Un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la croissanc

Un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement. ... Un mauvais réseau routier ou un manque de routes a un effet néfaste sur l'activité économique et les conditions de vie des populations. Importance de la route dans le développement socio ... http://www.togoreforme.com › id=239:importance-de-la-r... À propos des extraits optimisés• Commentaires Autres questions posées Pourquoi Dit-on que la route du développement passe par le développement de la route ? «La route du développement passe par le développement de la route», rappelle l'expert, faisant sien une formule bien africaine. Entretien. M. Koné, la disponibilité des routes en bon état est un élément de désenclavement et un facteur de développement indéniable, du fait des faibles réseaux routiers dans nos pays.6 déc. 2017 Grand entretien avec Modibo Koné: "la route du développement passe ... https://www.financialafrik.com › 2017/12/06 › grand-entr... Rechercher : Pourquoi Dit-on que la route du développement passe par le développement de la route ? Pourquoi Dit-on que la route est un vecteur de communication ? La route est une voie de communication (une voie terrestre) qui permet le développement des transports qui à leur tour favorisent la réduction des distances entre les lieux, entre les producteurs et les consommateurs. Un pont est une construction qui permet de franchir un obstacle naturel ou artificiel (dépression, cours d'eau, voie de communication, vallée, ravin, canyon) en passant par-dessus. Le franchissement supporte le passage d'humains et de véhicules dans le cas d'un pont routier, ou d'eau dans le cas d'un aqueduc. De nombreux procédés ont été mis au point au cours de ces dernières décennies en optimisant les évolutions sur les performances des matériaux, les innovations des techniques de chantier et en exploitant les progrès constants des méthodes et moyens de fabrication. Différentes méthodes de construction des ponts en béton Les ouvrages sont en général construits à leur emplacement définitif. Mais certaines contraintes spécifiques du site (difficultés d’accès, zones urbanisées, voies routières, ferroviaires ou rivière à franchir…) ne permettent pas de réaliser l’ouvrage dans sa position finale. Plusieurs techniques ont donc été développées pour mettre le tablier à son emplacement définitif après son bétonnage en le déplaçant par poussage, translation, rotation, ripage… techniques innovantes s'adaptant aux franchissements les plus divers. La conception d’un ouvrage dépend donc beaucoup de son procédé de construction. Le procédé aura une incidence sur les dispositions constructives à respecter sur le chantier tels que les phasages de mise en précontrainte, les reprises de bétonnage… Les méthodes d'exécution des ouvrages sont souvent sensiblement différentes lorsqu'il s'agit de réaliser un ouvrage sans contrainte extérieure ou s'il doit être réalisé avec maintien du trafic routier ou de l'exploitation de l'infrastructure ferroviaire. En général les ponts courants en béton sont construits à leur emplacement définitif, soit sur étaiement, soit sur cintres selon qu’il faille ou non maintenir une circulation pendant les travaux. Dans quelques cas, afin de réduire au minimum les aléas et servitudes dus au maintien de la circulation, des techniques permettent de réaliser l’ouvrage à proximité de son emplacement définitif, donc sans coupure ou gêne pour la circulation, puis en profitant d’une coupure programmée dans une période favorable (week-end prolongé, saison non touristique, …), de le déplacer à son emplacement définitif. Construction sur étaiements (échafaudage au sol ou sur cintre) Quand le tablier est situé à faible hauteur au-dessus d’un sol de bonne portance et qu’il n’y a pas de contrainte d’occupation de la brèche à franchir, la méthode de construction la plus simple et la plus économique consiste à réaliser le tablier sur un cintre ou sur un échafaudage directement appuyé au sol. Cette méthode de construction est celle qui est la plus couramment utilisée pour les ponts courants en béton. Elle est particulièrement adaptée pour la réalisation de ponts dalles, de cadres ou de portiques coulés en place. Le phasage de construction comporte les étapes suivantes : o réalisation des appuis avec des systèmes de coffrages verticaux classiques,type banche ou équivalent (ces éléments coffrants doivent être stabilisés pour reprendre les efforts de poussée dus au vent en cours de travaux et au bétonnage). o mise en place :  de l’étaiement vertical qui doit soutenir le poids de la structure du tablier en cours de réalisation et le poids des coffrages horizontaux ;  de l’étaiement horizontal à base de profilés s’appuyant en tête de l’étaiement vertical ;  des plateaux coffrants