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« Erasmus+ ‐ Key Action 2 ‐ Capacity building in the field of higher education

« Erasmus+ ‐ Key Action 2 ‐ Capacity building in the field of higher education » Mise en Œuvre des Standards Européens au bénéfice des Formations d’Ingénieurs au Cameroun MOSE-FIC 586443‐EPP‐1‐2017‐1‐FR‐EPPKA2‐CBHE‐JP Etude de faisabilité socio-économique des formations d’ingénieur au Cameroun : évaluation des besoins et des moyens Janvier 2020 Le soutien de la Commission européenne à la production de cette publication ne constitue en aucun cas une approbation de son contenu qui ne reflète que l’opinion de ses auteurs. La Commission ne peut être tenue responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations qui y figurent. 1 Liste des sigles et abréviations ACBF : African Capacity Building Foundation (Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique) ANQAHE : Arab Network for Quality Assurance in Higher Education ASG-QA : African Standards and Guidelines for Quality Assurance (Références et lignes directrices pour l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur africain) BTP : Bâtiment et Travaux Publics CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur CIAN : Conseil français des investisseurs en Afrique COREVIP : Conférence des recteurs, vice-chanceliers et présidents d'universités africaines CTI : Commission des Titres d'Ingénieur DSCE : Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi ENQA : European Association for Quality Assurance in Higher Education ENSAI : École Nationale Supérieure des Sciences Agro-industrielles ENSP : École Nationale Supérieure Polytechnique ESG-QA : European Standards and Guidelines for Quality Assurance FET : Faculty of Engineering and Technology FGI : Faculté de Génie Industriel GE : Grandes Entreprises GICAM : Groupement inter-patronal du Cameroun Icam : Institut Catholique des Arts et Métiers IESF : Ingénieurs et Scientifiques de France INS : Institut National de Statistiques IPES : Institut Privé d'Enseignement Supérieur ISJ : Institut Saint Jean ISTDI : Institut Supérieur des Technologies et du Design Industriel IUCEA : Inter University Council For East Africa ME : Moyennes Entreprises MINEPAT : Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire MINESUP : Ministère de l'Enseignement Supérieur MOSE-FIC : Mise en Œuvre des Standards Européens au bénéfice des écoles d'Ingénieur au Cameroun OMDES : Observatoire National des Métiers des Diplômés de l'Enseignement Supérieur ONIGC : Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil PDI : Plan Directeur d'Industrialisation PE : Petites Entreprises R&D : Recherche & Développement TPE : Très Petites Entreprises UCAC : Université Catholique d'Afrique Centrale 2 Table des illustrations Liste des figures Figure 1 : Evolution des créations et des ouvertures des IPES de 1999 à 2017 ................................... 7 Figure 2 : Domaines de formation des IPES créées et ouvertes de 1999 à 2017 ................................. 8 Figure 3 : Secteurs d’activité des entreprises interrogées ................................................................... 16 Figure 4 : Répartition des entreprises par taille .................................................................................... 18 Figure 5 : Répartition des ingénieurs selon la taille d’entreprise .......................................................... 19 Figure 6 : Répartition des Ingénieurs par secteur d’activité ................................................................. 19 Figure 7: Répartition d’Ingénieurs dans le secteur Eau et Électricité................................................... 20 Figure 8 : Perspectives d’embauches d’Ingénieur par secteur d’activité ............................................. 21 Figure 9 : Filières de formation des Ingénieurs en emploi ................................................................... 23 Figure 10 : Comparatif actuel et prévisionnel des filières de prédilection des ingénieurs.................... 25 Figure 11 : Postes à pourvoir dans les entreprises dans 5 ans ........................................................... 26 Figure 12 : Postes à pourvoir dans l’Agro-industrie.............................................................................. 27 Figure 13 : Postes à pourvoir dans le Numérique et l’Informatique ..................................................... 27 Figure 14 : Postes à pourvoir dans le BTP ........................................................................................... 27 Figure 15 : Postes à pourvoir dans Métallurgie, Construction métallique & chaudronnerie ................ 28 Figure 16 : Postes à pourvoir dans Eau & Electricité ........................................................................... 28 Figure 17 : Postes à pourvoir en Logistique et Transport .................................................................... 28 Figure 18 : Postes à pourvoir dans Hydrocarbures & Raffinage .......................................................... 28 Figure 19 : Postes à pourvoir dans d’autres Industries (transformation autres produits, cimenterie, etc.) ........................................................................................................................................................ 29 Figure 20 : Postes à pourvoir dans Prestations de service et distribution d'équipements industriels .. 29 Figure 21 : Postes à pourvoir dans Télécommunications et Services.................................................. 30 Figure 22 : Postes à pourvoir dans les Finances et Assurances ......................................................... 30 Figure 23 : Postes à pourvoir dans Forêt et Bois ................................................................................. 30 Figure 24 : Postes à pourvoir dans divers secteurs minoritaires (distribution automobile…) .............. 31 Figure 25 : Répartition des stagiaires techniques ou non par secteur d’activité .................................. 