Système de Management de la Qualité certifié ISO 9001 version 2008 par BUREAU V

Système de Management de la Qualité certifié ISO 9001 version 2008 par BUREAU VERITAS MAROC Nettoyage industriel Le grand virage Dossier sponsorisé par Jeudi 12 Mars 2015 II ■ Micro-structures/grands groupes: La bataille des prix ■ L’un des rares secteurs qui ignore la crise ■ La normalisation, un chan- tier permanent PENDANT longtemps, au Maroc, l’activité de nettoyage était confiée à des équipes internes de l’entreprise. Au- jourd’hui, c’est un métier à part entière, structuré, qui plus est externalisé et confié à des spécialistes. Chez certains presta- taires, elle est en passe de devenir une in- dustrie, avec des process, des machines, des spécialités, voire des audits… Prin- cipaux clients: banques, hôpitaux, entre- prises, services, administration publique et depuis peu des villes entières. Même si l’engouement est sans précédent pour la création de ce type d’entreprises, compte tenu du potentiel de ce marché qui ignore la crise, les toutes premières entreprises structurées ont été fondées au début du siècle dernier. Parmi elles, Jamain Baco (1926) ou encore Sinet (1954). Aujourd’hui, les créations de socié- tés spécialisées se multiplient. Le regain d’intérêt pour ce secteur s’explique aussi par la croissance de l’industrialisation, les créations d’entreprises, grandes surfaces, malls et commerces ainsi que le dévelop- pement de grandes villes. Plus encore, l’évolution de l’immobilier avec des façades en verre et aluminium, marbre et structures en inox, bois, plastique… plaide en faveur du développement de l’activité de nettoyage. Soucieux de l’hy- giène et de la propreté de leurs locaux, qui font partie intégrante de l’image de marque et de la communication, les chefs d’entreprise ne lésinent plus sur les moyens pour entretenir l’esthétique de leurs locaux, de leurs bureaux et bâ- timents. Le nettoyage prend deux formes: il y a le nettoyage dit de «jet»: une activité qui intervient après la fin d’un chantier. Et l’entretien permanent ou périodique des locaux, des bureaux, du matériel, machines et du mobilier. Et c’est cette prestation qui est la plus répandue. Elle représente le plus gros du business des sociétés de nettoyage. En plus du nettoyage des locaux, d’autres services complémentaires se développent, notamment la désinfection, la dératisation ou encore la vidange industrielle. S’y ajou- tent la tendance de robotisation, la sophis- tication des machines (meules, aspirateurs industriels, extracteurs, balaie électrique, auto-laveuse…). Ces mutations supposent une évolution parallèle par des plans de formation, des stages de perfectionnement au profit du personnel des entreprises d’en- tretien. Mis à part les groupes structurés, rares sont les entreprises qui ont ce souci de perfectionnement continu et de mise à niveau de leur personnel. A l’instar de l’activité de gardiennage, le nettoyage est réputé par le recrutement de main-d’œuvre analphabète, non quali- fiée, des ressources souvent dévalorisées et mal rémunérées... Une situation qui pose le problème de la formation et qui remet sur le tapis l’urgence de mettre en place des normes évolutives. En l’absence de normes et de cahiers des charges stricts qui régissent cette ac- tivité, le marché du nettoyage risque un nivellement par le bas. Ce qui favorise une compétitivité basée sur l’argument prix et non sur la qualité. Du coup, les micro-en- treprises bradent les prestations et raflent des marchés à petits prix. Ce qui se passe au détriment de la qualité. Cette dernière étant encore basée sur des considérations subjectives. Or, la valeur ajoutée devra re- poser sur les techniques qui permettent un rapport qualité/prix irréprochable dans les meilleurs délais.o A. R. Pour réagir à cet article: courrier@leconomiste.com Le difficile pari de l’industrialisation Nettoyage/traitement de déchets MÊME si l’activité de nettoyage évolue et se modernise dans les en- treprises, certaines pratiques ont encore la peau dure. En effet, il n’est pas étonnant de voir, dans des entreprises et des cliniques aussi bien structurées que modernes, des femmes de ménage munies d’un chiffon, un balai ou raclette ou encore un seau d’eau, une serpillère, de l’eau de Javel… Une dissonance cognitive et une manière artisanale qui battent en brèche tout le progrès et le succès des équipes d’une entreprise aussi pointue qu’elle soit son activité. Or, en Europe, particulièrement en France, la profession a beaucoup évolué. Du coup, depuis une vingtaine d’années, les employés ne sont plus considérés comme des ouvriers de seconde zone, ils ont un statut à part entière de «technicien de surface».o Technicien de surface L’évolution de l’immobilier et des sièges d’entreprises avec des façades en verre et aluminium, des structures en inox, métal, bois, marbre, plastique… plaident en faveur du développement et de la struc- turation de l’activité de nettoyage. Depuis quelques années, l’image de