COMMENT PORTER les mocassins, le blouson, le short et meme la chemisette REPORT

COMMENT PORTER les mocassins, le blouson, le short et meme la chemisette REPORTAGE dans l’usine de denim la plus mythique au monde STORY le secret des costumes beaucoup trop grands de michael jordan MAIS AUSSI chilly gonzales, gay talese, des paninari, des bons parfums et des mauvais tatouages... L 19021 - 2 H - F: 9,90 € - AL BE 9,90€. LUX/IT/ESP/PORT. CONT 10,90€. DE 11,90€. UK 10£. CH 12CHF. CA 15CAD prin temps-été 2019 Il vient de chez Timothy Everest, en sur-mesure. Je l’ai récupéré il y a une semaine seulement, mais je l’ai porté tous les jours depuis. C’est un cachemire de chez Uniqlo, où j’achète pas mal de basiques. Un blazer décontracté de la marque italienne Barena. Je la porte aussi bien avec une chemise hawaïenne qu’avec une chemise plus formelle ou un col roulé. On m’a offert ce béret. Juste après je suis tombé sur un article qui parlait de 90 façons d’en porter un. J’ai tenté, et j’ai bien aimé. Je l’ai d’abord vu dans un ma- gazine, glissé dans une paire de pompes. J’ai aimé le design, et je me suis dit qu’il se- rait parfait sur moi. Et un jour, il y a quatre ans, je suis tombé dessus dans un charity shop, bingo! Je n’ai jamais été trop fan des mocassins à pampilles, mais quand j’ai essayé ce mo- dèle d’archive au magasin Present, où je bossais, j’étais comme Cendrillon. Elles m’al- laient parfaitement, et je ne les ai plus quittées. J’aime bien l ’idée de pouvoir les cas- ser avec une tenue plus dé- contractée. KENDRICK, MUSICIEN « Je suis né à NY et j’ai été bercé par la chaine BET (ndlr : Black Entertaine- ment Television). Mon premier choc vesti- mentaire, ce sont les fringues BAPE de Soulja Boy. Je me souviens en avoir rêvé, sans jamais pouvoir mettre la main des- sus. Mes parents s’en foutaient, des vête- ments. Ils étaient plus branchés bou- quins. À 17 ans, j’étais accro aux charity shops, je collectionnais plein de frin- gues différentes, des chemises aux couleurs vives, des pantalons à pinces ou à car- reaux, et beaucoup de vieux sportswear. C’est comme ça que j’ai commencé à me construire un style un peu différent. Mon vestiaire est super versatile, parfois smart, parfois une vibe Harlem années 70, parfois plus New York avec un pull ren- tré dans le pantalon et des mocassins. » LA TENUE DE… SPECIAL LONDRES SCOTT, DESIGNER « J’ai grandi à Hong Kong et je me souviens que mon père m’emmenait acheter des vê- tements chez des petits tailleurs locaux. Très tôt, j’ai porté des vêtements sur- mesures, bien faits, mais à des prix rai- sonnables. Plus tard, ado, j’étais ob- sédé par le début des années 60, le jazz et les vêtements qui allaient avec. J’adorais les costumes blancs, croisés, que je voyais dans les vieux films. Aujourd’hui, je suis encore très porté sur le vintage. J’aime autant le flair du style italien que l’esthétique Ivy. Je col- lectionne aussi les mailles datant des années 50 jusqu’aux années 70. » C’est une gabardine des années 40, que je porte souvent l ’été. Je l ’ ai chinée dans une boutique vintage de l’East London, il y a deux ans. Je ne la porte pas tant que ça, il faut que le temps s’y prête vraiment. C’est rare, par ici. C’est un pantalon que j’ai fait pour ma marque, Scott Fraser Collection. C’est un mélange coton et lin. Le poids est parfait, et j’adore la couleur. La coupe est taille haute, classique et large avec une pince. Je l’ai faite faire sur-mesure pour le mariage d’un ami l’été dernier. C’est ce même ami qui me l’a faite, dans un tissu magnifique qu’il avait chez lui. Il avait juste de quoi y couper une chemise. C’est une pièce complètement unique. J’ai demandé à une amie qui fait des bijoux pour femmes de faire cette bague pour moi. Je l’adore, comme le bra- celet, offert par un ami antiquaire. Les Waldo de chez Grenson. Un ami m’a branché sur ce mo- dèle parce que je cherchais des sandales. Il restait juste une paire à ma taille. Je n’ai pas hésité. J’aime assez que l’on voie les chaussettes. 