O r g a n i s a t i o n d ' e n t r e p r i s e O r g a n i s a t i o n d ' e n
O r g a n i s a t i o n d ' e n t r e p r i s e O r g a n i s a t i o n d ' e n t r e p r i s e I.Les fonctions opérationelles...............................................................................................................................1 1)La vente.........................................................................................................................................................1 2)L'achat...........................................................................................................................................................3 3)La production................................................................................................................................................3 4)La logistique..................................................................................................................................................5 5)La qualité.......................................................................................................................................................6 II.Les fonctions de soutien....................................................................................................................................7 1)Les ressources humaines...............................................................................................................................7 2)La maintenance.............................................................................................................................................8 3)L'information..............................................................................................................................................11 4)La finance....................................................................................................................................................11 III.Les fonctions globales...................................................................................................................................13 1)L'organisation.............................................................................................................................................13 2)Le juste à temps..........................................................................................................................................15 3)Les 5 S.........................................................................................................................................................19 4)Méthode PARME.......................................................................................................................................22 5)Méthode des 5 M........................................................................................................................................22 6)Les 4 R........................................................................................................................................................23 7)Synthèse comparative.................................................................................................................................23 1/28 I. Les fonctions opérationelles 1)La vente a)Les missions quotidiennes : faire en sorte que les produits se vendent avec une marge f à long terme : fidélisation du client 1er rôle du vendeur → vendre avec une marge 2ème rôle du vendeur → fidélisation (il est plus facile de signer avec un client qui nous connait) Notions : – de vendeur « cueilleur » (payé pour vendre) – de vendeur éleveur (les vendeurs qui développent un produit pour le client à long terme) – de Benchmarking (piquer les idées de collègues ou d'autres entreprises) – de Target Casting : idée → prix, et ensuite on fabrique – Trade Off → on prend un produit et on répertorie les différents types qu'il existe sur le marché et on test pour déterminer tous les critères selon l'avis du consommateur – avantage concurrentiel durable (M. PORTER) b)Les concepts clés Quelques évidences : – Les consommateurs sont changeants, il n'y a plus de loyauté dans l'achat. – Certaines sociétés disparaissent parce qu'elles ne maîtrisent pas leur succès et leur marché – Il faut maintrenir la progression de l'entreprise en renouvelant l'offre face à la concurrence et à la demande changeante des consommateurs. – Les concurrents tirent toujours parti des erreurs et offrent mieux. – Il faut se rappeler que personne n'est plus intelligent que le marché, il est illusoir de vouloir le changer, mais il faut le suivre, mieux, l'anticiper. c)Le produit – Un produit est dit simple quand sa fabrication est un enchaînement linéaire. – Il est dit complexe, quand il y a un assemblage de sous-éléments avec une nomenclature. – La vie d'un produit : la vie de l'entreprise est étroitement liée à la vie des produits qu'elle fabrique. Remarque : Les notions de produit de remplacement, de matière de substitution, de rentabilité dans les différentes phases, sont de plus en plus intégrée dans la conception. Courbe de vie d'un produit à caractère général : Etape 0 : naissance Etape 1 : enfance Etape 2 : adolescence Etape 3 : adulte Etape 4 : déclin – 0 : demande une mise au point technique, de créer le besoin et le goût du risque – 1 : l'entreprise doit avoir une bonne gestion financière, de bonnes qualités commerciales pour 2/28 augmenter le marché et surveiller la concurrence. – 2 : l'entreprise doit avoir une bonne gestion budgetaire, de bonnes qualités commerciales pour augmenter le marché et surveiller la concurrence. – 3 : c'est le régime de croisière. – 4 : l'entreprise prend des risques importants. Le service commercial doit définir les intentions de la concurrence et le potentiel des demandes. La tendance est à la diminution de la durée de vie du produit. L'image est l'ensemble des représentations par lesquelles un public identifie et se remémore un produit, une marque ou une