1 http://machinerymonitoringsolutions.com/category/news/?lang=fr Composition de
1 http://machinerymonitoringsolutions.com/category/news/?lang=fr Composition de documents avec LATEX École des Mines de Nancy Séminaire Informatique et Internet Gaëtan B gaetan.bisson@loria.fr Présentation LATEX est un système de composition de documents, au même titre que Microsoĕ Word ou encore OpenOffice Writer, qui se distingue par sa séparation forme/contenu, ce qui se traduit en pratique : – par une mise en forme entièrement automatisée ; – ainsi, par une interface inhabituellement épurée. Idéalement, l’utilisateur n’a à se préoccuper que du contenu : le logiciel prend seul en charge la mise en page du texte, et ce de façon respectueuse des conventions et usages typographiques prédéđnis. Ʋ C’est aujourd’hui un outil de choix pour la réalisation de documents complexes, malcom- mode à formater manuellement. Il s’est aussi imposé dans le monde de la recherche scientiđque grâce à ses possibilités avancées en matière d’équations, de bibliographie, etc. [1] Essayer LATEX. Des distributions existent pour différents systèmes d’exploitation, notam- ment TEX Live pour Linux, MacTEX pour Mac OS et MiKTEX pour Microsoĕ Windows. 1 Fonctionnement Le programme LATEX est un compilateur : il transforme un đchier contenant du texte et des commandes en un document au format pdf. Considérons par exemple un đchier nommé «fichier.tex» contenant ces lignes : \documentclass[a4paper]{article} \usepackage[latin1]{inputenc} \usepackage[french]{babel} \begin{document} 1 Rédigé dans le codage de caractères Latin-1, cet article a été automatiquement mis en page pour du papier de format A4 et typographié suivant les règles françaises. Deux paragraphes y figurent. \end{document} 1.Souvent, la typographie est mieux connue de LATEX que de son utilisateur. 3 Pour compiler ce đchier, c’est-à-dire le transformer en un document au format pdf en inter- prétant les commandes qu’il contient, on lance la commande «pdflatex fichier.tex». Ƴ Le résultat obtenu est : On appelle préambule la partie du code qui précède \begin{document} ; elle renferme des informations cruciales pour la mise en page, telles que le papier ou la langue utilisée. Par la suite, nous l’omettrons pour mettre l’accent sur le corps du document, partie située entre \begin{document} et \end{document}. Dans l’exemple ci-dessus, le corps du document est d’une simplicité exemplaire : une suite de paragraphes délimités par des lignes blanches ; LATEX s’est alors occupé seul de l’indentation, de la justiđcation, des césures, des ligatures, etc. 2 Éléments de syntaxe Le corps du document peut contenir, outre du texte, diverses commandes qui seront in- terprétées par LATEX, par exemple pour mettre en gras certains passages ou encore créer des notes de bas de page. Il peut paraître inutilement sorcier d’avoir recours à de telles «commandes» mais, en pra- tique, peu suffisent à un usage modéré ; c’est même un avantage que de pouvoir taper du texte naturellement, n’utilisant que quelques commandes ponctuellement pour indiquer la nature des différents blocs de texte, laissant tout le travail de mise en page au logiciel. Cela devient une nécessité lorsque la longueur du document dépasse les quelques pages (rapports, mémoires, thèses, etc.). 2.1 Les commandes Une commande se distingue du texte par le préđxe «\» ; ses options éventuelles se placent entre crochets et ses arguments se notent entre accolades, comme ceci : \commande[opt.]{arg. 1}{arg. 2}, etc. On dispose notamment de commandes permettant de changer divers aspects de la police de caractère — qui, comme toutes bonnes choses, sont à utiliser avec modération. fière sœur donn e đère sœur (normal) \textit{fière sœur} ” Ėère sœur (italique) \textbf{fière sœur} ” đère sœur (gras) \textsc{fière sœur} ” (petites capitales) \texttt{fière sœur} ” fière sœur (chasse đxe) D’autres servent à structurer le document : pour commencer une nouvelle section ou sous- section, on a respectivement les commandes R´edig´e dans le codage de caract`eres Latin-1, cet article a ´et´e automatique- ment format´e pour du papier de format A4 et typographi´e suivant les r`egles franc¸aises. Deux paragraphes y figurent. 4 \section et \subsection ; chacune prend en argument l’intitulé de la partie en question. La création d’une table des matières se fait ensuite simplement en plaçant la commande \tableofcontents à l’endroit voulu dans le document. 2. Certains éditeurs de texte proposent de faire cela en un clic. La réalisation d’un titre se fait en deux temps : on déđnit d’abord le titre et l’auteur grâce aux commandes \title{Le titre} et \author{L ’auteur}, puis on place le titre proprement dit par la commande \maketitle. Une note de bas de page s’écrit \footnote{Note.}, à l’emplacement où la marque est souhaitée. De façon plus anecdotique, \textsc{xxi}\ieme{} siècle donnera « siècle» et l’on ouvrira (resp. fermera) ces fameux guillemets français avec \og (resp. \fg). 