39° 35’ 0.478” S 71° 32’ 23.564” W Montblanc 1858 Geosphere montblanc.com Reconnect. * * Reconnectez-vous. Je l’ai fait faire chez Alan Jones, l’un des meilleurs tailleurs londoniens, il y a une dizaine d’années et je ne m’en lasse pas. Il a un côté très Ivy, mais pas trop cli- ché. C’est le seersucker à rayures rouges, plutôt que bleues, qui le rend un peu spécial. Un panama roulable de chez Christy’s, un grand fabri- quant de chapeaux londonien. Il est parfait pour l’été et je change les rubans selon l’humeur. Une chemise button down en oxford de chez Thom Browne. C’est un modèle très classi- que, mais j ’ aime beaucoup le vo- lume du col, la hauteur est parfaite. Le plus souvent, je la porte déboutonnée. EDDIE, PATRON DE BOUTIQUE « À l’école, quand j’étais gamin, il y avait deux façons de se mesurer aux autres garçons dans la cour de récréa- tion : les poings ou les fringues. Moi, je faisais les deux. Il fallait que je sois le plus fort, et aussi le plus beau. Depuis, je n’ai jamais renoncé à bien m’habiller, c’est même devenu mon métier (ndlr : Eddie est modeste, mais il a monté l’une des marques les plus ico- niques des années 90 en Angleterre, Duffer of Saint George). Mon goût n’a jamais vraiment varié. Je porte les mêmes vête- ments depuis très longtemps. Ce sont simplement les volumes qui varient au fil des ans. » La cravate aussi est une Thom Browne. STEPHEN, STYLISTE « Enfant, je devais porter un uniforme à l’école. Je détestais ça, et je pense que cela m’a traumatisé. Je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire de façon générale, et j’aime encore moins qu’on me dise comment m’habiller… Aujourd’hui, je ne m’endimanche jamais, je ne me change pas pour coller à une occasion ou pour plaire aux gens. Travailler dans la mode m’a donné du recul par rapport aux ten- dances. Je sais reconnaître un vêtement bien fait, qui a un sens esthétique et un vrai savoir-faire. Quand je vois une pièce qui coche toutes les cases, je peux craquer, même si c’est très mode. Le reste du temps, je veux juste me sentir bien dans mes fringues. » Affix, c’est la petite marque qu’on a montée avec des amis qui bossent dans l’industrie. Un T-shirt Takahiro Miyashita The Soloïst. Je dois l’avoir depuis cinq ou six ans. C’est l’une des rares fringues qui me va encore de cette époque. Après 30 ans, ça devient compliqué de garder la ligne ! (rires) La surchemise est une rareté, c’est une pièce de la marque que le photographe Bruce Weber avait lancé au début des an- nées 2000 et qui a duré quel- ques années, Weberbilt. Je l’avais achetée ici à Londres, chez Dover Street Market. Mais Weberbilt était surtout distribué au Japon. C’était assez culte là bas, à l’époque. La chemise tartan aussi est une Weberbilt. On sent le style américain, très easy, presque hippie mais soft hippie. Une écharpe patchwork de la marque japonaise Takahiro Miyashita The Soloïst, l’une de mes marques préférées. Un jean de la marque japonais Samouraï, toile de 19oz. Je le porte souvent avec une paire de New Balance 994. S I M O N N E S S M A N P R I N T E M P S / É T É 1 9 S A N D R O - P A R I S . C O M PHOTOGRAPHIE RETOUCHÉE Une vieille chore jacket Wrangler. J’aime mes vêtements patinés, usés, vieillis. J’ai un blazer Anderson & Sheppard qui a été fait pour moi en 1954. Il est encore magnifique. En 1965, j’ai tourné dans un film avec Cary Grant. Il portait toujours un petit fou- lard à l’époque. Cela m’a beaucoup plu et j’ai commen- cé à faire comme lui. Cin- quante cinq ans plus tard, je continue. Résultat ? Jamais d’angine. J’ai ce chapeau depuis quarante ans. Il est troué, déchiré, il part franchement en lam- beaux, mais je l ’ aime comme ça. Un 501 Levi’s noir surteint. Quoi d’autre ? Une paire de Nike Air 90 full black. Je suis très bien de- dans et ne me dites pas que j’ai passé l’âge d’en porter. Please. JOHN, COMÉDIEN « Au théâtre, je me suis souvent retrouvé à porter des choses incroyables. Des col- lants, par exemple, quand j’ai joué Shake- speare, avec une épée et une fraise autour du cou. Mais dans la vraie vie, je suis un peu plus sobre. Je porte sur- tout des pièces workwear, des trucs amples, coupés dans des matières lourdes, usées si possible. J’ai plusieurs vestes de tra- vail Mont Saint-Michel, par exemple, des chore jackets américaines aussi. uploads/Industriel/ letiquette-002.pdf

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