entreprise. La gamme représente la variété offerte du produit en fonction des caractéristiques telles que le prix, la taille, la couleur (gamme de voiture ou l'assortiment des pointures de chaussures). Mix produits : assortiment. C'est un dosage équilibré de lignes et de gammes pour tirer le meilleur parti des capacités de production en fonction de la demande. Il doit représenter le compromis optimum entre les dépenses et les espérances de résultats. Le chef de marché est responsable du développement de son marché, mais non de la survie des produits. Les études marketing permettent de connaître la quantité et la qualité, les besoins des clients, les offres de la concurrence et le comportement d'achats des utilisateurs. Le responsable marketing élabore le plan marketing avec le volume et la nature de la communication. La publicité vise à agir sur l'attitude ou le comportement de l'acheteur. Pourcentage / CA : 0,5 à 1 % en production industrielle > 10 % en cosmétique > 25% pour les lessives La promotion est au service du produit et du distributeur. Elle permet de faire essayer le produit et de lui donner une place plus importante dans le magasin. d)Les tendances Le vendeur évolue vers l'analyse des marchés, le conseil aux clients et la gestion de son territoire. On va aussi vers plus de sous-traitance dans les actions de communication, vers le recentrage sur le métier de base. Il existe aussi un phénomène de mondialisation : des services ou des produits locaux marqués culturellement deviennent transculturels. 2)L'achat Les achats doivent obtenir des matières en interne pour assurer la production et aussi les consommations que ne fabrique pas la société. En 1960 : il y a abondance ; l'acheteur doit négocier au meilleur prix. En 1970 : la concurrence. Les achats doivent baisser les coûts mais leur mission devient technique, elle doit connaître les processus de fabrication des fournisseurs. En 1980 : compétitivité, donc développement de nouveaux produits et de la qualité. L'acheteur fait participer les fournisseurs à la sélection des investissements pour la modification de structure. Les achats deviennent un centre de profit stratégique. Conséquence : – réduction du nombre de fournisseurs – rationnalisation des achats 3/28 – standardisation des prodduits achetés – développement du “côté” juridique Elle assure l'interface entre le fournisseur et l'entreprise de deux manières : – passage de l'information dans les deux sens – communication entre forunisseur et entreprise, avec instauration d'un partenariat Coût et fixation des prix : – le prix du marché – le juste prix L'acte d'achat est un acte collectif négocié en interne et en externe. Quelques règles : Ce n'est pas seulement un critère de coût, il faut mesurer les conséquences (pertes de maîtrise de techniques, menace sur l'indépendance, difficultés sociales, appauvrissement des tâches, certains abus si décision décentralisée sans contrôle). L'entreprise doit conserver des facteurs clés de sa stratégie. 3)La production “Ce n'est pas au pied du mur que l'on connaît le maçon, mais en haut.” a)Les missions Quotidiennes : fournir un produit d'une qualité conforme à la demande du client : au coût prévu, dans le délai prévu, dans le respect des attentes du personnel de la sécurité. r À long terme Être une arme stratégique au service de l'entreprise, en mettant en oeuvre les systèmes techniques d'organisation et sociaux les plus performants : – en accélérant le lancement de nouveaux produits – en remontant les informations d'amélioration techniques potentielles b)Les concepts clés 4 types de production – production unitaire : (grand chantier) contrainte de respect des délais (port, pénalités) – les petites séries en production par lots : gérer avec le MRP – production de série : forte sensibilité du coût de production, elle se fait sur des chaînes de montage. – production en continu : peu de marge, beaucoup de maintenance et de contrôle. Quelques précisions : – le flux de production : c'est le mode de progression des matières et des produits depuis le lancement jusqu'à la livraison du client (il tient compte des arrêts et des stockages). – la capacité de production : c'est la quantité pouvant être réalisée par une machine ou une ligne de production – productivité : exemple : Fiat : 32 voitures / ouvrier ; Toyota : 50 voitures / ouvrier. – goulot : (méthode OPT) une chaîne a la résistance de son maillon le plus faible – GPAO : (oui mais !) 4/28 c)Les structures – l'organisation de la production peut être centrée : – sur les métiers – sur les produits – la production est rattachée à la direction générale – les sous fonctions : – le Bureau d'Etude étudie l'outillage – le Bureau des Méthodes gère l'implantation, l'étude des postes, les procédures de production – l'ordonnancement : c'est la planification, dans l'espace et dans le temps, des commandes sur les machines. m Approvisionnement – planning d'ordonnancement : Définition : ordonnancer, c'est comme faire la cuisine : 1. vous devez trouver la recette 2. rassembler les bons ustensiles 3. rassembler les bons ingrédients 4. réaliser le mélange dans un certain ordre 5. faire la cuisson 6. et vous faire aider Il faut : 1. anticiper les commandes des clients 2. s'assurer des capacités de l'usine à satisfaire cette demande 3. vérifier l'organisation globale 4. vérifier le respect des coûts définis 5. rationaliser la gestion de “l'ensemble de la production” C'est l'affectation des ressources au besoin des commandes, dans le respect des délais. 4)La logistique Dans le domaine militaire, elle est connue depuis longtemps. Elle s'est développée de façon récente dans l'entreprise. Au départ, elle s'était assimilée à la distribution logique et aux transports. Jean Pierre SCHMIT : “A notre époque de technologie uploads/Industriel/ organisation-d-x27-entreprise 1 .pdf
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- Publié le Aoû 31, 2022
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