Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. Chail

Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. Chaillan Tristan El Mokni Florent Laugero Rémy Riguidel Thomas LES RISQUES INDUSTRIELS ET TECHNOLOGIQUES - 1 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. INTRODUCTION Le risque 0 n’existe pas. Toute activité humaine et notamment le milieu de l’industrie génèrent des risques. Ces risques peuvent causer de nombreux dégâts sur l’environnement et/ou sur nous même. Les avancées technologiques créent sans cesse de nouveaux risques. Leur prise en compte est essentielle afin d’assurer la sécurité des personnes, des biens, et de l’environnement. Depuis la fin du 19e siècle (1870), et l’essor formidable de l’industrie, les gouvernements successifs ont pris conscience de l’importance de la prévention des risques générés par les industries. Pour ce faire, de nombreuses méthodes, et outils d’analyse ont été développés notamment à la fin du 20e siècle afin de tenter de réduire l’ampleur ou la fréquence de ces risques. Les notions de prévention, précaution, et protection que nous allons développé dans cet exposé, sont des notions essentielles pour la réalisation et l’exploitation d’activités industrielles. Afin de mieux comprendre le cheminement qui conduit à l’identification des risques et aux mesures prises en conséquences, nous avons étudié tout particulièrement la simulation effectuée par plusieurs partenaires européens (dont l’INERIS 1 ), dans le cadre du projet ASSURANCE 2. L’objectif d'ASSURANCE étant de faire une comparaison des méthodes d’analyse des risques et des approches de la sécurité à travers l’Europe. Pour cela, le projet d’une durée de trois ans (1998-2001) a réuni neuf organismes européens experts en analyse des risques, qui ont évalué les risques d’une installation chimique réelle prise en référence. - 2 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. PLAN INTRODUCTION……………………………………………...........p2 I. DEFINITIONS…………………………………………………….p4 I.1. Qu’est ce qu’un risque ?................................................................p I.2. Les risques Naturels et Technologiques………………………….p I.2.1. Les risques Naturels…………………………………………….....p I.2.2. Les risques Nucléaires…………………………………………..…p I.2.3. Les risques de Barrage………………………………………..……p I.2.4. Les risques de transport de matière dangereuse par canalisations ou par voies de communication…………………………………..………….p I.2.5. Les risques Industriels………………………………………….….p I.4. Le concept de défense en profondeur………………………...p II. LA POLITIQUE DE RÉDUCTION DES RISQUES INDUSTRIELS EN FRANCE II. EXEMPLE DE CONDUITE D’UNE ANALYSE DES RISQUES II.1. Description succincte de la simulation….. II.2. Analyse qualitative des risques………………………………p II.2.1. Définition. II.2.2. Outils. II.3. Analyse quantitative des risques…………………………..….p II.3.1. Définition. II.3.2. Approche déterministe et probabiliste. III. CONCLUSION…………………………………………………p IV. GLOSSAIRE V. SOURCES……………………………………………………..p VI. ANNEXES……………………………………………………p - 3 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. I. DEFINITIONS : I.1. Qu’est ce qu’un risque ? : La définition d’un risque peut être résumée ainsi : Risque = aléa x enjeux. On entend par aléa la manifestation d'un phénomène naturel (débordements de rivières, glissements de terrains, séismes, ou encore, avalanches, cyclones, éruptions volcaniques…). Un aléa est caractérisé par sa probabilité d'occurrence (décennale, centennale,…) et l'intensité de sa manifestation (hauteur et vitesse de l'eau pour les crues, magnitude pour les séismes, largeur de bande pour les glissements de terrain,…). Les enjeux : ce sont les dommages directs comptabilisables dès la fin de l'événement exceptionnel sur les habitations, les infrastructures, les bâtiments commerciaux ou industriels, les cultures ou le cheptel, et, dans les cas les plus dramatiques, les vies humaines. Ce sont aussi les perturbations économiques et sociales qui résident essentiellement dans les pertes d'exploitation dues à la destruction de l'outil de travail ou des récoltes ou l'interruption des communications, mais aussi les atteintes à l'environnement. La courbe de FARMER illustre bien le fait que le risque dépend à la fois de la gravité et de la fréquence (ou probabilité d’occurrence). Ces deux paramètres permettent de définir 3 domaines (présentés ci-dessus). - 4 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. I.2. Les risques naturels, et technologiques : On peut différencier sur, terre, deux grandes familles de risques : I.2.1. Les risques non liés à l’activité humaine ou risques naturels. On peut citer par exemple les phénomènes climatiques soudains (tempêtes, inondations…), les feux de forêt (non volontaires), les avalanches, les séismes, les mouvements de terrain… Les risques liés à l’activité humaine ou risques technologiques : Ces risques sont classés en cinq catégories distinctes : I.2.2. Les risques nucléaires : - Qu'est-ce que le risque nucléaire ? Les produits nucléaires sont des substances naturelles ou artificielles émettant, par suite de désintégration des noyaux de leurs atomes, des rayonnements sous forme de particules ou de rayonnements électromagnétiques (identiques aux rayons