37 Liste des Tableaux Tableau 1 : Statistiques sur la répartition des entreprises pour les sous-secteurs du secteur primaire au Cameroun ......................................................................................................................................... 13 Tableau 2 : Statistiques sur la répartition des entreprises pour les sous-secteurs des secteurs secondaire et tertiaire au Cameroun ..................................................................................................... 13 Tableau 3 : Nombre d’élèves ingénieurs admis par école .................................................................... 40 Tableau 4 : Fiche signalétique Institut Saint Jean ................................................................................ 40 Tableau 5 : Fiche signalétique ENSP ................................................................................................... 42 Tableau 6 : Fiche signalétique Institut Ucac-Icam ................................................................................ 43 Tableau 7: Fiche signalétique FET ............................................................... Erreur ! Signet non défini. Tableau 8 : Répartition des Enseignants à l'ISJ ................................................................................... 47 Tableau 9 : Répartition des enseignants sur le campus de Douala de l’Institut Ucac-Icam ................ 49 Tableau 10 : Potentiel étudiant à l’ISJ .................................................................................................. 50 Tableau 11 : Statistiques au concours 2018 à l'Institut Ucac-Icam ...................................................... 52 3 Sommaire Liste des sigles et abréviations 1 Table des illustrations 2 Introduction 4 I- Contexte et démarche méthodologique 6 A- Historique des formations d’Ingénieur et dynamique au Cameroun 6 B- Rappels des Standards Internationaux 9 C- Présentation de la démarche méthodologique 11 II - Analyse des besoins d’ingénieurs et des contributions des entreprises à la formation 12 A- Besoins d’Ingénieurs 12 1. Bilan données statistiques officielles 12 2- Bilan suite aux enquêtes 15 B- Besoin de Recherche & Développement 34 C- Contribution des entreprises à la formation 37 III- Analyse de l’offre des formations d’Ingénieur 40 A- Etat des lieux de la formation d’Ingénieur au Cameroun 40 B- Cas des quatre écoles d’Ingénieur 40 1- Historique et Présentation 40 2- Positionnement de l’offre et justification 44 3- Modèle économique / qualité offre 46 4- Recrutement enseignant 47 5- Evaluation qualitative du potentiel étudiant 49 IV - Prise de recul 53 Conclusion 55 Bibliographie 56 Annexes 57 Annexe 1 Courrier de demandes des données statistiques à l’INS 57 Annexe 2 Comptes - rendus des rencontres au GICAM 57 Annexe 3 Questionnaire de l’enquête 57 Annexe 4 Listes des Entreprises ayant répondu à l’enquête 57 4 Introduction Lors de la 20ème Conférence des recteurs, vice-chanceliers et présidents d'universités africaines (COREVIP) qui s’est tenue du 8 au 11 juillet 2019 au Caire, le Pr Etienne EHOUAN EHILE affirmait, citant une étude de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), que l'Afrique devrait produire plus de 300.000 ingénieurs chaque année jusqu'en 2023 pour combler le déficit des diplômés dans ce secteur1. L’Afrique et particulièrement l’Afrique sub-saharienne est par conséquent en mal d’Ingénieurs, tel est le constat d’Etienne Giros, président délégué du Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN) quand il dit : “ L’Afrique forme des sociologues et des philosophes à la pelle, mais compte peu d’ingénieurs opérationnels. ” Au Cameroun, depuis la création de la première école d’Ingénieurs en 1971, l’offre concernant ce secteur s’est de plus en plus diversifiée. Le MINESUP déclare l’existence de 235 IPES (Institut Privé d’Enseignement Supérieur) au Cameroun, ce qui a suscité l’inquiétude de l’Ordre National d’Ingénieurs de Génie Civil concernant la qualité des diplômes d’ingénieur délivrés. En Occident, notamment en France, il existe des organismes chargés de s’assurer de la qualité des diplômes délivrés par les écoles d’Ingénieur. En Afrique la dynamique concernant ces organismes d’évaluation des formations d’Ingénieur est relativement naissante ou généralisée à l’Enseignement Supérieur, notamment avec la création des African Standards and Guidelines for Quality Assurance (ASG-QA) ou du CAMES. Au Cameroun bien qu’il existe un Observatoire des Métiers de l’Enseignement Supérieur dans le Ministère du même nom, la dynamique est encore assez timide. Le projet Mose-fic arrive donc à propos dans ce contexte où il est question de s’assurer de la qualité de l’offre d’une part, et de l’adéquation de cette offre sur le marché. Comment choisir une offre de formation d’ingénieur en adéquation avec les besoins du marché ? Répondre à cette question demande en premier lieu de réaliser une “ Étude de faisabilité socio-économique : évaluation des besoins et des moyens”. Tel est le challenge que doit relever toute école de formation qui souhaite s’assurer de cette adéquation. Le présent rapport présente la démarche et les résultats obtenus pour répondre à la question principale précédemment évoquée. De ce fait, la première partie est consacrée au contexte et à la démarche méthodologique employée. Elle fera état de l’historique des formations d’Ingénieur et d’un bref rappel des standards internationaux en matière de qualité de formation. 1 Source : www.agenceecofin.com 5 La deuxième partie est consacrée à l’analyse des besoins d’Ingénieurs au Cameroun et du niveau de contribution des entreprises à la formation des jeunes. Elle mettra en lumière l’essentiel des informations issues des rapports et autres documents existants rédigés par le MINESUP, l’INS, et autres organisations étatiques sur les besoins d’Ingénieurs au Cameroun. Devant les limites de ces données, une uploads/Ingenierie_Lourd/ 2-3-mose-fic-wp1a-etude-de-faisabilite-socio-economique-des-formations-d-x27-ingenieurs-au-cameroun.pdf