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Arts de l'espace architectonique - art des systèmes - art qui serait propre à o

Arts de l'espace architectonique - art des systèmes - art qui serait propre à organiser tous les domaines du savoirs. p.29 approximativement parlant, la pensée est toujours un chemin. heidegger p.30 Défn lieu: L'établissement d'un site qui n'existait pas auparavant et qui correspond à ce qui aura lieu un jour : voilà le lieu. p.32 Écrire est une manière d'habiter p.34 l'ouverture de l'architecture, comme le début d'une architecture non représentative p.39 je suis persuadé que la relation entre l'architecture et l'espace a grandement changé... On trace des chemins numériques. panopticon, cela aussi est une nouvelle perspective, celle de l'oeil déchiffrant ce qu'il voit en perspective p.41 en tant que nom propre, Babel demeure intraduisible. p.43 colonisation culture sont une seule et même chose p.49 l'esthétique, c'est ce qui est sensible, ce qui rend sensible un certain sens: l'esthétique est du côté de la forme et, dans la mesure où elle rend manifeste un certain sens, la valeur esthétique reste un tribut payé à la distinction entre forme et signification, entre sensible et intelligible). p.55 architecture détachée de la politique, de l'esthétique... p.56 promesse.. p.60 Promesse, c'est-à-dire qu'elle s'envoie demain, se lance, sans savoir. Une promesse fondée sur une certitude n'est pas une promesse. Une promesse doit soutenir quelque chose, comme une foi - c'est un non-savoir. Il est possible que la promesse ne soit pas maintenue, ou que le contenu de la promesse ne soit même pas connu, soit un non-savoir. (...) La promesse engage elle-même un avenir; même si cet avenir est indéterminé, elle le détermine par sa promesse ou son envoi, sans savoir où elle doit se rendre, incertaine de son arrivée, car, en raison de la structure de l'anachronisme, une promesse peut toujours ne pas être maintenue. p.61 architecture : c'est le seul art qui n'ait pas de tradition mimétique p. 66 Peter Eiseman: lorsque je lis Derrida, j'y trouve un désir de retourner à des valeurs qui étaient garanties par des choses qui sortaient du cadre humain , un retour en somme au monde avant Dieu, avant la nature. p.68 en se demandant ce que serait une architecture sans les valeurs d'habitation , thèmes de la préservation, de la sauvegarde, p.86 ''comme vous le savez, ce qu'il dit du ''secret'', des ''traces'', de l' ''aura'' détruite par le verre (et par la technique en général ) s'articule dans un discours difficile sur la ''destruction''. p.110 le déplacement qui a lieu aujourd'hui et qui, je crois, se verra confirmé de plus en plus dans les années à venir, consiste à surdéterminer , à l'encontre de toutes les hiérarchies et même à l'encontre du concept d' ''art'' , sans parler de concepts tels qu' ''esprit'' et ''expression'', les co-explications entre les arts non architecturaux = la musique, la littérature, l'histoire et la philosophie, par exemple - et les arts architecturaux. Il en résulte que les nouvelles écritures de la mémoire et de l'utopie interviendront dans les oeuvres architecturales, dont la signature sera de plus en plus singulière... p.178 paradigme Gide/Cocteau p.182 . ''Alors que Gide, sujet moderne de la volonté, est confiné au domaine historique de la tragédie, Cocteau, sujet postmoderne de l'ironie, joue un jeu dans un espace post-historique où tout devient farce.'' p.183 trois architectures: architecture prise en charge par la philosophie afin de construire ou de structurer sa conception du sujet ou de la demeure. Il y a l'architecture qui est prise en charge par le métier d'architecte (l'organisation du territoire, de l'espace, de l'immobilier). Et il y a l'architecture de la puce, de la microélectronique. p.202 ici je crois qu'il faut accepter les contradictions; une décision qui ne passe par par une indécision n'est pas une décision. p.216 la ville où j'aimerais habiter est une ville que je pourrais facilement quitter. p.224 mais il y a une autre façon de déterminer ce que ''penser'' pourrait signifier. Et dans ce cas, il ne faudrait pas distinguer entre penser, bâtir et faire. p.242 Il y a parfois moins de pensée dans le discours philosophique ou dans l'enseignement que dans un dessin. Si nous sommes d'entrée de jeu dans le problème de l'architecture, c'est en raison de la spatialité du langage et parce qu'habiter une culture, c'est habiter des bâtiments, un espace, des artefacts, ainsi de suite. ... relation entre bâtir et habiter. p.243 pour faire l'expérience vive de l'espace et même pour faire l'expérience de la familiarité, il faut parfois être au bord du malaise, du sentiment de ne pas être chez soi. .. on ne peut pas habiter un espace sans éprouver un peu d'étrangeté. p.250 **textes sur la musique derrida uploads/Ingenierie_Lourd/ arts-de-l-x27-espace-jacques-derrida-notes-de-lecture.pdf