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Annexe 1 : La fin de la vaisselle jetable a-t-elle sonné ? https://nouvellesconso.leclerc/la-fin-de-la-vaisselle-jetable-a-t-elle-sonnee/ En 2020, les pique-niques se feront sans plastique ! Ou presque. Assiettes et gobelets non recyclables devront être remplacés par des matériaux plus durables. Pas de quoi, a priori, contrarier les consommateurs qui jugent que chacun doit contribuer à la protection de l’environnement. Reste à remplacer le plastique. Des solutions existent, souvent plus chères… Feront-elles l’unanimité ? Haro sur le plastique ! Après les sacs de caisse de moins de 50 microns d’épaisseur interdits depuis 2016, c’est au tour de la vaisselle jetable : le 1 er janvier 2020, gobelets et assiettes en plastique disparaitront du paysage. Les couverts échapperont à l’interdiction, comme les gobelets et assiettes fabriqués avec au moins 50% de matière biosourcée – bambou, maïs, etc. – et donc compostables à la maison. Très difficilement recyclable, la vaisselle jetable à usage unique partage avec les défunts sacs de caisse un autre point commun : elle est massivement utilisée. Selon l’Association Santé Environnement France (Asef), 450 gobelets en plastique sont jetés chaque seconde, soit près de 5 milliards chaque année, dont seulement 1% est recyclé ! Inspirée par des impératifs environnementaux et de santé publique, cette nouvelle interdiction devrait être bien accueillie : 95 % des Français interrogés par L’observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations considèrent d’ailleurs que chacun a sa part de responsabilité pour la préservation de l’environnement dans sa vie de tous les jours. Vers des pique-niques plus durables Les consommateurs devront donc changer leurs habitudes. Du côté des familles étudiées par l’Observatoire, cela ne devrait pas poser de problème pour les Changeurs, engagés dans une consommation responsable. Cela pourrait cependant être plus difficile pour les Assiégés qui craignent à 59% de changer leurs habitudes ou leur mode de vie. Les fabricants vont eux aussi devoir se mettre à la page. Pour Jean Lefèvre, porte-parole de l’Asef : « Cette loi est une bonne chose car elle oblige les industriels à trouver des solutions, c’est une stimulation à l’innovation ». Quelles sont aujourd’hui les alternatives à la vaisselle jetable en plastique ? Assiettes et gobelets en bioplastique (PLA) existent déjà : conçus à base d’amidon de maïs, ou de pulpe de canne à sucre par exemple, ils sont compostables et resteront autorisés après 2020. Le carton sera lui rejeté s’il est recouvert d’une pellicule de plastique. On note déjà que des innovations étonnantes sont apparues du côté de la vaisselle comestible : avec des assiettes en son de blé qui passent au four et qui peuvent recueillir des liquides chauds, ou des contenants réalisés à base de pomme de terre et d’eau, ou bien encore les recherches du chef étoilé Thierry Marx avec le chimiste Raphaël Aumont sur une canette à base d’algues ! L’innovation se paie : les Français sont-ils prêts ? Il faut rappeler que le succès du plastique doit autant à son côté pratique qu’à son prix. Les produits compostables seraient entre 1,5 et 4 fois plus onéreux que les produits non compostables, estimait dans une question au gouvernement un parlementaire au moment de la discussion du texte de loi. Tous les Français sont-ils prêts à payer plus pour des produits plus respectueux de l’environnement ? La question divise : selon l’Observatoire, si plus de 77% des Changeurs, Mécènes et Créactifs sont pour ; la famille des Prétendants et des Assiégés sont majoritairement contre. Moins de 37% d’entre eux se disent prêts à payer plus. Or ces deux familles représentent à elles seules 45% du panel de consommateurs étudié. Ces derniers préfèreront sans doute utiliser des gobelets réutilisables après lavage. Personnalisables, ils sont déjà bien connus dans les festivals d’été, et une start-up française les propose même en distributeurs. Après utilisation, le gobelet doit être réintroduit dans la machine qui restitue alors une caution ou consigne, avant de le laver pour qu’il serve à nouveau. Ou comment faire rimer écologie et économie ! Annexe 2 : Vaisselle jetable : l'interdiction du plastique vire au casse-tête pour les industriels https://www.lesechos.fr/2017/06/vaisselle-jetable-linterdiction-du-plastique-vire-au-casse-tete- pour-les-industriels-171996 ¤ Dans la foulée des sacs de caisse, la vente de gobelets, verres et assiettes en plastique sera interdite en 2020. ¤ Les entreprises dénoncent une mesure impossible à appliquer en raison de « l'absence de matières de substitution ». Interdire la vaisselle plastique à usage unique, une fausse bonne idée ? Dans la foulée de la fin des sacs