prenant appui sur les profilés. o mise en place des armatures du tablier et, éventuellement, mise en place des gaines de précontrainte. o bétonnage du tablier. o mise en précontrainte éventuelle du tablier. o décintrement des coffrages et enlèvement de l’étaiement général. Le cintre est un ouvrage provisoire dont il convient d’assurer la stabilité de la structure et de ses appuis et fondations pendant toutes les phases de travaux. Il faut aussi prendre en compte sa déformabilité et compenser par des contre-flèches de construction, les déformations générées lors du bétonnage. Poutres préfabriquees Ce procédé de construction consiste à réaliser le tablier d’un pont au moyen de poutres préfabriquées, mises en place sur leurs appuis définitifs avec des dispositifs de manutention et de pose appropriés, et reliées entre elles dans le sens transversal par un hourdis sous chaussées et des entretoises. Deux types d’ouvrages sont principalement réalisés avec cette méthode :  Les ouvrages autoroutiers (passages supérieurs et inférieurs) de faibles portées, constitués, soit de poutres en béton armé, soit de poutres précontraintes par pré-tension (poutres PRAD).  Les ouvrages de portées moyennes dont les poutres sont en béton précontraint par post- tension. Les avantages de ce type d’ouvrage résident essentiellement dans leur rapidité d’exécution et leur caractère économique dans le cas d’ouvrages répétitifs permettant une industrialisation de la fabrication. Les poutres précontraintes par post tension sont préfabriquées en général sur le site, précontraintes (mise en tension de quelques câbles aussitôt après le décoffrage dès que la résistance du béton est suffisante) et mise en place à l’aide d’engins de manutention. Les poutres sont solidarisées par des entretoises, qui permettent de rigidifier la structure en torsion, situées aux extrémités de chaque travée (au niveau des appuis). Le hourdis est constitué d’une dalle en béton coulée en place. Les poutres sont soumise ensuite à une deuxième mise en tension des câbles de précontrainte. La section transversale des tabliers fait l’objet de deux types de conception structurale :  poutres préfabriquées reliées par des tronçons de dalle de raccordement en béton coulée en place entre les poutres (solution à hourdis intermédiaire)  poutres préfabriquées reliées par une dalle en béton (épaisseur de l’ordre de 20 cm) coulée en place sur toute la largeur (solution à hourdis général) Le nombre et l’espacement des poutres résultent d’une optimisation lors du dimensionnement (grand nombre de poutres de faible hauteur ou nombre limité de poutres de grande hauteur). L’entraxe des poutres est généralement compris entre 2.5 et 3.5 mètres. La hauteur optimale (h) des poutrescorrespond à un élancement L/h = 16 à 17 avec des bétons de résistance à 28 jours de l’ordre de 35 à 40 MPa Avec L : distance séparant les axes des appareils d’appui. Une poutre est constituée de trois parties :  l’âme qui est mince en travée et qui s’élargit au niveau des appuis  le talon dont les dimensions sont fonction des conditions d’encombrement de la précontrainte  la membrure supérieure qui est dimensionnée par les conditions de flexion et de résistance au poinçonnement de la dalle sous les charges localisées. Les âmes ont une épaisseur variable de 20 à 35 cm, déterminée en fonction des conditions de bétonnage et des dispositions constructives à respecter pour la précontrainte (largeur de l’âme égale au moins à trois fois l’épaisseur du conduit de précontrainte). La dalle d’un tablier à hourdis général est coulée sur des coffrages perdus constitués de dallettes en mortier de fibres ou en béton armé qui sont participantes ou non .Leur portée est comprise entre 0.5 et 1.0 mètres. Elles s’appuient aux extrémités des ailes des poutres dans des feuillures de 5 à 6 cm de largeur et 2 à 3 cm d’épaisseur. La dalle en béton armé à une épaisseur comprise entre 15 et 20 cm en fonction de l’entraxe des poutres. Les ponts à poutres sont bien adaptés aux franchissements droit .Ils peuvent aussi être utilisés pour des ouvrages courbe ou de largeur variable (en jouant sur l’espacement des poutres) ou des ouvrages biais. Nota : L’extrémité des poutres constitue la zone d’about qui présente un débord de l’ordre de 50 cm par rapport à l’axe des lignes d’appuis .La longueur de la poutre est donc égale à la portée augmentée d’une longueur de l’ordre d’un mètre. Les entretoises d’about sont coulées en place. Elles ont une épaisseur de l’ordre de 25 à 30 cm. Nota : Il convient d’être vigilant sur la stabilité des poutres en phase de manutention et après mise en place sur appuis définitifs en attente du bétonnage des entretoises et du hourdis. Construction par uploads/Ingenierie_Lourd/ bien.pdf

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