PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom VOITURE ÉLECTRIQUE COMME ALTRENATIVE A LA VOITUR

PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom VOITURE ÉLECTRIQUE COMME ALTRENATIVE A LA VOITURE THERMIQUE ? Évaluer le bilan carbone, comparer les sources, quelle est la meilleure alternative ? Introduction : Aujourd’hui, face aux enjeux environnementaux, le marché des voitures électriques est en plein essor. Cependant, cette production massive de nouveaux véhicules électriques, ne fonctionnant que par le biais de l’électricité, fait débat sur son impact écologique. Nous pouvons ainsi nous demander si le surnom de “voiture verte” leur correspond vraiment ? Dans un premier temps, nous allons vous expliquer ce qu’est le bilan carbone, est en quoi cette donnée est nécessaire a la compréhension de l’impact écologique des voitures électriques et thermiques. Ensuite, nous comparerons les bilans de chacun avant de conclure et ainsi définir quel véhicule est le plus vert. Contexte par rapport aux émissions de GES - En France, l'électricité provient aux trois quarts du nucléaire - Dans d'autres pays comme la Chine ou les États-Unis, le bilan est plus mitigé, car l’électricité est en grande partie produite à base de gaz, de pétrole ou de charbon. PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom ← Sources de la production d’électricité en France Sources de la production mondiale d’électricité → Définition du Bilan Carbone : L’Insee (L’Institut national de la statistique et des études économiques est chargé de la production) définit l'empreinte carbone de la façon suivante : “la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, administrations publiques, organismes à but non lucratifs, investissement), que ces biens ou services soient produits sur le territoire national ou importés.” Le bilan carbone, communément considéré comme synonyme de l’empreinte carbone, désigne toute de démarche de calculs des émissions de gaz a effet de serre d’une activité, d’un service ou bien d’un pays. Ces gaz a effet de serre sont aujourd’hui au nombre de six d’après les accords internationaux: le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’hydrofluorocarbure (HFC), le perfluorocarbure (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6) Cependant, la méthode du bilan carbone ne reconnait pas seulement les émissions directes de gaz à effet de serre, mais également les émissions indirectes liées a l’activité étudiée, comme par exemple les émissions liées a l’extraction des matières premières dans le bilan carbone d’une entreprise automobile. Finalement, afin de calculer son bilan carbone, l’entreprise, le service ou le pays devra collecter plusieurs données concernant les émissions de gaz a effet de serre émises lors de la production (Energie fossile ou verte), mais également celles liées aux achats de matières premières, aux déplacements des produits, a leur livraison et finalement à leur utilisation. PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom Une fois l’ensemble de ces données collectées, des « facteurs d’émissions » permettront de calculer le bilan carbone, exprimé en tonnes équivalent CO2 (CO2e). Pour notre sujet, le bilan carbone prendra en compte des facteurs spécifiques a l’activité économique que nous verrons dans la partie suivante. Fabrication et bilan carbone : La fabrication d’une voiture électrique émet en moyenne 50% de CO2 de plus qu’une voiture thermique. En effet, la batterie d’une voiture électrique utilise des métaux rares tels que le Cobalt, le Graphite, le Manganèse, le Lithium et le Nickel. De ce fait, l’acheminement des matériaux, l’extraction des matières premières et l’utilisation d’eau et d’éléments chimiques nocifs pour l’environnement participent activement aux émissions de gaz a effet de serre liées au processus de fabrication, d’extraction et d’acheminement des pièces automobiles. D’un autre côté, la voiture thermique émet, lors de la production, en moyenne 3.76 tonnes de carbones équivalent. Mais, sur le long terme, le rapport électrique - diesel s’inverse et la voiture thermique finit par émettre plus de gaz a effet de serre que la voiture électrique, comme nous allons l’étudier dans la partie suivante. Utilisation et bilan carbone : Il faut se méfier de la voiture électrique. En effet, bien que sur le papier son bilan carbone pendant l’utilisation ne soit pas élevé, cela dépend du pays dans lequel nous nous trouvons. En effet, les rejets de dioxyde de carbone ne dépendent pas seulement du moteur, mais également de l’origine de l’électricité utilisée. Selon les différents pays, l’électricité n’est pas produite de la même manière. Par exemple, en Norvège, il ne suffit de parcourir que 8 000 km pour compenser les émissions de CO2 qui ont été nécessaires à la production et fabrication des équipements automobiles. A contrario, dans un pays comme la Chine ou 74% de son électricité est produite grâce a des centrales thermiques a