Le contrôle de la vie CP#130 Bernard de Montréal LE CONTRÔLE DE LA VIE Quand l’

Le contrôle de la vie CP#130 Bernard de Montréal LE CONTRÔLE DE LA VIE Quand l’Homme est inconscient et qu’il vit sur le plan matériel en fonction des forces sociales, il est normal qu’il puisse subir l’inquiétude, ou vivre, ou avoir l’inquiétude, que la vie ne se développe pas dans la direction optimale qu’il voudrait voir et connaître. Mais lorsque l’Homme est conscient ou qu’il se conscientise, qu’il est en voie de conscientisation et qu’il commence à comprendre les aspects subtils de la vie, il est très important pour lui de commencer à réaliser qu’efectivement, la vie est et doit être sous son contrôle. Vous direz : Mais oui, nous savons ceci, nous comprenons ceci, mais nous ne pouvons rien ! Et je vous dirai : Vous ne pouvez rien parce que vous ne faites rien. Il n’y a aucune excuse pour l’Homme de s’entretenir indéfniment d’une incapacité créative puisque l’Homme a la capacité interne de faire descendre sur le plan matériel l’énergie dont il a besoin pour se donner ce dont il a besoin créativement sur le plan matériel. Cette énergie, elle est là, déjà, dans l’Homme. Si elle ne passe pas, cette énergie, c’est qu’il y a encore dans l’individu des mécanismes qui obstruent son passage, et ce sont ces mécanismes qui doivent être éventuellement levés, afn que l’Homme puisse vivre sa vie en fonction d’une capacité créative qui est à la mesure de sa volonté, de son intelligence, et aussi assise sur une sécurité profonde de la permanence créative de cette énergie. Mais il semble que nous avons toujours un petit doute en nous de ce que nous pouvons faire. Il y a toujours en nous ce petit doute. D’où vient-il ce petit doute ? Il vient de quelque part. Vous allez dire : Il vient de l’esprit, ou vous allez dire : Il vient de l’ego, et je vous dirai qu’il vient du manque de raccordement entre l’énergie, dite de l’esprit, et de l’ego. Il y a un manque de raccordement entre votre énergie et votre ego, c’est-à-dire entre votre volonté, votre intelligence et l’énergie qui fait partie de la construction interne de vos corps subtils. Il n’y a aucune raison pour laquelle l’être humain soit assujetti à une condition inférieure de vie. Ce qui fait ceci, ce qui crée ceci, c’est simplement qu’il y a dans l’être humain des aspects, des conditions mentales, des conditions émotives qui retardent l’écoulement naturel de cette énergie vers lui-même, vers les centres de sa volonté et de son intelligence. Et ceci n’est pas discutable, ceci est un fait de vie réel. Vous pouvez dire : Ce n’est pas le temps, mais le temps doit être assujetti à votre volonté, le temps doit être assujetti à votre volonté ! Il ne peut pas être le produit naturel de l’écoulement événementiel des conditions planétaires qui vous sont imposées à cause de la malformation de vos idées. Autrement dit, à cause du manque de maturité dans votre mental qui empêche que vous puissiez, instantanément, recourir à des moyens personnels puissants au lieu de recourir à des moyens faibles et impersonnalisés à cause de l’impuissance qui fait que vous n’avez pas contact direct avec l’énergie qui fait partie de vous. Vous avez plutôt contact avec les idées ou les modes d’expression de cette énergie à travers votre mental, à travers votre émotivité, mais vous n’avez pas de contact direct avec cette énergie, c’est-à-dire que vous n’êtes pas capables de la faire descendre cette énergie sur le plan de votre activité humaine. L’Homme ne peut pas constamment, indéfniment, invoquer la dualité Homme- esprit. L’Homme ne peut pas indéfniment dire : Ah ! Ce n’est pas de ma faute, ce sont les forces en moi qui me retardent ! C’est une illusion de l’Homme, c’est illusion spirituelle, psychologique de l’Homme, c’est une condition mentale et émotive de l’Homme, ce n’est pas la réalité dans l’Homme. L’Homme lui-même, l’Homme dans sa conscience créative est une fontaine de jouvence, l’Homme est inépuisable dans sa capacité de corriger les forces sociales, les forces de vie, les forces de sa planète qui empêchent le mouvement naturel de sa conscience. L’Homme, dans le fond de tout, est un être qui est intouchable planétairement. Il le devient seulement lorsqu’il s’habitue, par de profonds mécanismes de mémoire, à vivre en fonction de l’extérieur ou à vivre en fonction de l’intérieur qui ne s’est pas encore, croit-il, manifesté à travers lui. Nous avons une difculté extraordinaire de réaliser que nous sommes parfaitement capables de faire ce