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Page 1 (c) www.leforem.be Plateforme d'information Horizons emploi première édition PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Secteurs d'activités Information et communication ( ) En bref Le secteur de l'information et de la communication regroupe une large gamme d'activités telles que l'édition de journaux, de magazines, de livres, de cartes postales, l'impression de journaux, de livres, la reproduction d'enregistrements sonores, de vidéos ou d'informatique. A ces activités plus traditionnelles sont venues se regrouper récemment les activités de production et de distribution de programmes TV et radio, ainsi que tout ce qui touche à l'industrie du cinéma. C'est le secteur de la communication au sens le plus large (culture - publicité - information). Dès que nous surfons sur Internet ou Internet mobile, quand nous lisons un magazine ou un panneau publicitaire dans la rue, alors que nous consommons un produit culturel (au sens large) devant un écran (le petit écran TV - Smartphone - iPad - ou cinéma), nous sommes connectés à un « output » du secteur. Le secteur information et communication consomme et produit de nouvelles technologies, et plus particulièrement celles liées à l'informatique, aux traitements numériques et aux réseaux de communication. Les procédés de production mais aussi les produits livrés évoluent et se diversifient continuellement. On pense entre autres à l'image en relief, et aussi par exemple à trois atouts wallons d'importance : le cinéma interactif (4-D et 5-D), les procédés de ralenti - image en temps réel - et tout récemment les systèmes de capture de mouvement pour les jeux vidéo. Au cours de ces dix dernières années, l'emploi dans le secteur et plus particulièrement les emplois moins qualifiés ont diminué. Du côté des entreprises, on assiste à une diminution de leur nombre mais aussi à une augmentation de leur taille moyenne : les entreprises se sont regroupées pour joindre leurs efforts en investissements et mieux se positionner sur le marché. Nombre d'établissements en 2010 Nombre de postes de travail salarié en 2010 Nombre de travailleurs indépendants en 2010 Wallonie 594 6 503 1 154 Bruxelles-Capitale 579 10 534 612 Flandre 1 348 20 463 3 250 Belgique 2 521 37 500 5 016 Source : ONSS - statistiques décentralisées 31 décembre 2010 et ICN - Comptes régionaux 2010, calculs le Forem En détail Activités du secteur Description du secteur Le secteur de l'information et de la communication est composé de quatre divisions : La première, l'imprimerie et la reproduction d'enregistrements, comprend deux groupes d'activités : Page 2 (c) www.leforem.be Plateforme d'information Horizons emploi première édition • L'imprimerie et services annexes qui concernent l'impression de produits comme les journaux, les livres, les périodiques, les formulaires commerciaux, les cartes de v#ux et autres matériaux et recouvrent également des activités accessoires telles que les services de reliure, de photogravure et de photocomposition. • La reproduction d'enregistrements qui reprend la reproduction, à partir d'une matrice, de disques, de CD, de DVD et de bandes contenant de la musique ou d'autres enregistrements sonores, des films ou d'autres enregistrements vidéos et de données informatiques. La seconde, l'édition, est composée de deux groupes d'activités : • L'édition de livres, de périodiques et autres activités d'édition. Ce groupe comprend l'édition de livres, de journaux et de publications périodiques, de répertoires et de listes d'adresses et d'autres ouvrages, tels que photos, gravures et cartes postales, calendriers, formulaires, affiches et reproductions d'#uvres d'art. Ces produits sont généralement protégés par les lois sur les droits d'auteur. • L'édition de logiciels (jeux électroniques pour tous types de plateformes, logiciels prêts à l'utilisation, etc.) Le troisième, production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes de télévision, compte deux groupes d'activités : • Les activités cinématographiques, de vidéo et de télévision. Ce sous-secteur comprend la production de films pour le cinéma et la télévision ainsi que la production de programmes pour la télévision; la post- production de ces productions (montage, conversion film/bande, sous-titrage, doublage, animations d'images et effets spéciaux informatiques, etc.) ; la distribution de ces productions et la projection de films cinématographiques (salles de cinéma, en plein air ou dans d'autres installations de projection ainsi que les activités des ciné-clubs). • L'enregistrement sonore et édition musicale. Ce sous-secteur est composé de l'ensemble des activités liées à la production de matrices sonores (cassettes, CD), leur promotion et leur distribution ainsi que des activités des studios d'enregistrements sonores et de l'édition musicale (activités consistant à acquérir et à enregistrer les droits d'auteur pour les compositions musicales, l'édition de livres musicaux et de partitions, l'édition de musique à télécharger). La quatrième, la programmation