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L’architecture d’aujourd’hui et de demain UK : 5.50 £ / Belgique : 5.90 € / All

L’architecture d’aujourd’hui et de demain UK : 5.50 £ / Belgique : 5.90 € / Allemagne : 6.40 € / Maroc : 60 MAD / Suisse : 11 CHF / IT/Lux/Port Cont 6.50 € / Portugal : 5.90 € / Prix DOM : 6 € L 12222 - 25 - F: 5,50 € - RD L’architecture d’aujourd’hui et de demain #25 Soleil Des maisons qui se protègent toutes seules Mai - Juin - Juillet 2016 IsolatIon § Les musées deviennent des éco musées § Avancées de toit, pergolas, déphasages du mur § Volets roulants, brise-soleil orientables, stores extérieurs, Toile de jute… MALfAçons eT défAuTs de pose phyToépurATion plantes bienfaitrices Dossier MALfAçons eT défAuTs de pose TendAnce La piscine est le cœur de la maison Architecture Durable 3 Directeur de la Publication et de la rédaction : Sébastien Cazals de Fabel rédacteur en chef adjoint : Pierre-Olivier Chanez Email : pochanez@gmail.com Directrice des Partenariats : Chantal CAZALS de GUILLEBON rédaction : Pierre Lamarck, Félix Molitor, Christian Bagnoli, Jean Burex, Marc-Marie Guiseppi, Paul Rupert, Georges Madux Maquette : Smartgraphe - Adventiss Publicité : Au journal siège social / Direction Générale : Adventiss 1 Place Paul Verlaine 92100 Boulogne Vente au numéro : Pagure Presse Distribution France : MLP L’éditeur décline toute responsabilité en cas d’absence de livraison pour des raisons indépendantes de sa volonté ou à la suite de conflits du travail. Les reproductions et imitations de tous nos modèles, à des fins commerciales, sont strictement interdites, ceux-ci étant sous la protection des droits d’auteur. Les traductions, réimpressions, reproductions par photocopies ou autres, reprises en conférence, à la télévision ou à la radio, ainsi que la mise en mémoire sur tous supports magnétiques et numériques, même en extraits, ne peuvent se faire qu’avec l’autorisation de l’éditeur. L’éditeur décline toute responsabilité en cas de fausse manipulation des fournitures indiquées, d’application erronée des conseils de réalisation et explications d’ouvrages, ainsi que pour toute utilisation détournée. Dépôt Légal : à parution Commission paritaire : 0315T90278 impression : BLG TOUL Pôle industriel Toul Europe - Secteur A 2780, route de Villey St Etienne, 54 200 TOUL Couverture : Pagano (Rome) rédaction : Adventiss 1 Place Paul Verlaine - 92100 Boulogne Email : architecture.durable@adventiss.com suivez-nous sur : www.architecturedurablemagazine.com Mois de parution : Mai - Juin - Juillet 2016 La sixième pièce Comme les jardins sont de plus en plus petits, les piscines ont tendance à se rapprocher des maisons. On dirait qu’elles sont intégrées, que l’on peut y sauter à pieds joints depuis le canapé de son salon ou du balcon de l’étage pour les plus hardis. « Elles se rapprochent pour presque se coller et former la sixième pièce de la maison » selon Euro Piscine Services. Du fait de la démocratisation des piscines, elles s’implantent de plus en plus dans des petits jardins et notamment, on voit émerger des piscines citadines qu’on ne voyait pas autrefois, de petite dimension mais avec des niveaux de confort plus élevés. « Cette proximité permet en outre de surveiller les enfants, de vite rentrer se réchauffer ou se changer », raconte Joëlle Pulinx-Challet, Délégué Générale de la Fédération des Professionnels de la Piscine. La meilleure implantation reste fonction des contraintes réglementaires d’urbanisme qui autorisent, ou pas, l’implantation en limite de propriété. Le problème d’une piscine trop proche de la maison reste le bruit pendant la sieste ou pendant le bain de minuit, comme me le racontait au téléphone Christian Berthéas, Directeur de Carocim, qui a fait déplacer sa piscine de 30 mètres… La sieste ! Pierre-Olivier Chanez Édito © Architect: Michael John Playford www.villaterradiluna.com 4 Architecture Durable 6 Architecture Durable 70 36 32 Sommaire Mai-Juin-Juillet 2016 28 p.8-16 Malfaçons et défauts de pose p.18 Le soleil brille p.20 Les sols brillent Dossier Isolation p.22 Les musées deviennent durables p.26 Bio-climatisme ? Toile de jute ? Comment isoler du soleil ? p.28 Brise-soleil pour baie vitrée p.32 L ’ombre des arbres et des avancées de toit p.36 Les courants d’air bénéfiques Dossier Extérieur p.40 Une piscine intégrée à la maison p.42 Palais romain avec thermes p.48 La maison donne sur le jardin p.52 Pas de fosse sceptique ? Et la phytoépuration ? p.54-59 La sixième pièce Design p.60 Le bardage est comme un soleil dans le gris du ciel p.66 Le luxe à la française p.70 Extension en forme de tour circulaire p.74 Courants d’air et muxarabis 8 Architecture Durable Malfaçons et défauts de pose : comment LeS éviter ? parmi les plaintes pour malfaçons concer- nant plus particulièrement les maisons en bois, voici quelques exemples : ossature bois et isolants posés alors qu’ils étaient humides, ce qui a entraîné l’appari- tion de moisissures. Matériaux utilisés différents de ceux prévus au devis initial (ou tout simplement non pré- sents). défaut d’étanchéité des menuiseries. Infiltrations d’eau dans les fondations. non-respect des préconisations de l’étude de sol. utilisations de plaques de plâtre Ba13 en extérieur alors qu’elles doivent être em- ployées pour la construction à sec d’ou- vrages intérieurs. erreur sur la hauteur initiale des poteaux qui reçoivent la structure en bois, ce qui conduit à diminuer la hauteur sous plafond. Vente de maisons en bois en kit qui ne per- mettent pas l’édification d’un immeuble conformément aux normes européennes et françaises : le bois n’a subi aucun trai- tement, la conception ne permet ni l’étan- chéité à l’eau et à l’air ni le respect de la réglementation thermique. parmi les plaintes pour malfaçon concer- nant tout type de logement, on peut égale- ment relever les défauts suivants : fissures dans la terrasse. Méconnaissance des règles liées à l’acces- sibilité du logement. norme nfC 15-100 (électrique des salles de bains) non respectée. facturation de prestations non réalisées ou d’éléments (cuisine, chauffe-eau…) déjà payées par le maître de l’ouvrage. DGCCRF Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes www.economie.gouv.fr/dgccrf en 2014, nous avons entrepris de faire surélever et restaurer notre mai- son. pour ce, nous avons fait appel à un architecte, qui nous a proposé plu- sieurs solutions et nous avons retenu une surélévation en ossature bois. Cet architecte a lancé des appels d’offre, en nous orientant vers un agent immobilier, soi disant spécialisé dans ce type de construction en ossa- ture bois. sur les conseils de l’architecte, nous avons donc retenu ce choix. Cet agent immobilier sous-traitait le chantier à une entreprise de bâtiment. Les choses nous paraissaient un peu compLiquées, mais L’architecte se montrait confiant sur ce genre de structure et nous L’a vons suivi l’architecte nous a incités à ne pas prendre de dommages-ouvrages puisque celui-ci allait aussi être maître d’œuvre, nous n’avions donc au- cune nécessité de nous engager dans des frais de dommages-ouvrages selon lui. en 2015, les travaux commencent avec la dépose de la toiture et démo- lition du grenier. là, premier dégât des eaux auquel on nous a répondu qu’il n’y avait rien de grave, qu’ils allaient reprendre les dommages pen- dant les travaux. toujours confiants dans cet architecte, nous l’avons suivi. une dalle béton a ensuite été coulée pour ensuite construire ce nouvel étage. et Là, début du cauchemar a noter qu’à ce moment là, nous vivions toujours dans la maison avec nos 2 enfants, puisque l’architecte nous avait dit que nous pouvions res- ter dans la maison, jusqu’à la fin de la construction de l’étage. après une journée entière de pluie, le compteur électrique s’est mis à disjoncter lorsque mon fils a voulu réchauffer son repas au micro-onde. Il a d’abord cru à une défaillance du micro-onde, mais a fini par m’appeler sur mon lieu de travail pour me dire qu’il commençait à pleuvoir dans la maison. de retour à la maison, j’ai constaté que l’eau s’infiltrait dans le compteur électrique, coulait le long des murs, puis s’est mis à couler le long des luminaires. la maison s’est transformée en véritable passoire sur les 2 étages existants. nous avions 10 cm d’eau pour une surface de 60 m² au-dessus de la tête, et l’eau s’infiltrait de toute part. l’architecte est intervenu avec une autre personne pour évacuer l’eau au-dessus de notre tête, et nous avons évacué la maison en urgence. l’agent immobilier et l’entreprise de bâtiment ont abandonné le chantier en emportant 1/3 du montant du devis, montant que l’architecte nous avait fait débloquer soi disant pour la pré-construction de l’ossature bois, ossature qui n’a jamais été commandée. nos meubles ont été mis au garde-meubles en urgence. de cette maison, il ne reste plus que les murs extérieurs et les murs porteurs. tout L’intérieur a été détruit Il n’y a plus ni salle de bains, ni cuisine, ni revêtements muraux, ni car- relage, ni parquet, ni compteur électrique, les fenêtres et les portes ont été totalement endommagées par l’humidité. tout a été détruit par l’eau et l’humidité. l’entreprise qui devait reprendre les travaux a lancé une alerte sur la dalle béton, nous disant qu’elle ne ferait pas de travaux sur cette dalle. nous avons alors demandé les calculs de la dalle à l’architecte, qui est dans l’incapacité de uploads/Ingenierie_Lourd/ architecture-durable-n025-mai-juillet-2016.pdf