CARNET DE PRATIQUES EN ACCOMPAGNEMENT Fonds Social Européen « INGÉNIERIES INDIV
CARNET DE PRATIQUES EN ACCOMPAGNEMENT Fonds Social Européen « INGÉNIERIES INDIVIDUELLES DLA » Table des matières I. INTRODUCTION 2 II. S’APPROPRIER LE DIAGNOSTIC ET LE PLAN D’ACCOMPAGNEMENT 3 A. Le diagnostic partagé 3 1. Contexte du DLA 3 2. Zoom sur les pratiques de terrain 4 B. Le plan d’accompagnement DLA 5 1. Le plan d’accompagnement, c’est quoi ? 5 2. Combiner plusieurs actions de nature différente 6 3. Articuler ingénieries individuelles et collectives 6 III. APPORTER DES REPERES SUR LES METHODES D’INGENIERIE INDIVIDUELLE DLA 7 A. Comment mettre en œuvre les différentes méthodes et postures d’accompagnement ? 7 1. Repères méthodologiques : postures et méthodes d’accompagnement 7 2. Zoom sur les pratiques de terrain 7 B. Pourquoi mettre en place un accompagnement permettant une démarche participative et d’autonomisation ? 9 1. Repères méthodologiques de démarches participatives et d’autonomisation 9 2. Zoom sur les pratiques de terrain 9 CNAR Environnement - Carnet de Pratiques en accompagnement - INGENIERIES INDIVIDUELLES DLA 2 I. INTRODUCTION > Objectif du carnet « Ingénieries individuelles DLA » Renforcer les compétences méthodologiques des prestataires, en ce qui concerne l’ingénierie individuelle des structures dans le cadre du DLA. Et plus particulièrement : • S’approprier le diagnostic et le plan d’accompagnement, • Identifier ce qui est attendu d’un prestataire, • Apporter des repères sur les méthodes d’accompagnement adaptées aux ingénieries individuelles DLA. > Origine des sources d’élaboration Tel qu’il est décrit plus en détail dans l’introduction du carnet « méthodologies d’accompagnement », les contenus de ce carnet sont issus de deux sources : des documents de référence pour les DLA (pro- duits par l’Avise et les opérateurs dans le cadre du dispositif), et des analyses de pratiques des pres- tataires et des DLA. Les résultats des analyses des pratiques sont identifiés dans le carnet en tant que « Zoom sur les pratiques de terrain ». > Structuration du carnet « Ingénieries individuelles DLA » Ce carnet permet une lecture sélective entre deux types d’informations : • Une information pour comprendre le contexte, les principes méthodologiques et les attendus des DLA et C2RA (chapitre I), • Une information pour élaborer des réponses adaptées (chapitre II et plus particulièrement les « zoom sur les pratiques de terrain »). > Pré requis : • Pratiques de formation et/ou de conseil et/ou d’accompagnement, • Connaissance générale du dispositif DLA et de ses principes méthodologiques d’accompagnement. > Repère de navigation Le carnet « ingénieries individuelles DLA » explicite les spécificités de ce type d’ingénierie dans une phase opé- rationnelle. Les flèches à doubles sens indiquent une utilisation interactive des trois carnets sur la méthodologie, avec une nécessité de prendre connaissance du carnet « méthodologie d’accompagnement DLA » en première lecture. Le carnet « Secteur de l’Environnement » peut être utilisé également pour répondre à des besoins d’ap- profondissement en termes de contexte et de problématiques spécifiques aux domaines d’activités de a structure accompagnée. Carnet Ing. Individuelles Carnet Méthodologie d’accompagnement Carnet Secteur Environnement Carnet Ing. Collectives Carnet Dispositif DLA Carnet NAVIGATION CNAR Environnement - Carnet de Pratiques en accompagnement - INGENIERIES INDIVIDUELLES DLA 3 > Les cinq phases du DLA 1. La phase d’accueil est une étape préliminaire incontournable à l’entrée de la structure dans le processus du DLA. Un des objectifs centraux de cette première phase est de favoriser la recon- naissance mutuelle entre le DLA (sa posture, sa valeur ajoutée...) et la structure (son projet, ses activités...). La phase d’accueil permet, de part et d’autre, de décider de poursuivre ou non la démarche. 2. La phase de diagnostic partagé intervient à l’issue de la phase d’accueil. C’est le fruit d’un travail conjoint entre le chargé de mission DLA et la structure accueillie. Ainsi, il peut être né- cessaire de mobiliser des ressources internes à la structure pour l’impliquer dans l’élaboration du diagnostic. Le travail peut être réparti entre le DLA et la structure, afin de progresser dans les réflexions faisant l’objet du recours au DLA. Le diagnostic, après avoir été partagé avec les représentants de la structure, est présenté au comité d’appui chargé d’émettre un avis et d’ap- porter un appui technique. Il permet de préciser les préconisations adaptées et de confirmer le plan d’accompagnement. 3. La phase de finalisation du cahier des charges formalise la première étape du plan d’accom- pagnement, en fonction des priorités issues des préconisations. Il permet la mise en œuvre de l’action d’ingénierie. Le cahier des charges est construit en lien avec la structure bénéficiaire, à partir du diagnostic. 