et diffusion de programmes de radio et de télévision, comprend deux groupes d'activités : • La diffusion de programmes radio. • La programmation de télévision et de télédiffusion. Le secteur aujourd'hui Les récentes modifications de nomenclature de secteurs d'activité ont regroupé dans le secteur information et communication l'ensemble des secteurs d'édition, d'impression, tous supports confondus, avec les activités de l'audiovisuel dans son sens le plus large. On retrouve donc dans le secteur, aux côtés de l'imprimerie et de l'édition (qui déjà incluait l'édition des supports numériques de toute nature) la diffusion et la production cinéma, radio et télévision. Dans le même secteur cohabitent donc des activités du secteur privé avec celles des grands services publics de l'audiovisuel. Sont compris dans cet ensemble les distributeurs des programmes et produits audiovisuels. C'est ainsi que le secteur bénéficie d'un incitant fiscal au niveau fédéral : le Tax Shelter. Il existe aussi des soutiens financiers au niveau de la Wallonie : installation de Wallimage en 2001 qui est un fonds économique qui soutient les productions et les entreprises audiovisuelles à partir de deux filiales : Wallimage Coproductions et Wallimage Entreprises. En juin 2009, on assiste à la création de Wallimage/Bruxellimage dans un esprit de rapprochement entre la Wallonie et Bruxelles-Capitale. Par ailleurs, ce fonds est alimenté à hauteur de 50 % par la Wallonie et les autres 50 % par Bruxelles-Capitale. Ces dispositifs financiers permettent à ce secteur d'avoir accès aux marchés européens et extra-européens par la production ou la co-production de réalisations reconnues dans les festivals internationaux. Dans ce secteur, on est donc mis en présence d'un considérable conglomérat d'activités rassemblant les métiers traditionnels de l'imprimerie et de l'édition et les activités liées aux médias de loisirs et d'informations et aussi la publicité. Parmi ces activités entrent en jeu des processus de production créateurs au sens Page 3 (c) www.leforem.be Plateforme d'information Horizons emploi première édition culturel du terme (production, préproduction, postproduction en télévision et cinéma par exemple) et des activités entrant dans l'économie de consommation de masse (reproduction de logiciels, CD, DVD etc.). Le secteur en tout état de cause est en partie déterminé par un produit d'une nature particulière : le bien culturel. Celui-ci a le plus souvent la propriété de s'enrichir par l'acte de consommation au lieu de se détruire, en activant d'une manière ou d'une autre la perception de droits d'auteur et de reproduction. Ces biens sont aussi caractérisés par une dualité fondamentale, celle qui sépare d'une part les productions qui ne vivent vraiment que dans l'instant et les œuvres à consommer en différé, sujettes à reproduction et à distribution. C'est une dualité qui crée un espace aux limites duquel on trouve deux extrêmes. Premièrement les productions médiatiques dont le mode d'existence est celui du « live », de la réalisation/diffusion/ consommation en temps réel. Et deuxièmement, à l'autre bout, les productions avec une dimension d'œuvre, inscrites dans une relation du type public-auteur, ayant l'ambition de durer. On pense aux réalisations cinématographiques, musicales, à l'édition de livres, etc. Durant les dernières décennies, les techniques numériques ont bouleversé les procédés et les méthodes de production de l'ensemble du secteur, en améliorant la traçabilité de certains processus, en automatisant d'autres et surtout en améliorant la portabilité (numérique) de l'ensemble des supports et produits d'information. Les techniques sans fil, par exemple, donnent un accès immédiat à un ensemble considérable de productions, dans la plupart des lieux ou contextes quotidiens. Ceci induit une extension de la diffusion et une diversification des produits et aussi un empiètement sur les secteurs traditionnels liés au papier, comme l'imprimerie par exemple. Les dernières innovations comme celles de l'image en relief photo-TV-cinéma pour le grand public promettent de nouveaux développements liés à l'édition numérique, aux téléchargements des produits qui remplace leur reproduction et le stockage des copies sur support matériel. De nouveaux champs apparaissent par la mise en connection de différentes technologies mobiles comme la géolocalisation, la connection on line off line via les codes QR, et enfin l'affichage Led qui fait concurrence à l'affichage 20 mètres carré papier classique. On peut parler plus justement que de "secteur", de champ d'activité web/mobile. Ces deux technologies englobent de plus en plus les médias traditionnels et en modifient autant les contenus que les formats et les temporalités. La tablette numérique vient ajouter du mouvement dans ce champ d'activité déjà très bouleversé en apportant de nouveaux comportements de consommations mobiles qui ne sont plus forcément liés à la téléphonie. Le champ de diffusion, de création, du livre mais aussi de la télévision, des uploads/Industriel/ secteur-7.pdf