Les données de l'IBGE : "Bruit – Données de base pour le plan" 44. EXPOSITION D

Les données de l'IBGE : "Bruit – Données de base pour le plan" 44. EXPOSITION DE LA POPULATION BRUXELLOISE AU BRUIT DES TRAMS ET METROS PAGE 1 SUR 6 – AVRIL 2018 BRUXELLES ENVIRONNEMENT – IBGE, COLLECTION FICHES DOCUMENTEES, THEMATIQUE BRUIT 44. EXPOSITION DE LA POPULATION BRUXELLOISE AU BRUIT DES TRAMS ET MÉTROS Les objectifs des cadastres de bruit ainsi que la terminologie, la méthodologie et les limites de la modélisation sont décrits dans la fiche méthodologique bruit n°49. Pour une meilleure compréhension de la présente fiche, une lecture parallèle de la fiche 49 est vivement recommandée. Le cadastre du bruit des trams et métros en région bruxelloise (année 2006) est analysé dans la fiche documentée n°43. Ce cadastre n’a pas fait l’objet d’actualisation ni en 2011 ni en 2016 : il est en effet facultatif selon la directive et les niveaux sonores qui y sont liés sont très localisés avec comme conséquence, un faible nombre d’habitants potentiellement exposés. 1. Contexte bruxellois En 2006, le réseau de transports publics en Région bruxelloise comportait 3 lignes de métro (d’une longueur de 39,5 km dont 4,5 km en aérien) et 18 lignes de tram (d’une longueur de 131,4 km dont 11,7 km de prémétro et dont une petite dizaine de kilomètres en Région Flamande) (STIB, rapport d’activités 20061). La modélisation ne prenant pas en compte les vibrations, seuls les tronçons aériens du réseau des trams et métro sont pertinents pour l’évaluation de l’exposition de la population : à savoir le métro aérien et la totalité des voies de trams (à l’exception du prémétro). Comme certains tronçons traversent des quartiers densément peuplés, et même si le nombre de plaintes relatives au bruit des trams et métros est limité et résulte généralement de problèmes très localisés (aiguillages, défaut dans les voies, ...), il est important d’estimer l’exposition de la population au bruit du trafic des trams et métros. Le cadastre 2006 du bruit des transports terrestres (dont les trams et métros) évalue l’exposition des 992 300 habitants de la Région de Bruxelles-Capitale (situation pour l’année 2003) et de 509 établissements scolaires et 36 hôpitaux (situation pour l’année 2006). L’analyse des résultats des différentes enquêtes de perception (voir fiche documentée n°1) montre que le bruit est ressenti comme une nuisance importante en région bruxelloise. Toutefois, le bruit lié au trafic des trams et métro est perçu comme la source de bruit la moins importante (au même titre que celui du trafic ferroviaire - voir fiche documentée n°7). Les résultats des enquêtes de santé (voir fiche documentée n°1) montrent par contre que les nuisances « perçues » et causées par les vibrations augmentent. Quoi qu’il en soit, le cadastre du bruit des trams et métros n’a pas modélisé les vibrations engendrées par ce mode de transport. A noter que le bruit de crissement, qui est l’autre motif principal de la gêne ressentie vis-à-vis du bruit des trams, n’est pas non plus modélisé. Le nombre de plaintes relatives au bruit des trams et métros semble limité et résulte généralement du bruit de crissement lié à la circulation des trams dans des configurations de rues très particulières : des rues étroites avec des virages très serrés. Les rares fois où la procédure de plaintes groupées (un outil réglementaire connu sous le nom de « article 10 ») a été activée, correspondent d’ailleurs à des lieux présentant cette configuration. Aucun point noir lié au bruit des trams et métros n’a été reconnu. Les Points Noirs (PN) correspondent à des zones habitées où il y a une concentration de sources de bruit et/ou un nombre élevé de plaintes liées au bruit. Néanmoins, la zone de Rogier peut être assimilée à un point noir pour les trams, en raison de la gêne fréquente ressentie vis-à-vis des vibrations qu’ils occasionnent. 2. Hypothèses de travail et méthode L’estimation de l’exposition de la population au bruit du trafic des trams et métros a été effectuée à partir des données acoustiques et démographiques disponibles au moment de la construction des bases de données pour la situation 2006. 