que nous voulons sur le plan matériel. Nous avons une difculté extraordinaire de réaliser que nous sommes à la fois le produit de la composition énergétique de tous nos plans, tant sur les plans subtils que sur le plan matériel. Nous avons une difculté très grande de nous habituer à reconnaître que nous avons le pouvoir ! Que le pouvoir est en nous, que le pouvoir fait partie de nous, que nous sommes le produit matérialisé du pouvoir, c’est-à-dire de l’énergie créative. Et cette difculté, naturellement, nous amène constamment en arrière, nous amène constamment à évaluer psychologiquement nos facultés, nous amène constamment à voir si nous pouvons réellement faire quelque chose qui puisse tenir debout pendant un certain temps, et ceci nous intériorise, parce que nous amenons à la fois dans notre vision des choses la capacité de faire quelque chose et le doute que nous puissions le faire. L’Homme ne peut pas vivre sur deux tremplins à la fois. L’Homme ne peut pas faire et en même temps défaire ce qu’il veut faire. L’Homme ne peut que faire, il ne doit que faire. Les conséquences de son action seront proportionnelles à son expérience, seront proportionnelles à sa lucidité, proportionnelles à sa volonté. Mais ce n’est pas parce qu’il peut y avoir des rebours dans son action, qui donneront efectivement à sa volonté et à son intelligence plus de rafnement, qu’il ne peut pas faire quelque chose, qu’il ne peut pas faire quelque chose qui sert, et qu’il ne peut pas faire quelque chose qui, éventuellement, demeurera stable, demeurera permanent, demeurera créatif d’une façon permanente. Et lui apportera au cours de la vie un échange constant entre les évènements qu’il pourra projeter par la créativité et les conséquences de ces évènements qui lui donneront en retour un plus grand mouvement vers l’avant. Nous semblons être fascinés par l’impossibilité, nous semblons être fascinés par l’incapacité et cette fascination est fxée dans le doute que nous avons de nous- mêmes de corriger la vie. Nous avons en nous subtilement le doute de l’impuissance. Mais le doute de l’impuissance, il vient d’où ? Il ne vient pas de quelque part dans le cosmos, il vient de la malnutrition dont nous sommes victimes à cause du pouvoir que possède la subjectivité de nos pensées sur le mode de notre volonté et le mode de l’expression de notre intelligence créative. Certains diront : Mais oui, mais il y a des gens qui sont plus aptes à faire certaines choses que d’autres, il y a des gens qui sont plus aptes à exceller que d’autres. Je vous dirai que tous les Hommes sont aptes à exceller et que leur excellence est toujours à la mesure de leurs capacités. L’excellence d’un Homme n’est pas nécessairement l’excellence d’un autre. La vertu d’un Homme n’est pas nécessairement la vertu d’un autre, tous les Hommes ont leur sphère d’activité, tous les Hommes ont leur potentialité et tous les Hommes se retrouvent très bien, à l’aise, dans la limite ou à l’intérieur de la limite de leur propre créativité. Mais quel est ce mécanisme subtil de notre conscience humaine qui nous empêche de voir que nous pouvons faire ? C’est le sujet de cette discussion. Quel est ce mécanisme subtil qui semble constamment nous couper les ailes ? Ce mécanisme, c’est la crainte. C’est la crainte d’afronter la vie, c’est la crainte d’afronter les Hommes, c’est la crainte d’afronter le système des Hommes, c’est la crainte d’afronter les idées des Hommes, c’est la crainte d’afronter la conscience involutive de l’involution. Et pourquoi nous avons cette crainte ? Parce que nous ne nous sommes pas projetés dans l’arène, dans l’arène où la lutte doit se poursuivre. Un boxeur craint l’autre boxeur tant qu’il n’est pas dans l’arène. Une fois qu’il est dans l’arène et que le combat a commencé à progresser, la crainte disparaît, s’il est réellement un boxeur de trempe. Donc cette crainte, ce trac naturel que nous avons en tant qu’Homme dans la vie, vis-à-vis de la vie, nous devons un jour l’égorger. Nous croyons que la vie est difcile. Ce n’est pas que la vie est difcile, c’est que nous ne sommes pas en vie. Si nous étions en vie, la vie ne serait pas difcile. Nous pourrions facilement voir toutes nos options, toutes nos possibilités, nous pourrions voir facilement les raccordements qui nous mènent d’un évènement à un autre, mais nous ne sommes pas en vie. Et qu’est-ce que ça veut dire, ne pas être uploads/Ingenierie_Lourd/ 130-le-controle-de-la-vie-cp130-bdm.pdf

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