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Le plan de travail La construction durable Les matériaux durables l’architectur

Le plan de travail La construction durable Les matériaux durables l’architecture durable 1 2 4 Les stratégie l’architecture durable 3 Introduction Les changements climatiques planétaires ont placé la protection de l’environnement au premier plan des préoccupations actuelles et constituent dans une perspective de développement durable. Architecture écologique, architecture bioclimatique, architecture solaire, haute qualité environnementale, architecture durable… toutes ces appellations répondent à la même préoccupation : concevoir une architecture plus respectueuse de l’environnement et minimiser la consommation énergétique. Mais chacune relève d’une période, parfois d’un pays donné et répond souvent à des logiques différentes. Définition de l’architecture durable L’architecture durable est un mode de conception architecturale et de réalisation qui recherche la meilleure adéquation possible entre l’architecture , l’environnement et l’écologie. Il existe de multiples facettes de l'architecture écologique, certaines s'intéressant surtout à la technologie, la gestion, ou d'autres privilégient la santé de l'homme, ou encore d'autres, plaçant le respect de la nature au centre de leurs préoccupations. On peut distinguer plusieurs « lignes directrices » : -le choix des matériaux: naturels et respectueux l’environnement et la santé de l'homme. -le choix de la disposition des pièces. -le choix des méthodes d'apports énergétiques . -le choix du cadre de vie offert ensuite à l'homme (jardin…). Le terme durabilité (ou soutenabilité) est un néologisme utilisé depuis les années 1990 pour désigner la configuration de la société humaine qui lui permette d'assurer sa pérennité. Cette organisation humaine repose sur le maintien d'un environnement vivable, sur le développement économique à l'échelle planétaire, et, selon les points de vue, sur une organisation sociale équitable. La période de transition vers la durabilité peut se faire par le développement durable L'architecture bioclimatique est une discipline de l'architecture, l'art et le savoir-faire de tirer le meilleur parti des conditions d'un site et de son environnement, pour une architecture naturellement la plus confortable pour ses utilisateurs. Dans la conception d'une architecture dite bioclimatique, les conditions du site et de l'environnement (le climat et le microclimat, la géographie et la morphologie) ont une place prépondérante dans l'étude et la réalisation du projet d'architecture qui y est prévu. HISTORIQUE du développement durable  Le concept de développement durable est le dernier apparu dans les années 70.  Les fondements théoriques de la durabilité ont été établis en 1980 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (U.I.C.N.)  Au début des années 1990 apparues les premières grilles destinées à une évaluation « objective » des caractéristiques environnementales des bâtiments. Ces démarches sont associées à une méthode de management environnemental : - Green Building Tool en Amérique du Nord, - La haute qualité environnementale en France, - Breeam au Royaume-Uni, - Dbca aux Pays-Bas, - Klimaaktivhaus en Autriche. - Minergie en Suisse - Habitat passif ( label Passivhaus ) en Allemagne La HQE vise à satisfaire trois exigences complémentaires : 1. la création d’un environnement intérieur sain et confortable pour les usagers 2. La maitrise des impacts du bâtiments sur son environnement extérieur 3. La préservation des ressources naturelles grâce à l’optimisation de leurs utilisation Construction durable en pratique Chacun peut avoir sa propre construction, en fonction de sa situation géographique, de son climat, de sa culture, de sa sensibilité, de ses connaissances ou même de ses propres intérêts mais les principes découlent, le plus souvent, du simple bon sens. La construction la plus écologique est celle qui minimise son usage du jour où elle a été envisagée jusqu’au jour où elle sera déconstruite pour cause de vétusté. Une construction écologique peut : • Utiliser des matériaux naturels. • Utiliser des matériaux recyclables. • Utiliser des matériaux locaux. • Limiter l’utilisation de l’énergie grise. • Limiter la consommation d’énergie de fonctionnement. • Préserver les ressources naturelles. • Préserver l’espace. • Être pérenne « durable ». • S’intégrer à l’environnement. • Protéger la santé de ses occupants. La construction écologique limite son impact environnemental par l'utilisation de matériaux sains d'origine locale, nécessitant peu d'énergie pour leur transformation et leur mise en œuvre. L'impact écologique des matériaux est pris en compte depuis leur extraction, pendant leur durée de vie et jusqu'à leur mise en décharge ou leur recyclage lors de la déconstruction du bâtiment. La construction écologique utilise les principes de l'architecture bioclimatique et intègre les énergies renouvelables. Les recommandations pour une conception durable d’un projet architectural se