charbon, il faut non pas que la voiture électrique PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom parcoure 8 000 km pour compenser le bilan carbone de sa fabrication, mais plutôt 180 000 km, soit 22,5 fois plus que la distance théorique nécessaire en Norvège. Ainsi, nous pouvons remarquer une certaine corrélation entre les différentes valeurs de bilan carbone et l’origine de l’énergie utilisée. Il est donc plus avantageux d’utiliser une voiture électrique dans un pays produisant une majorité d’énergie verte, et surement plus avantageux d’utiliser une voiture a moteur thermique dans d’autres pays, bien que cela dépende également de la consommation que l’on en fait. Par exemple, si l’automobiliste chinois est certain qu’il parcourra plus de 180 000 km avec sa voiture, alors il est plus écologique de choisir un moteur électrique, mais si ce n’est pas le cas, alors l’option de conduire une voiture thermique serait étonnamment plus écologique. Données d’après le site Carbonesum, Émissions de CO2eq rapportées au km pour la fabrication, l’utilisation et la fin de vie des voitures. Comparaison des deux bilans carbone en France: D’après cet infographique publié par le journal français Le Parisien, la fabrication d’un véhicule électrique en France rejetterait environ 6,57 tonnes PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom de CO2 tep contre 3,74 tonnes de CO2 tep pour un véhicule thermique. Cela illustre donc ce que nous énoncions auparavant par le fait que la fabrication d’un véhicule électrique est deux fois plus importante que celle d’un véhicule a moteur thermique. Cependant, nous pouvons constater qu’après 30 000 - 40 000 km leur bilan carbone s’équilibrent. Or comme en moyenne un automobiliste français parcoure en moyenne 13 000 km par an et qu’il garde sa voiture pendant une durée de 5 ans, il parcours avec celle-ci 65 000 km, soit deux fois plus que la distance minimale pour rentabiliser l’émission de gaz a effet de serre d’une voiture électrique. Nous pouvons donc conclure qu’en France aujourd’hui, il est évidemment plus écologique d’utiliser une voiture à moteur électrique, notamment grâce au mix énergétique du pays qui est relativement vert (77% d’énergie nucléaire, 10% d’énergies renouvelables) Les avantages et les inconvénients des deux véhicules : La voiture électrique présente bien des avantages, qu’ils soient écologiques, hygiéniques, économiques ou bien sociétaux. En effet, ce moyen de transport n’émet quasiment pas de gaz a effet de serre lors de son utilisation, mais c’est également un véhicule plus silencieux, plus économique et qui nécessite moins d’entretien qu’une voiture thermique. L’achat de véhicule moins polluant est par ailleurs largement incité en France, ou le gouvernement et les collectivités locales s’engagent a offrir des aides financières aux acheteurs de véhicules verts, comme un bonus écologique allant jusqu'à 7 000 euros, une prime à la conversion qui peut atteindre 5 000 euros, et des subventions pouvant atteindre les 6 000 euros. Cependant, le manque d’infrastructures dédiées aux voitures électrique, l’utilisation de métaux rares lors de la fabrication de ces véhicules et la faible autonomie des batteries restent les principaux inconvénients de ce moyen de transport. A cela vient s’ajouter le mix énergétique utilisé et la consommation que l’on fait de son véhicule. Ainsi, investir dans une voiture électrique n’est pas un choix a faire a la légère. Bien que l’opinion public soit largement en faveur de ce moyen de locomotion, son prix et son impact écologique restent des facteurs qui peuvent aller a l’encontre de l’achat. Il est donc primordial de peser le pour et le contre, car la voiture thermique, bien qu’émettrice de gaz à effet de serre lors de son utilisation, a également des avantages tels que la facilite d’utilisation au quotidien, la fabrication moins polluante et le prix d’achat. PIERCY Sarah & BRACKEBUSCH Tom Dans un futur proche ? Sur une plus longue échelle, il semble plus raisonnable de choisir les voitures à moteur électrique plutôt que thermiques car celles-ci sont en lien avec la direction que prend les innovations actuelles. Les véhicules comme les machines en général subissent une deuxième révolution industrielle, la révolution électrique. Apres des décennies a utiliser des énergies fossiles, les nouvelles générations souhaitent aller de l’avant et créer des techniques plus respectueuses de l’environnement, utilisant l’électricité ou bien les énergies renouvelables telles que l’hydraulique ou l’éolien. Avec une offre d’électricité qui semble s’orienter vers une production de plus en plus verte, en France comme dans le monde, il serait donc plus avantageux d’utiliser celle-ci pour alimenter les moyens de transports. Un mix énergétique plus propre, c’est un bilan carbone moins élevé. Cependant, il uploads/Industriel/ voiture-electrique-vs-voiture-thermique.pdf

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