28 % des salariés du secteur industriel. D’ici à 2022, les femmes de- vraient représenter près d’un tiers des ingénieures et cadres de l’industrie. Soucieuses d’attirer des candidates, les grandes entreprises mènent des campagnes d’information, notamment dans les écoles d’ingénieurs. Elles par- ticipent également à des manifestations comme celles organisées par l’association « Elles bougent » qui œuvrent à faire découvrir les métiers industriels aux jeunes fi lles. www.ellesbougent.com LANCEMENT DU VOLONTARIAT TERRITORIAL EN ENTREPRISE Inspiré du VIE (volontariat international en entre- prise), le VTE incite les étudiants et jeunes diplômés (bac + 2 / bac + 5) à orienter leur carrière vers les PME et ETI industrielles. Il se déroulera dans le cadre d’un contrat d’apprentissage pour les étudiants et d’un CDD ou CDI pour les jeunes diplômés. La première promotion démarre dès septembre 2019 avec un objectif d’une centaine de contrats signés. Après cette première expéri- mentation, l’objectif est de 2 000 VTE par an. www.vte-france.fr Lorsqu’il est question d’orientation, on parle avant tout d’études et non de métiers. Il est diffi cile de se faire une idée des métiers de l’industrie tant que l’on n’a pas été immer- gée dans ce secteur. Le meilleur moyen de savoir si vous êtes faites pour l’industrie, c’est de dépasser les clichés et d’aller voir comment ça se passe en entreprise, de ren- contrer des femmes en poste pour connaître la réalité d’un métier, les débouchés, les possibilités de carrière… Ingé- nieure, j’avais des idées préconçues sur l’industrie automo- bile. Mes réticences se sont envolées dès que j’ai commencé à travailler dans ce secteur. J’ai découvert avec beaucoup d’intérêt les nombreux défi s technologiques à relever ! Marie-Sophie Pawlak, présidente-fondatrice de l’associa- tion Elles bougent. Conseil Collégiennes, lycéennes et étudiantes, rencontrez des professionnelles de l’industrie 3 L’industrie recrute Le secteur industriel offre de belles perspectives de recrutement. De l’opérateur·trice à l’ingénieur·e, tous les niveaux sont recherchés. Voir liste 1 du carnet d’adresses. Des emplois à tous niveaux de qualification Le secteur industriel a d’importants besoins en ma- tière de recrutement. 379 000 postes seraient à pourvoir dans les sec- teurs mécaniques, métallurgiques et les industries de process, selon France Stratégie et la Dares sur la période 2012-2022. Ces postes seraient liés aux nombreux départs à la retraite, en particulier chez les ouvriers. Les ingénieur·e·s et cadres techniques de l’industrie bénéficieraient de 104 000 postes à pourvoir dont 47 000 créations d’emploi. D’autres industries comme celles de la chimie et de la pharmacie ou des produits en caoutchouc et plas- tiques ont également besoin de main-d’œuvre. L’association pour l’emploi des cadres (Apec) pré- voyait entre 9 300 et 10 000 recrutements de cadres en 2018 en mécanique et métallurgie ; entre 4 500 et 5 000 dans les industries chimiques et pharma- ceutiques ; environ 3 800 pour l’industrie agroali- mentaire et entre 5 200 et 5 700 dans l’automobile, l’aéronautique et autres matériels de transport. Des bac + 2 particulièrement recherchés Si les entreprises peinent souvent à recruter, elles restent exigeantes. Les emplois nécessitent des compétences de plus en plus techniques. Avec un bac + 2 vous trouverez sans peine un emploi et pourrez développer une belle carrière. Ainsi, dans la métallurgie, les technicien·ne·s supérieur·e·s sont très recherché·e·s et bien payé·e·s. L’industrie recrute en alternance Un des moyens privilégiés des entreprises pour ac- cueillir et former les jeunes est l’alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). 25 000 apprentis sont formés chaque année. La branche métallurgie souhaite atteindre 46 000 contrats d’alternance en 2020. Une bonne formule puisque le taux d’insertion est important. Les secteurs qui en re- crutent le plus sont l’aéronautique et l’énergie. La profession s’appuie sur les CFAI (centres de forma- tion d’apprentis de l’industrie) et les ITII (Instituts des techniques d’ingénieur de l’industrie) qui dispensent les formations en apprentissage dans ce secteur. > Cf. dossier Actuel-Cidj Alternance et apprentis- sage n° 1.42. Métiers les plus recherchés Les entreprises industrielles ont du mal à recruter des soudeur·se·s, des chaudronnier·ère·s, des tôlier·ère·s, des forgeron·ne·s et des technicien·ne·s en méca- nique et en métallurgie. Elles recherchent également des opérateur·trice·s et technicien·ne·s dans les do- maines de la maintenance. Les métiers de la robo- tique sont également de plus en plus recherchés. Les entreprises sont par ailleurs friandes d’ingénieur·e·s spécialistes de la production, de la maintenance, de la qualité, des méthodes, du pilo- tage… Elles recrutent également de nombreux·ses ingénieur·e·s en recherche et développement, éco- conception et innovation. Tendances par secteur D’importants recrutements sont à prévoir dans la métallurgie, la mécanique, l’agroalimentaire, la chimie et la pharmacie. Certains secteurs, comme l’automobile, sont plus moroses mais procéderont néanmoins à des embauches, notamment dans le domaine de l’innovation technologique. Aéronautique L’aéronautique se porte bien, avec des carnets de commandes toujours aussi remplis. En France, 300 entreprises emploient près de 200 000 salariés. En 2018, l’Apec prévoyait plus de 5 000 recrutements dont 19 % de débutants et 28 % de cadres ayant moins de 5 ans d’expérience. Le secteur peine à recruter certains profils, surtout dans les métiers uploads/Industriel/ les-metiers-de-l-x27-industrie.pdf

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