Faculté d’Architecture et d’Urbanisme Sommaire P3 Introduction P7 Organigramme
Faculté d’Architecture et d’Urbanisme Sommaire P3 Introduction P7 Organigramme P9 Bacheliers en architecture P10 Masters en architecture Programme des cours (voir livret séparé) Thibault EMPAIN Diplômé à l’Archi “Le monde de l’architecture s’est ouvert à moi grâce à la complicité d’une amie qui avait entamé ce cur- sus. C’est à travers son expérience vécue et partagée que j’ai découvert ces études passionnantes et enri- chissantes bien éloignées de l’idée préconçue que je m’en faisais jusqu’alors. Loin d’être une démarche confinée à une résolution pragma- tique, formelle ou normative d’un sujet, j’ai découvert, au fil des cinq années d’études, une formation qui prépare à produire de l’architecture par le biais de l’apprentissage de la conception et de l’élaboration du projet d’architecture dans la recherche du bien-être des usagers. Le choix pédagogique de travailler en petites unités favorise une relation de proxi- mité entre enseignant et enseigné et offre à chaque étudiant un « es- pace-temps » propice au dévelop- pement de son projet personnel. C’est grâce à cette convivialité, cette disponibilité des enseignants que la transmission des savoirs s’opère. Mon conseil à tout étudiant tenté par l’aventure serait : « d’y croire, de donner le maximum de soi-même, d’être curieux de tout et de partager avec le plus grand nombre, car c’est ainsi que l’on évolue le plus rapide- ment ». Pour conclure, je dirais que ces cinq années d’études furent une succession d’agréables surprises et de rencontres fructueuses.” Le mot du Doyen Une faculté créatrice, c’est une faculté où l’ouverture d’esprit et l’expérimentation sont au cœur des préoccupations de son équipe d’enseignants et de cher- cheurs, permettant ainsi une réaction rapide aux enjeux de la société contem- poraine. C'est donc un lieu où le débat s’appuie sur l'ouverture culturelle, la liberté intellectuelle et la critique archi- tecturale pour répondre aux enjeux ma- jeurs de l’urbanisme et de l’architecture, enjeux qui révolutionnent notre façon de penser et de vivre les espaces. Notre défi : imaginer et planifier des es- paces de qualité où architecture, urba- nisme, territoire, environnement et société ne font qu’un. Et pour cela, seul le par- tage des idées et du “savoir construire” pourra nous offrir une véritable archi- tecture réussie pour des usages nou- veaux et du mieux vivre ensemble. L'enseignement de l'architecture, c'est aussi, et surtout, l'enseignement du projet et de la culture du projet, entendu dans toutes ses diversités et toutes ses composantes. La Faculté entend ainsi former ses étudiant(e)s à la maîtrise de l’ensemble des composantes de la pen- sée de l'architecture, en intelligence avec les dimensions d'un lieu, en réaf- firmant la nécessité pour toute archi- tecture d'être rigoureusement contex- tualisée, territorialisée ; c'est-à-dire conçue pour être intégrée dans ses dif- férents contextes (physiques, climatiques, fonctionnels, socio-culturels, humains et constructifs). C'est dans cette pers- pective que l’enseignement et la re- cherche axés sur le projet sont au cœur des objectifs de la FA+U. La question du positionnement de notre profession est cruciale, à un moment où le développement durable trouve sa principale valorisation médiatique. En effet, la compétence propre de l’archi- tecture et de l'aménagement urbain, autrement dit la conception et l'usage de l'espace, est directement concernée par l’exigence du développement dura- ble. Elle implique que l'on tienne compte des effets à long terme des diverses af- fectations spatiales sur le territoire. In- tégrer le développement durable dans notre enseignement et nos recherches est donc devenu une évidence. A partir de ce constat, il faut juste replacer la question : comment, avec quels moyens et de quelle manière intégrer le déve- loppement durable à notre architecture ? A ce sujet, nous devons, bien entendu, aborder l’ensemble des aspects tech- niques même si les bonnes pratiques et les formes de conseil “technique” sont aujourd’hui limitées par une secto- risation forte que déterminent les spé- cialisations : énergie, matériaux, trans- ports, environnement, …. Elles mettent en jeu des expertises verticalisées et in- suffisamment connectées qui ne pren- nent pas en compte l’interdépendance des éléments, des relations, et des ac- tions de transformation constituant un espace de qualité. A cette fin, la formation d’architecte “chef d’orchestre” proposée développe une vision globale, systémique et transversale des compétences tech- niques. Nous participons, bien entendu, à l’invention de l’habitat intelligent, de l’habitat à énergie positive, des transports propres ou encore des nouveaux maté- riaux performants. Mais il serait utopique de considérer que la question du développement du- rable ne se réduit qu’aux aspects tech- niques. La démarche d’enseignement et de recherche sollicite la complémen- tarité des disciplines et de leurs postures méthodologiques et notamment aux sciences de l’homme et de la société. Nous nous intéressons également aux