LES CENTRES D’INFORMATION ET D’ACCUEIL: TOURNAI : Rue de la Wallonie,19-21 7500

LES CENTRES D’INFORMATION ET D’ACCUEIL: TOURNAI : Rue de la Wallonie,19-21 7500 Tournai MONS : Rue de la Seuwe, 18-19 7000 Mons LA LOUVIERE : Rue de Bouvy, 7 7100 La Louvière CHARLEROI : Passage de la Bourse, 21-23 6000 Charleroi NIVELLES : Rue de Namur, 67 1040 Nivelles WAVRE : Rue de Bruxelles, 48 1300 Wavre NAMUR : Rue de Bruxelles,18-20 5000 Namur LIEGE : Rue des Mineurs,17 4000 Liège EUPEN : Rue Gospert, 2 4700 Eupen ARLON : Rue de Diekirck, 37 6700 Arlon Imprimé sur papier recyclé Publié et diffusé par la DIRECTION GENERALE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT Avenue Prince de Liège,15 5100 Jambes Tél.: 081/33.50.50 http://www.environnement.wallonie.be N°de téléphone vert: 080 / 01.19.01 D/2002/5322/1 Publication gratuite DIFFUSION: Introduction La forêt wallonne, 540 000 hectares, constitue une richesse naturelle importante qui fournit une matière pre- mière renouvelable et non polluante. Cette ressource doit être développée quantitativement et qualitativement. Depuis le début du 20ème siècle, des programmes d’amélioration génétique ont été mis en oeuvre en Belgique. Mais c’est principalement depuis les années 60 qu’ils se sont intensifiés. Ils ont conduit à des résultats très remarquables en terme d’accroissement de production, de forme et voire d’adaptation, particulièrement en ce qui concerne des espèces telles que l’épicéa, le douglas, le mélèze hybride ou le hêtre. Pour que ce matériel génétique de qualité puisse être mis à disposition des propriétaires forestiers publics et privés, la Région wallon- ne, avec l’aide de fonds structurels européens, a créé un Comptoir des matériels forestiers de reproduction attaché à la Division de la Nature et des Forêts. Il est opérationnel depuis no- vembre 1995. La Région wallonne devait se doter d’un tel ou- til performant pour répondre à l’objectif prin- cipal de tout aménagement forestier digne de ce nom : la régénération de notre patrimoine forestier, élément essentiel d’un développe- ment durable. Il est important qu’un organisme public n’ayant pas les mêmes contraintes de rende- ment qu’une entreprise privée assure des mis- sions de récolte, de traitement, de conserva- tion et de vente des graines. Dans cette matiè- re, il est primordial que la qualité l’emporte sur la quantité. En effet, il s’agit non seulement de fournir les meilleures provenances, sans omettre les ré- coltes dans les peuplements à graines où la cueillette est plus difficile, mais aussi de pré- server la diversité génétique qui est une ga- rantie de la pérennité des espèces forestières et de l’avenir de la forêt. La garantie de l’origine des graines est également un facteur de gage de la réussite du boisement à long ter- me. Il n’est pas rare que ces résultats ne soient visibles que 10, 20, 50 voire 100 ans après le boisement, d’où la nécessité d’utiliser une origine de qualité au départ. Le Comptoir a donc essentiellement une mission d’intérêt général : assurer un service aux pépiniéristes et aux propriétaires forestiers. La finalité est d’assurer à long terme la valorisation de l’ensemble de la forêt wallonne tout en conciliant l’as- pect économique, écologique et social. Peuplement à graines de hêtre à Saint Hubert (Photo : A. NANSON) 1 2 Aspect architectural Situé à Marche-en-Famenne, le long de la Nationale 4, à l’entrée du parc industriel d’Aye, le Comptoir forestier constitue une extraordinaire vitrine du génie forestier wallon. De forme ovoïde, symbole de la graine, le bâtiment est constitué d’une structure réalisée entièrement en bois d’épicéa fléchi, recouverte de tuiles de verre feuilleté. La construction a été réalisée à partir d’épicéa ardennais fourni par l’Administration forestière (environ 700 m3 provenant de la forêt domaniale du Grand Bois à Vielsalm). Elle fait appel aux connaissances techniques les plus avancées en matière de construction en bois. Ce bâtiment est régulièrement cité parmi les plus belles réa- lisations architecturales, utilisant le bois, en Europe. Au 1er décembre 2001, plus de 5000 visiteurs de tous âges et de toutes nationalités sont venus fouler le sol sous cette prouesse réalisée en bois cintré. Parmi eux, ci- tons de nombreux architectes étrangers : néo-zé- landais, suédois, allemands, hollandais ... Le Comptoir forestier se compose essentielle- ment d’un grand hall atelier, d’un ensemble de chambres froides et de quelques bureaux. Le hall proprement dit comprend une zone de pré- séchage et de stockage et une zone de traitement des graines. Insolite et prestigieuse, cette construction est le résultat de savoir-faire, d’expérience et d’ingé- niosité. Elle constitue l’outil le plus révolution- naire de promotion et d’utilisation du bois indi- gène. Des visites commentées sont possibles sur rendez-vous au +32/84.31.65.97 DIMENSIONS : Longueur : 43 m Largeur : 27 m Hauteur : 12,5 m Surface au sol : 956 m2 La structure est revêtue de 1961 “tuiles” de verre feuilleté de grandeur variable (50 cm à 100 cm x 100 cm). Architecte : Bureau SAMYN et associés. 