2.2 Les environnements Un environnement est un bloc commençant par une balise du type \begin{nom} et đ- nissant par \end{nom} ; il a pour effet d’affecter le texte qui s’y trouve d’une certaine façon. Par exemple, un environnement des plus simples est quotation ; il sert simplement à mettre en exergue son contenu, comme on ferait d’une citation. Il existe pareillement les envi- ronnements flushleft, flushright et center qui permettent respectivement d’aligner à gauche, d’aligner à droite et de centrer un bloc de texte. Parfois, l’usage repose sur certaines commandes à utiliser à l’intérieur de l’environnement lui-même. C’est notamment le cas des énumérations (enumerate) et des listes (itemize) qui se construisent toutes deux ainsi : Les communes les plus peuplées de Meurthe-et-Moselle sont: \begin{enumerate} \item Nancy, avec 105468 habitants; \item Vandœuvre-lès-Nancy, avec 31447 habitants; \item Lunéville, avec 20365 habitants. \end{enumerate} Avec son lot de commandes beaucoup plus conséquent, le mode mathématique permet de décrire des formules scientiđques ; il consiste en les environnements math (intégré au texte) et displaymath (en exergue), dont on abrège usuellement les délimiteurs respectifs en «$» et «$$». Certaines commandes servent simplement à représenter des symboles, comme par exemple le code \log\epsilon qui donnera «log ε» ; d’autres permettent de combiner des groupes, blocs de texte placés entre accolades. On pourrait lister des briques élémentaires, telles $x^y$ pour «xy» ou encore $\alpha_{2n}$ pour «α2n», mais tout ceci sera bien mieux illustré par un exemple. En utilisant la formule de Striling, i.e. l'équivalence $n!\sim_{n\to\infty}\sqrt{2\pi n}(n/e)^n$, on peut montrer que, pour $x=\sqrt{y}$ et lorsque $y$ tend vers l'infini, il existe une limite finie au produit $$\frac{1}{y^x}\prod_{i=0}^{x-1}(y-i).$$ Ce qui donnera, après compilation : En utilisant la formule de Striling, i.e. l’équivalence n! ∼n→∞ 2πn(n/e)n, on peut montrer que, pour x = √y et lorsque y tend vers l’inđni, il existe une limite đnie au produit 1 x−1 (y i). yx i=0 Reportez-vous à [5] pour une liste exhaustive des symboles disponibles. √ ∏ − T erminons par les tableaux, qui se réalisent grâce à l’environnement tabular. ƴ La nature des colonnes se spéciđe en argument, par une suite de symboles : c pour une colonne dont le contenu est centré ; l pour une colonne dont le contenu est aligné à gauche ; r pour une colonne dont le contenu est aligné à droite ; | pour un trait vertical ; p{5cm} pour une colonne de 5 cm au contenu formaté en paragraphes. Dans l’environnement proprement dit, on séparera le contenu de deux colonnes par le symbole «&» et l’on passera à la ligne par le symbole «\\». Pour une version alternative du contenu de la đgure 1, on écrira donc : \begin{tabular}{|c|l|l|}\hline Royaume-Uni & Newcastle upon Tyne & 1954 \\\hline Belgique & Liège & 1954 \\\hline Allemagne & Karlsruhe & 1955 \\\hline Italie & Padoue & 1964 \\\hline Japon & Kanazawa & 1973 \\\hline \end{tabular} Il est courant de placer un environnement tabular à l’intérieur d’un environnement center, ađn d’en placer le contenu en exergue ; parfois, on englobera même le tout dans un environnement figure, en faisant ainsi un objet ęottant, à l’instar de la đgure ci-dessous. F 1 – Vieux jumelages de la ville de Nancy. Newcastle upon T yne (depuis 1954) Liège (depuis 1954) Karlsruhe (depuis 1955) Padova (Padoue) (depuis 1964) 金沢市 (Kanazawa) (depuis 1973) 2.3 Préambule Le préambule doit toujours commencer par la commande documentclass, qui permet de déđnir le type de document ; outre article, on dispose de letter, book et report qui viennent chacun avec leur lot d’options et de commandes supplémentaires (les deux derniers déđnissent par exemple une commande \chapter). Une option commune et indispensable est a4paper, sans laquelle votre document se retrouverait formaté pour un type de papier qu’on ne trouve qu’outre-atlantique. Viennent ensuite les chargements de paquets. LATEX dispose en effet d’un système de pa- quets permettant de compléter sa base de fonctionnalités. Pour charger un paquet, on le donne en argument à la commande usepackage, avec d’éventuelles options qui lui seront trans- mises ; par exemple, la commande \usepackage[french]{babel} charge le paquet babel (de mise en forme typographique) avec l’option french. 3. En mode mathématique, on lui préfèrera l’environnement array, à la syntaxe quasi-identique. Quelques paquets d’usage courant sont : inputenc gère les caractères non-anglais (e.g. accentués) ; babel applique des règles typographiques ; hyperref crée des liens cliquables ; graphicx permet d’insérer des images ; amsmath améliore la mise en forme des formules ; amssymb rajoute un lot de symboles au mode mathématique ; amsthm déđnit des environnements de théorème et uploads/Industriel/ sem1a-latex.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 13, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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