1 Ces chiffres correspondent aux longueurs totales des axes, sachant que chaque axe comporte en général deux voies de circulation. Ils incluent également les axes non ouverts au public, liés à l’exploitation des infrastructures (terminus, trémies d’accès, etc.) Les données de l'IBGE : "Bruit – Données de base pour le plan" 44. EXPOSITION DE LA POPULATION BRUXELLOISE AU BRUIT DES TRAMS ET METROS PAGE 2 SUR 6 – AVRIL 2018 BRUXELLES ENVIRONNEMENT – IBGE, COLLECTION FICHES DOCUMENTEES, THEMATIQUE BRUIT Les données acoustiques utilisées proviennent du cadastre 2006 du bruit des trams et métros, élaboré sur base d’un modèle mathématique intégrant les données du trafic et des données géométriques (cf. fiche documentée n°43). Il s’agit d’une simulation des niveaux de bruit perçu à 4 m de hauteur et à 2 m en avant de la façade. Les indices de gêne utilisés dans le cadastre sont les « niveaux acoustiques équivalents » (Lden et Ln) qui expriment le plus fidèlement possible la corrélation physique et statistique entre le bruit et la gêne acoustique ressentie par la population (cf. fiche documentée n°2). Les données démographiques utilisées sont le nombre d’habitants dans chaque secteur statistique (INS) bruxellois pour l’année 2003 : 992.300 habitants. La population bruxelloise résidente a alors été répartie dans les bâtiments répertoriés comme logements. Les données sur les logements (occupation du bâti et hauteurs des bâtiments) ont été empruntées à la situation existante en 1998 (données qui sous-tendent le Plan Régional d’Affectation du Sol) et à UrbIS (localisation en coordonnées Lambert belge, 1972). Un immeuble sera plus ou moins densément habité en fonction de sa hauteur (nombre d’étages estimé) et de sa superficie au sol. Le calcul de la population exposée au bruit est donc basé sur l’exposition des bâtiments. Le niveau sonore retenu pour tous les habitants d’un bâtiment est celui de la façade la plus exposée de l’habitation. Le bâti bruxellois est organisé la plupart du temps en immeubles mitoyens ou en îlots fermés, comme le montre la figure ci-dessous. Un bâtiment peut être ainsi soumis à des bruits élevés en « façade avant », mais bénéficier d’une ambiance calme en « façade arrière », sa cour ou son jardin étant isolé des bruits de l’extérieur. Figure 44.1 : Affectation des niveaux de bruit calculés aux habitations (selon le même code couleur que les cartes) – exemple du bruit routier Source : Bruxelles Environnement, 2010 Comme indiqué ci-dessus, la méthode de calcul recommandée par la directive tend donc à surévaluer la population exposée. Un calcul complémentaire relatif à la présence d’une façade calme pour le bâtiment d’habitations a été réalisé. Un bâtiment est considéré comme ayant une façade « calme » lorsque la différence de niveaux sonores entre deux façades est supérieure à 20 dB(A). Evidemment, les bâtiments situés dans un environnement soumis à de faibles niveaux sonores, ne disposeront pas de façades calmes. La méthodologie recommandée surestime également la réelle exposition des établissements sensibles. Les résultats sont exprimés en nombre d’établissements sensibles, un établissement étant composé de tous les bâtiments le constituant. Le niveau retenu pour un établissement est relevé sur la façade la plus exposée de tous les bâtiments qui le compose. En guise de conclusion : les résultats de la modélisation correspondent à une estimation des populations (arrondie à la centaine près) et des bâtiments ayant une façade potentiellement soumise à un niveau de bruit donné. Une précaution s’impose donc lors de l’interprétation des résultats, car ceux-ci reposent non seulement sur des estimations mais représentent aussi des situations annuelles. De plus, les résultats indiquent une exposition potentielle : les Bruxellois ne résident pas 24 heures par jour et 365 jours par an à leur domicile. Nous pouvons en conclure que les résultats se prêtent avant tout à des analyses globales et à une hiérarchisation. Les données de l'IBGE : "Bruit – Données de base pour le plan" 44. EXPOSITION DE LA POPULATION BRUXELLOISE AU BRUIT DES TRAMS ET METROS PAGE 3 SUR 6 – AVRIL 2018 BRUXELLES ENVIRONNEMENT – IBGE, COLLECTION FICHES DOCUMENTEES, THEMATIQUE BRUIT 3. Evaluation de la gêne acoustique et perturbation du sommeil 3.1. Niveaux sonores ayant servi de référence pour évaluer l'exposition au bruit des trams et métros Les valeurs de référence en Région bruxelloise pour le bruit des trams et des métros sont présentées en détail dans le chapitre dédié (2.2.3) de la fiche documentée n°37. Elles découlent de l’application de la convention environnementale du 25 juin 2004 entre la Région et la STIB mais aussi des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Certaines des valeurs de la convention environnementale sont d’application pour de nouvelles infrastructures ou lors du réaménagement d’infrastructures existantes. Elles ne sont en principe pas à prendre en considération dans le cadre de la présente fiche puisque le cadastre du bruit modélise une situation existante. Elles sont néanmoins reprises à titre de comparaison. Les valeurs de référence s’appliquant à la situation existante et auxquelles le cadastre du bruit doit être comparé sont de deux types uploads/Ingenierie_Lourd/ bru-44.pdf

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