4. La phase de conventionnement définit les mo- dalités de réalisation et de rémunération de l’in- génierie par le prestataire, ainsi que l’engage- ment des deux ou trois parties prenantes (DLA, prestataire, structure pour une ingénierie indi- viduelle). La convention inclut la proposition du prestataire finalisée à l’issue d’une concertation entre le prestataire, la structure et le chargé de mission. 5. La phase de suivi des structures concerne à la fois le suivi des actions mises en place et la bon- ne réalisation du plan d’accompagnement. Elle peut inclure la réalisation de plusieurs actions d’accompagnement, ainsi que le suivi de la situa- tion de la structure dans le temps au regard de la consolidation de ses activités et de ses emplois. > Éléments de définition Le diagnostic peut être défini comme une analyse, un point à l’instant ‘t’, qui permet d’avoir un panorama général d’une situation. Il permet également d’en me- surer les atouts et les faiblesses. Dans le cadre spécifi- que du DLA, le diagnostic partagé consiste en une ana- lyse, avec la structure, de sa situation, de son projet et/ou d’une ou plusieurs de ses activités. Il est réalisé à partir d’informations choisies et de contacts (ren- contres, entretiens téléphoniques, courriels...) avec ses représentants bénévoles ou salariés. Ceci, afin d’identifier la stratégie adaptée aux besoins de consolidation des activités et des emplois d’utilité sociale, et d’y répondre grâce à un accompagnement personnalisé et/ou une orientation vers les ressources du territoire. > Faire un diagnostic partagé, c’est… • évaluer une situation en tenant compte de l’his- torique et de la situation actuelle pour valider les pistes envisagées par la structure et/ou l’appuyer pour définir une stratégie de consolidation, • interroger et faire s’interroger la structure sur sa situation, ses projets et ses pratiques, • identifier les facteurs clés de succès à réunir pour consolider ou développer des emplois ou des activités d’utilité sociale, • repérer des leviers potentiels et les besoins d’accompagnement correspondants, • s’assurer du partage et de l’appropriation des résultats du diagnostic par la structure. II. S’APPROPRIER LE DIAGNOSTIC ET LE PLAN D’ACCOMPAGNEMENT A. Le diagnostic partagé 1. Contexte du DLA Le diagnostic partagé correspond à la deuxième phase du cheminement d’une structure dans le DLA. Il s’insère dans un processus global allant du premier accueil de la structure à l’élaboration d’un plan d’accompagnement - puis au suivi de ce plan d’accompagnement et de la structure, dans le temps. CNAR Environnement - Carnet de Pratiques en accompagnement - INGENIERIES INDIVIDUELLES DLA 4 La plupart des prestataires réalisent un dia- gnostic complémentaire avec la structure bé- néficiaire. Ce diagnostic complémentaire est, par essence, l’une des premières étapes du tra- vail d’un accompagnateur (maître d’œuvre). Il fait suite au diagnostic partagé du DLA (maître d’ouvrage), préalablement réalisé afin d’éta- blir le plan d’accompagnement et le cahier des charges de la mission d’ingénierie. La pratique de ce diagnostic complémentaire en démarrage d’ingénierie individuelle ne remet pas du tout en question la pertinence du diagnostic partagé DLA. Au contraire, ce complément permet au prestataire de mieux identifier l’adéquation entre les éléments four- nis par le DLA et la problématique à traiter (ca- hier des charges). Elle lui permet également de s’approprier la problématique et d’avoir une vision globale de la structure à partir de ses pro- pres grilles de lecture et de compréhension. Les prestataires mettent l’accent sur cette pra- tique de diagnostic complémentaire en relevant les idées suivantes : • A l’usage, toute grille utilisée pour réaliser des diagnostics appelle des compléments, des ajustements, et donc la réalisation d’un diagnostic complémentaire. • Des divergences internes à la structure, en- tre le bureau et les permanents, sont régu- lièrement identifiées et prises en compte lors du diagnostic complémentaire. Dans le même ordre d’idée, si la relation avec le binôme président/directeur est primor- diale, le premier diagnostic attache sou- vent moins d’importance au collectif de travail. Ce dernier est pourtant celui avec lequel il faudra réaliser l’intervention. C’est ce même collectif qui aura la charge de la mise en œuvre des préconisations. • Il est souvent difficile de faire coïncider les objectifs de la mission avec ceux de la structure. Ceci est dû notamment à deux facteurs. D’une part, les attentes de la structure sont souvent complexes, en par- ticulier la pression financière qui apparaît comme très contraignante. D’autre part, l’évolution de la situation du bénéficiaire > Objectifs pour la structure accueillie Le diagnostic partagé proposé par le DLA doit permet- tre à la structure accueillie de : • bénéficier d’un regard extérieur (sur l’organisa- tion, la gestion, les activités...), uploads/Ingenierie_Lourd/ carnet-de-pratiques-en-accompagnement-iv-ingenieries-individuelles-dla.pdf
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- Publié le Mai 16, 2022
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