situent à deux échelles: 1) Les recommandations à l'échelle urbain: 1. L’implantation et l’orientation une maison bien orientée sur le terrain, par rapport aux vents dominants et au soleil, limitera les pertes et favorisera l’apport gratuit d’un grand nombre de calories. Mais il faut faire attention à la surchauffe d’été en particulier au soleil couchant. L’objectif est de récupérer au maximum les apports solaires passifs en hiver et de les réduire en été pour respecter le confort d’été. La bonne règle : le maximum de fenêtres sera orienté au Sud. 2.La forme architecturale et compacité des bâtiments La compacité d’un bâtiment est mesurée par rapport entre la surface des parois extérieures et la surface habitable. Plus ce coefficient est faible, plus le bâtiment sera compact Le but est de limiter les volumes à chauffer. Comme on voit à surface au sol égale le volume à chauffer diminue en fonction de la forme de la maison. Un autre paramètre primordial est la protection contre le vent, que ce soit par le relief, la végétation ou des constructions avoisinantes. L’altimétrie influe directement sur la température : on constate généralement une baisse de la température de 0.7°C par 100 m de dénivelé, autant qu’une plus forte amplitude entre les températures diurnes et nocturnes. Le choix de la végétation dépend de l'orientation, de ses propriétés(le feuillage, la hauteur,..), ainsi que l’implantation du la végétation. 3. La protection contre les vents 2) les recommandations à l’échelle du bâtiment Le zonage d’un habitat permet d’adapter des ambiances thermiques appropriées à l’occupation et l’utilisation des divers espaces. l’orientation favorable des pièces habitables (séjour, chambre) doit être sud ou est pour profiter d’ensoleillement pondant d’hiver. les espaces tampons (escaliers, garage, balcon…) ils assurent une protection thermique et contribuent directement aux économies d’énergies et au confort des occupants. 1.La distribution intérieure ( l’orientation des pièces) 50 % orientées vers le sud. 10 % orientées vers le nord 20 % orientées vers l'ouest 20 % orientées vers l'est 2- La répartition optimale des surfaces de fenêtres : D’une façon générale, on peut constater que moins la structure du bâtiment est inerte, et plus son isolation doit être performante et la protection solaire en été efficace. Toutes les parties de l’enveloppe sont concernées par cette isolation renforcée : les murs, planchers, toitures et les ouvertures Garder les calories à l’intérieur , c’est tout intérêt d’une bonne isolation. Outre le valeur de la résistance thermique (R) des matériaux mise en œuvre, leur inertie, … sont des caractéristiques à prendre en compte afin de bénéficier d’une isolation efficace de tous les points de vue. 3- Une isolation renforcée: La ventilation est l’élément indispensable à la réussite de tout bon projet. Le principe est simple: faire en sorte qu’il n’y ait qu’une seule issue pour l’air vicié et qu’une seule entrée pour l’air neuf afin de favoriser entre ces deux flux les échanges thermique. En effet, plutôt que de faire entrer l’air vicié en moyenne à 19’C, le but est de récupérer jusqu’à 90% de la chaleur. Cela demande donc une étanchéité parfaite sur toutes les parois opaques ou vitrées afin d’offrir au système une rendement idéal et optimisé. 4- Un renouvellement d’air maitrisé: 5. L'étanchéité à l'Air Une maison bien isolé, mais pleine de courant d’air ne sera malheureusement pas performante. L’aération et le recyclage de l’air intérieur est géré en permanence par une ventilation très performante. Pour garder une étanchéité à l’air, l’enveloppe de la maison doit être parfaitement étanche, aucun trou ne doit être percé de part en part du mur. 6. Eclairage naturel et protections solaires : Les solutions les plus efficaces dans ce contexte sont les protections fixes, telles avancées de toiture, balcons, loggias, brise-soleil fixes verticaux et horizontaux, ainsi que les protections mobiles sur les parties protégées du vent. Ces dernières peuvent coulisser directement devant les vitrages, auquel cas il n’y a ni visibilité, ni clarté, ou s’en écarter comme les stores, qui garantissent un meilleur confort. Le but étant de bloquer les rayons entrant l’été, ou de les laisser pénétrer l’hiver pour réchauffer l’habitat. 8. Le choix des couleurs : (Textures) Qu’il s’agisse de l’enduit extérieur ou des couleurs murales des pièces, un choix judicieux des teintes peut améliorer le confort de façon notable : la capacité d’absorption de la chaleur est plus importante pour les couleurs foncées que pour les couleurs claires, de sorte que l’on privilégiera les teintes a forte capacité d’absorption pour les parois lourdes directement atteintes par le soleil (masses thermiques), et les teintes a faible capacité pour les enduits extérieurs (confort d’été). Les murs intérieurs directement soumis au rayonnement solaire auront une meilleure performance, si les surfaces sont rugueuses, car elles représentent des pièges a rayons et uploads/Ingenierie_Lourd/ architecture-durable-pratique-pdf.pdf