3 Vue extérieure du bâtiment. Charpente en bois. Construction en 1994. Missions 1. La première mission du Comptoir forestier est de récolter les graines dans les peuplements semenciers wallons, dans un souci de qualité génétique et de biodiversité. Le commerce des graines est réglementé par des directives euro- péennes transcrites en droit belge. Ainsi, pour les grandes es- pèces forestières (hêtre, chêne, douglas, épicéa, ...), les récoltes ne peuvent être faites que dans des peuplements agréés à cet effet et qui sont inscrits dans un catalogue fédéral. Ils sont appelés peu- plements à graines. Ces derniers ont été sélectionnés pour leur supériorité phénotypique pour divers caractères : productivité, forme, adaptation, ... La volonté du Comptoir est de récolter uni- quement dans ces peuplements à graines même pour des espèces forestières dont la législation n’est pas aussi contraignante (é- rable, frêne, merisier, ...). Pour les résineux, les cônes qui contiennent les graines sont ré- coltés grâce à des techniques douces n’abîmant pas les arbres. Il s’agit en l’occurence de grimper dans des arbres pouvant parfois atteindre 50 m de hauteur. Cette tâche ardue et spectaculaire est confiée, sous la supervision du Comptoir, à des grimpeurs indé- pendants recrutés pour la circonstance, en fonction des fructifica- tions. Pour les feuillus, les graines sont récol- tées par grimpage dans les arbres (frênes, aulnes, éra- bles, ...) ou au sol (hêtres, chênes, ...). La récolte au sol est réalisée soit manuel- lement, soit à l’aide de filets étendus sous la cime des plus beaux arbres. Ce type de récolte est réalisé par le personnel du Comptoir forestier avec l’aide des ouvriers de la Division de la Nature et des Forêts. Du personnel indépendant rémunéré sur base de la légis- lation des marchés publics est également utilisé. 4 Récolte de cônes de douglas en Cedrogne. Récolte de samares de frêne à Virton. Récolte de cônes de pin sylvestre à Spa. C’est donc en 1995 qu’une récolte à grande échelle a pu être réalisée pour la première fois en Belgique. Etant donné le volume de travail et la structure naissante du Comptoir, seules trois espèces majeures pour la sylvi- culture avaient été récoltées. Néanmoins, le récoltes avaient été faites dans plus de 15 peuplements à graines répartis sur toute l’Ardenne. Ainsi cette première campagne avait permis la récolte de : 1700 kg de graines de hêtre, 68 kg de graines de dou- glas et 450 kg de graines d’épicéa directe- ment utilisables par les pépiniéristes. Depuis lors, le Comptoir a fortement augmenté ses récoltes et la diversité des espèces en fonc- tion de ce que la nature a bien voulu donner. Toutes les espèces forestières ont ainsi pu être récoltées. Dans un souci de diversité, des es- pèces plus accessoires telles le pommier sauva- ge, le sorbier des oiseleurs, ... jusqu’au genêt à balais ont également été travaillées. Toutes les récoltes sont réalisées sur un grand nombre d’arbres semenciers afin d’assurer la meilleure diversité génétique possible aux lots de semences. La régénération naturelle pourra être engagée pour les boisements issus de ces graines sans risque de consanguinité pour les générations futures. C’est cependant en 2000 que le Comptoir a connu l’année la plus intense au niveau de son activité. Pratiquement toutes les grandes es- pèces forestières avaient fructifié et ont fait l’objet de récoltes massives. A titre d’exemple, plus de 10.700 kg de cônes de douglas ont été traités et ont fourni plus de 100 kg de graines nettes. Près de 4000 kg de glands de chêne sessile sont venus remplir les frigos. En 6 ans, l’objectif initial de récolter un maximum d’es- pèces feuillues et résineuses afin d’atteindre une plus grande diversité de nos fo- rêts a donc été rempli. Il de- vrait, à terme, assurer un ac- croissement de la production de bois de qualité. Bien sûr l’objectif ne sera pleinement acquis qu’en poursuivant le travail actuel et en augmentant les quanti- tés récoltées en fonction des besoins du marché. 5 Récolte de faines sur filets dans le peuplement à graines du Noirbin. Triage de faines sur le lieu de récolte. Triage de faines sur le lieu de récolte. Suivant les espèces et le type de graines, le traitement sera plus ou moins long, difficile et délicat. Les graines doivent offrir uploads/Ingenierie_Lourd/ brochure-comptoir.pdf

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