marque et la propreté des locaux sont devenues partie intégrante de la stratégie de communication des groupes. D’où l’intérêt du choix d’un prestataire professionnel qui respecte scrupuleusement le cahier des charges du donneur d’ordre et partage ses valeurs et autres considérations d’image (Ph. Jarfi) ■ 8n Pillier d¶entreSrises dans un seFteur trqs atoPisp ■ Les Setites struFtures Fassent les Sri[ ■ Les IePPes Fonstituent  des eIIeFtiIs ©,L ne suffit pas d’un seau et d’une serpillière pour s’autoproclamer entre- prise de nettoyage». Ce constat d’un pro- fessionnel traduit bien les problèmes d’un secteur, dominé par de petites entreprises non structurées. «A l’exception d’une quin]aine de groupes organisés, la plu- part des entreprises opérant dans le sec- teur sont des micro-structures», affirme Abdellah Alaoui M’daghri, président de la )édération nationale des entreprises de travail temporaire ()1ETT) et patron de Process Intérim. Cependant, difficile d’avoir une idée précise et des chiffres actualisés sur le marché dans sa globalité, puisque l’inté- rim, le gardiennage et le nettoyage sont souvent logés à la même enseigne. En tout cas, selon les statistiques de la C1SS, elles sont aujourd’hui un millier d’entreprises opérant dans ces trois acti- vités combinées. «Mais le nombre d’en- treprises spécialisées dans le nettoyage à proprement dit n’est pas disponible», assure Abdellah Alaoui M’daghri. Même constat auprès de <oussef Dahmani, DG du groupe Egida: «Ce marché ato- misé gagnerait à être mieux organisé». Ce dernier déplore aussi que le métier de nettoyage soit encore «dénigré» ou qua- lifié de «travail ingrat», voire de seconde ]one. «Externaliser le nettoyage permet aux entreprises de se concentrer sur leur métier sans avoir à investir dans le per- sonnel ou des machines lourdes», pour- suit Dahmani. En effet, les entreprises qui recourent à l’externalisation n’ont plus à prendre en charge la gestion et stockage des produits d’entretien, sans compter la possibilité de changer de prestataire en cas d’insa- tisfaction. Parmi les grandes entreprises du secteur du nettoyage industriel, figu- rent -amawn Baco, l’un des plus anciens (dont la création remonte à 1 26), 5M2, Adecco, Egida« 4uant aux entreprises peu structurées, la plupart sous-déclarent le personnel, ne s’acquittent pas des droits et cotisations sociales, de l’AM2 et AT« Du coup, elles peuvent proposer des prestations à des tarifs moitié moins chers que ceux des entreprises structurées. 2r, les marges dans ce secteur sont très minimes, à en Jeudi 12 Mars 2015 I9 croire les professionnels. «Sur un agent de nettoyage, nous n’avons qu’une marge brute allant de 300 à 500 D+», tient à pré- ciser Alaoui M’daghri. Autrement dit : un agent de nettoyage est facturé à près de 4.500 D+, dont 3.600 D+ (salaire Smig  cotisations«), le reste représente la marge de l’entreprise. Certaines petites structures arrivent à proposer ces agents à 2.000 D+  Ce n’est pas possible d’ar- river à ce tarif-là dans une entreprise structurée, signale un professionnel. Du c{té d’Egida, le management assure que la marge de l’entreprise ne dépasse pas 10% du prix de revient d’un agent de net- toyage. Agent de nettoyage, technicien de sur- face, agents de vestiaire et vitriers sont parmi les profils recrutés par ces entre- prises. «Les femmes représentent plus de 70% de nos effectifs», précise le président de la )nett. Ce qui pose souvent des pro- blèmes de sécurité liés aux horaires de travail (très t{t le matin), transport« NettoyagetraitePent de dpFKets /es Iemmes reSrésentent Slus Ge  Ges eIIectiIs Gans le secteur Ge netto\age. &e Tui Sose souYent Ges SroElqmes Ge sécurité liés au[ Koraires Ge traYail trqs t{t le matin  transSorts« (Source: Fotolia) %ioteFKnologie 75ÊS peu utilisée au Maroc, la biotechnologie est une technique nova- trice censée remplacer les substances chimiques présentes dans de nombreux produits d’entretien. 2utre leur efficacité, les produits bio- technologiques ont un impact infime sur l’environnement. Trois éléments sont uti- lisés par la biotechnologie: Ɣ %aFtpries EpnpIiTues Ce sont des organismes vivants sélectionnés pour leur aptitude à digérer différents types de salissures (amidon, graisse, urine«) Ɣ (n]yPes Il s’agit de molécules biologiques produites par des micro-or- ganismes. Ces molécules neutralisent la saleté. Ɣ $Fides EiologiTues Sroduits Sar des PiFroorganisPes Ces acides ont des propriétés détartrantes et nettoyantes. «Ces produits de nettoyage réduisent les nuisances olfactives, notamment dans les restaurants, h{tels, industries agro- alimentaires«», indique -ean--acques Simon, gérant de Bio-2lfactive Ser- vices. Certes, ils sont plus co€teux (20%) que les produits traditionnels, mais à en croire les professionnels, leur efficacité n’est plus à prouver. Leurs performances seraient mêmes supérieures à celle des produits classiques. uploads/Industriel/ nettoyage.pdf

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