lumineux, radio ou aux rayons X) appelés rayonnements ionisants. En cas d'accident majeur, le risque pour l'individu d'être atteint par ces rayonnements est dû : Soit à une irradiation à proximité de la source de rayonnement : ce risque concerne surtout le personnel des installations nucléaires. Elle peut être globale (tout le corps) ou partielle. On parle d'une irradiation externe. Soit à une contamination par des poussières radioactives : - La contamination est interne lorsque les poussières pénètrent dans le corps humain par la respiration, par l'absorption d'aliments ou d'eau contaminés, ou par une plaie. Ces éléments radioactifs se fixent sur certains organes particuliers et provoquent alors une irradiation interne (c'est le cas de l'iode radioactif qui se fixe sur la thyroïde) Centrale nucléaire de Saint-Alban - La contamination est externe lorsque les poussières sont déposées sur la peau. Les conséquences pour la santé de l'individu dépendent de la dose absorbée qui est fonction de l'intensité de la source de rayonnement, la nature des rayonnements émis, la proximité et le temps d'exposition. La prévention des risques nucléaires : -Disposition particulière au risque nucléaire : le comprimé d'iode - 5 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. En cas d'accident très grave à l'intérieur du réacteur de la centrale, il pourrait se produire une émission d'éléments radioactifs dans l'environnement. Le plus important de ceux-ci serait de l'iode radioactif émis sous forme gazeuse. L'iode inhalé a la propriété de se fixer sur la thyroïde et provoque une irradiation de celle-ci. Pour éviter ou limiter la fixation de cet iode radioactif, il suffit de faire absorber, préventivement ou dans l'heure qui suit le rejet accidentel, de l'iode non radioactif (ou iode stable) sous forme de comprimé. Ainsi, l'iode stable se fixera sur la thyroïde et la saturera, évitant de ce fait une fixation ultérieure de l'élément radioactif. En 1996, le Secrétaire d'Etat à la Santé a annoncé que des comprimés d'iode stable seraient distribués préventivement à la population située dans le cercle des 5 km autour des centrales électronucléaires. De tels comprimés peuvent également être fournis sur demande par les pharmaciens pour les communes dont le territoire est situé entre 5 km et 10 km de la centrale. En Isère, une expérience pilote de distribution de comprimés d'iode a été faite en novembre 1996 autour de la centrale de Saint Alban / Saint Maurice l'Exil. Dans le cadre du Plan Particulier d'Intervention de la centrale, c'est sur ordre du préfet que la population pourra être amenée à prendre un comprimé d'iode. Ces instructions seront notamment données à la population par la radio (France Inter). L'échelle internationale des événements nucléaires - Echelle INES Pour permettre de se rendre compte de la gravité d'un accident nucléaire, l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) a mis en vigueur une échelle de gravité (dans le même esprit que l'échelle d'intensité des séismes) graduée de 1 à 7 (7 étant le plus haut degré de gravité). Niveau 1 Simple anomalie de fonctionnement sur une installation nucléaire, sans conséquence radioactive. Niveau 2 Incidents techniques affectant de façon importante les dispositions de sûreté ou entraînant un dépassement des normes d'irradiation annuelles pour un travailleur. Exemple : incident de barillet de Superphénix. Niveau 3 Incidents graves affectant la sûreté de l'installation et/ou conduisant à des rejets radioactifs dans l'environnement supérieurs aux limites autorisées et/ou à des irradiations graves pour un ou des travailleurs. Niveau 4 Accident répondant à l'un ou plusieurs des critères suivants : rejets ne comportant pas de risques importants hors du site, détérioration du cœur nucléaire, irradiation ou contamination d'un ou plusieurs travailleurs pouvant conduire à un décès. Niveau 5 Accident présentant des risques pour l'environnement conduisant au déclenchement du Plan Particulier d'Intervention (PPI) et des dispositions de protection de l'extérieur du site en raison - 6 - Exposé Développement Durable : Les risques industriels et technologiques. de risques de rejets radioactifs importants. Endommagement grave de l'installation nucléaire entraînant le relâchement de grandes quantités de radioéléments dans l'installation. Exemple : accidents survenus à la centrale américaine de Three Mile Island en 1979 et à la centrale britannique de Windscale en 1957. Niveau 6 Accident grave entraînant de très importants rejets radioactifs à l'extérieur (une part significative de la radioactivité contenue dans un cœur de réacteur). Exemple : installations de recueil d'effluents liquides de forte radioactivité de Kysthym en Russie (accident en 1957). Niveau 7 Accident majeur conduisant au rejet dans l'environnement d'une part importante des éléments radioactifs contenus dans le cœur d'un réacteur. Rejets conduisant à des effets graves pour l'environnement et la santé des populations dans un rayon vaste de l'installation. Exemple : accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl le uploads/Industriel/ les-risques-industriels-et-technologiques.pdf

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