plastique, décidée par la loi sur la transition énergétique de juillet 2015, un décret du 30 août 2016 a fixé les contours de la mort programmée de la vaisselle jetable. A partir du 1er janvier 2020, les gobelets, les verres et les assiettes de cette catégorie - mais pas les couverts - seront interdits dans le commerce, sauf s'ils sont compostables en compostage domestique. Ils devront aussi être fabriqués à 50 % au moins avec des matières biosourcées en 2020 et à 60 % en 2025 (bambou, fibre de maïs...). Fini les pique-niques impromptus entre amis ? Quid des gobelets utilisés dans les fontaines d'eau des entreprises ou sortis des distributeurs de la machine à café ? Comment feront les hôpitaux ou les prisons qui choisissent la vaisselle jetable pour des questions d'hygiène ou de sécurité ? Si les professionnels se sont peu ou prou ralliés à la fin des sacs plastique - entrée en vigueur en juillet 2016 pour les sacs de caisse et en janvier 2017 pour les fruits et légumes - et dont le bilan est plutôt positif, il en va tout autrement pour la vaisselle. « Cette réglementation est un copier-coller de la loi sur les sacs plastique, alors que dans l'usage cela n'a rien à voir. Un sac est fin, il ne contient que des solides, en revanche le gobelet doit être plus épais, il contient du liquide et donc les propriétés physiques des matières ne le rendront pas compostable à domicile », affirme Emmanuel Guichard, directeur général d'Elipso, qui regroupe les fabricants d'emballages plastique rigides et souples, plutôt favorable à la législation sur les sacs plastique. « L'intention est bonne mais la mise en œuvre impossible », résume, perplexe, Christophe Doukhi-de Boissoudy, directeur général de Novamont, leader des matières bioplastiques. La raison est simple : il n'existe pas pour l'instant de matière capable de remplir à la fois les exigences de praticité (solidité, étanchéité) et de compostage domestique, c'est-à-dire capable de se dégrader rapidement. Importation Le plastique, léger et résistant à l'eau, n'est pas si facile à remplacer. Une impasse technique donc et « un challenge irréalisable pour les entreprises », dénonce Christophe Doukhi-de Boissoudy. Par ailleurs, si la limitation des sacs plastique visait à relocaliser en France une filière qui était en grande partie fabriquée en Asie, il n'en est pas de même pour la vaisselle jetable produite par des PME nationales (Flo Europe, Lariplast, Guillin...) qui emploient quelque 650 salariés. Les industriels, emmenés par l'entreprise Flo Europe qui s'est très vite mobilisée il y a deux ans lors des débats à l'Assemblée, s'inquiètent. « Les plus menacés sont ceux qui sont mono produit, fabriquent à bas coût et en grand volume pour la grande distribution », lâche un proche du dossier. Tiffany a mis la clef sous la porte en septembre 2016. Pour les entreprises positionnées sur le haut de gamme, avec des matières biosourcées, ou sur le secteur traiteur, qui n'est pas concerné car il relève des emballages alimentaires, l'avenir est moins sombre. « En même temps, les matières en bambou ou en fibres ne sont pas la panacée, elles sont plus chères pour le consommateur et moins résistantes à l'eau », tempère Emmanuel Guichard. « Passer à la vaisselle en papier ou carton, c'est risquer d'importer de Turquie ou d'Asie », alerte aussi Marc Madec, de la Fédération de la plasturgie. Chaque année en France, 4,73 milliards de gobelets en plastique sont jetés, selon l'Association santé environnement France (Asef), soit 150 par seconde. Et seuls 1 % de ces gobelets sont recyclés en raison de leur composition complexe. La mesure d'interdiction est fondée sur des raisons environnementales et de santé publique. Ce qui fait dire à Jean Lefèvre, porte-parole de l'Asef, que « cette loi est une bonne chose car elle oblige les industriels à trouver des solutions, c'est une stimulation à l'innovation, même s'il faut renforcer la collecte et le recyclage ». Une poignée d'entreprises se sont positionnées sur le recyclage - Lemon Tri, Canibal, Elise, ou Les Joyeux Recycleurs. Une niche encore timide. Par Marion Kindermans / Publié le 07/06/17 Annexe 3 : Vaisselle jetable : l'interdiction est maintenue au 1er janvier 2020 10 janvier 2019 | Laurent Radisson Par une décision du 28 décembre 2018, le Conseil d'Etat a rejeté le recours de quatre sociétés qui réclamaient l'annulation du décret du 30 août 2016 relatif à la limitation de la vaisselle jetable en plastique. Ce texte met en œuvre l'interdiction de mise à disposition des gobelets, verres et assiettes jetables en plastique, à l'exception de ceux qui sont compostables ou composés de matières biosourcées. Cette interdiction, qui uploads/Industriel/ lm-et-vg-annexes-aout.pdf

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