qualités d’usage, aux perceptions, aux conforts, aux nouvelles formes d’habiter les villages, les villes et les paysages afin de contribuer à l’évolution et à l’in- novation des pratiques de l’aménage- ment pour un espace de qualité. Notre but est d’atteindre un nouvel équilibre entre ces nombreuses disciplines. Ainsi, le moment est venu tout en conser- vant sa taille humaine et son autonomie sous le statut de Faculté, ainsi que son implantation au coeur de la ville, l'AR- CHIMONS, site montois de l'ISAI est rentré à l'UMONS. Il profite pleinement de cette intégration effective à l'université avec laquelle il partage une vision com- mune en matière de qualité d'enseigne- ment, d'accueil de l'étudiant, d'esprit de recherche et d'ouverture à la so- ciété. Vincent Becue. P3 Historique Créée en septembre 2010, la Faculté d'Architecture et d'Urbanisme est la plus jeune Faculté de l’Université de Mons. Elle hérite toutefois d’une longue tradition d’enseignement de l’architecture à Mons, puisqu’elle intègre l’ARCHI- MONS, ancien Institut Supérieur d’Ar- chitecture montois. Organisé d'abord au sein de l'Académie des Beaux-Arts, qui trouve son origine, à Mons, en 1780, l'enseignement de l’architecture acquiert son indépendance en 1976 pour devenir bientôt, confor- mément à la législation de l'époque, l'Institut Supérieur d'Architecture de la Ville de Mons, ou ISAM. Cette émanci- pation fut de courte durée puisqu'en 1986, suite à des mesures de rationali- sation, les instituts d'architecture de Bruxelles, Liège et Mons ont dû fusionner pour former l'ISAI ou Institut Supérieur d'Architecture Intercommunal. La formule originale, trouvée par les échevins de l'Instruction publique des trois villes de l'époque, fut de créer une intercommu- nale, l'IESA ou Intercommunale d'En- seignement Supérieur d'Architecture, comme pouvoir organisateur de cette nouvelle école. Ceci a permis la continuité et le développement de l'enseignement de l'architecture sur les trois sites. Et aussi le renforcement de la collaboration de chacun d'eux avec l'université de sa ville, puisque l'ISAI était, de la volonté de ses créateurs, un établissement tran- sitoire dans l'attente de l'intégration de l'architecture à l'université. Cette volonté d'accueillir l'ISAI, sous la forme d'une Faculté spécifique, dans chacune des universités de Bruxelles, Liège et Mons- Hainaut, fut réaffirmée dans une confé- rence de presse en 1998, réunissant les trois recteurs et les représentants des trois villes. Finalement, c’est en avril 2009 que fut voté, au Parlement de la Communauté française, le décret permettant et orga- nisant l’intégration des instituts d’archi- tecture à l’université. Ainsi, l’UMONS a créé une septième Faculté, implantée au coeur de la ville, originale par son enseignement trans- disciplinaire alliant technologie, beaux- arts et sciences humaines. Choisir des études d'architecture, c'est s'ouvrir au monde Loin de déboucher uniquement sur la construction d'édifices de banlieue ou de ville, ces études forment tant à la compréhension des enjeux passés d'une profession prestigieuse qu'à l'action glo- bale nécessaire à relever les défis du XXIe siècle. La complexité croissante de notre société et des processus d'édi- fication, la division des tâches liées à la construction appellent autant les archi- tectes « chefs d'orchestre » que les ar- chitectes « spécialisés » à œuvrer avec une excellente vue d'ensemble. Un éven- tail de nouveaux métiers s'ouvriront au jeune diplômé, qui lui permettront de travailler en réseau, avec de multiples acteurs et spécialistes, pour le déve- loppement durable et soutenable de notre cadre de vie… À cette fin, la for- mation d’architecte équilibre à la fois les compétences technologiques, so- cio-économiques, urbanistiques, envi- ronnementales et artistiques. La Faculté d'Architecture et d'Urbanisme propose : = un Bachelier en architecture de transition de trois années d'études; = un Master en architecture de deux années, à finalité spécialisée. Ce diplôme de Master permet, entre autres débouchés, l'exercice de la pro- fession d'architecte indépendant. Pour ce faire, le jeune diplômé devra travailler pendant deux ans comme stagiaire, sous la responsabilité d'un architecte maître de stage ayant une expérience suffisante du métier, et sous le contrôle de l'Ordre des Architectes. = une formation doctorale en archi- tecture, notamment dans les domaines liés à l'architecture durable, au déve- loppement territorial et à la sociologie urbaine. Notre faculté est membre de l'Ecole doctorale thématique « architec- ture, urbanisme, ingénierie architecturale et urbaine ». Divers Masters ou certificats complé- mentaires sont également accessibles au jeune diplômé, comme le Master complémentaire conjoint en restauration du patrimoine immobilier public (dont nous sommes membre fondateur), le Master complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire organisé à Bruxelles, dans le cadre de l'Académie uploads/Ingenierie_Lourd/ 01fau-pdf.pdf
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- Publié le Fev 18, 2021
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