Contre l’architecture IMANE BIFDEN YASMINE MOUSSALI MARIYAM OUABBOU NOUHAYLA TA

Contre l’architecture IMANE BIFDEN YASMINE MOUSSALI MARIYAM OUABBOU NOUHAYLA TAIB REDA ELBIKR AYA ZAIDOUNI HAMZA ETTOUSSI FRANCO LA CECLA Introductio n Contre l’architecture est un essai polémique qui dénonce l'esprit dans lequel travaillent la plupart des architectes contemporains. À travers une multitude d’exemples – New York, Tirana, Barcelone, ou encore Paris et ses banlieues –, l’auteur stigmatise les fourvoiements d’une profession qui, selon lui, a dénaturé sa fonction. L’architecture est devenue un jeu formel où l’on a perdu de vue le bien public. Il regrette que les modernes nient leur responsabilité dans les déviations urbanistiques en les justifiant par la revendication de recherches sur la forme mais au détriment des conditions de vie des habitants des grands centres urbains. Franco La Cecla se révolte contre la transformation des villes en « marques » labellisées, et insiste sur la nécessité de repenser l’espace urbain et les pratiques architecturales afin de protéger et d’améliorer nos conditions de vie. La crise des banlieues, la détérioration de l’environnement, l’épuisement des ressources, tout devrait nous pousser à réagir pour éviter que nos villes deviennent inhabitables. FRANCO LA CECLA . Urbaniste de formation et anthropologue réputé, né en 1950 à Palerme, Franco La Cecla enseigne et vit entre l'Italie et la France. Il a observé des rituels en Amazonie équatorienne, au Vietnam, en Inde, en Ouzbékistan, en Patagonie, chez les Touaregs, et ne cesse de s'étonner de nos bizarreries et de notre « sauvagerie ». Deux de ses douze ouvrages ont déjà été traduits en français (Le Malentendu, Balland, 2002 ; Ce qui fait un homme, Liana Lévi, 2002). Dans son travail a abordé à plusieurs reprises la question de l'organisation de l'espace contemporain entre régionalisme et mondialisation, portant notamment sur le seuil, et les frontières entre les cultures. Il a fondé en 2005 à Londres ASIA (Architecture évaluation de l'impact social), une agence pour évaluer l'impact social des travaux d'architecture et d'urbanisme Sommaire 01 0 3 TIRANA 0 2 LARCHITECTURE LAVE PLUS BLANC 04 POURQUOI JE NE SUIS PAS DEVENU ARCHTECTE CREME CATALANE CREME CATALANE Villes d’Italie TIRANA 0 5 0 6 0 7 POURQUOI JE NE SUIS PAS DEVENU ARCHTECTE 01 Orhan pamuk , d’autres couleurs Cecla se rapproche de Pamuk, un écrivain qui a choisi l'écriture plutôt que l'architecture . Après avoir lu son livre , Il se rend alors compte que l’architecte ignore tout de l’essence narrative d’un espace, trop de construction qui n’ont pas de sens, alors il préfère se tourner vers l’écriture. « Mieux vaut écrire, car les espaces ne sont pas immuables, ils varient… » Comme lui, il signale la séparation entre ceux qui vivent et perçoivent la ville et ses rythmes et ceux qui la transforment, insensibles à cette identité. Franco la Cecla, voit après lecture de cet essai, que l’écriture est plus adaptée pour raconter la ville, elle n’invente rien, raconte comment vivent les gens (l’esprit du lieu), individuellement ou collectivement, la liaison entre les lieux, et leur évolution. Le voyage a new York Apres un voyage a New York, et la lecture d’un article sur l’architecture de cette ville, l’auteur met en évidence le fait que Gehry, Piano, les SANAA, avec le new York Times, le Ground zéro etc.… sont en train de transformer là non pas une ville, mais une façade énorme, sans répondre aux vrais besoins des habitants. Ces constructions étant basée sur des accords politiques et immobiliers, sans penser à l’expulsion des citadins , ni à leur bien être , C'est la critique de la marque et de l'architecture du prêt à consommer, ce caractère qui s'efface derrière des 'emballages'. C'est le principe des façades 'peaux' qui habillent une architecture du vide. IAC headquarters building par Frank Gehry New Museum of Contemporary Art par SANAA Morgan Library par Renzo Piano L’architecte médiatique « archistar » Selon Franco ,le quartier de Bronx a aujourd'hui une vitalité qu’on ne voit plus à Manhattan et selon Loretta d’Orsogna , l’attachement des habitants pour ce lieu nourri son histoire des diverses communautés qui s’y sont établies. Le point le plus important sur lequel l’auteur va s’attarder est celui de l’histoire d’une ville. Il permet de la comprendre, pour y construire un bâtiment, et non les caprices sois disant créatifs de certains « archistars » qui polluent la vue plutôt que d’y intégrer des architectures en rapport avec la géographie du lieu. Le terme Achistars : Il se réfère, époque contemporaine, à un architecte très célèbre, qui, comme les personnages show business, Il est au centre de l'attention du public pour leurs projets avec un certain sens du spectacle. Leur nom devient souvent un vrai marque. Souvent, il donne le terme une connotation négative, à mettre l'accent sur la tendance de certains architectes contemporains de travailler plus sur l'image que sur le concept architectural Parmi les architectes habituellement appelés archistars il y a, entre autres, Rem Koolhaas, Zaha Hadid , Frank Gehry, Jean Nouvel et Renzo Piano. « Certes les nombreuses « archistars » continueront à éblouir leurs fans avec cette transformation du quartier en pôle mondial du shopping et des marques, donnant l’illusion d’une postmodernité parfaitement assumée. » L’auteur renonça à exercer cette profession dévoyée par ce qu'il appelle les « archistars », ces architectes globe-trotters mégalomanes qui de Paris à New York, ou de Shanghai à Brasilia, ont entrepris depuis trop longtemps et sans que personne ne leur tienne réellement tête, une vaste entreprise d'enlaidissement et d'uniformisation de la planète. Esprit de lieu • L’habitat c’est la communication directe entre l’inconscient de la ville et celui des individus . • Selon Cercla , l’architecte ignore tout cela , il croit exercer un contrôle alors qu’il ne sait rien de la complexité du système symbolique qui unit la ville et ses habitants. La notion d’esprit du lieu possède une valeur heuristique qui permet de mieux penser et pratiquer le patrimoine. Elle constitue une relation dynamique et un processus humain vivant. Les deux sont unis dans une étroite interaction, l’un se construisant par rapport à l’autre. Ce recueil offre des analyses et des réponses originales aux enjeux actuels de l’esprit du lieu Rem koolhaas A l’image de la relation entre Rem Koolhaas et Prada. L’architecte néerlandais - dont le travail est l’objet des foudres de l’auteur - offre non seulement une forme visuelle, une enveloppe mais il redynamise également la marque qui bénéficie d’une publicité immense et d’un souffle nouveau. Selon La Cecla, cet architecte sera donc devenu un des "trend-setters" participant fièrement au grand défilé néolibéral qui déferle sur les villes actuelles ainsi qu’à la promotion de sa propre personne. De ce constat sévère, l’auteur dénonce l’absurdité de certains choix car l’image et la "signature" deviennent davantage privilégiées que la qualité des projets eux-mêmes. "Manhattan produit des lieux qui n’en sont pas, des boîtes de verre et d’acier que la population ne pourra jamais investir d’aucune manière". - FRANCO LA CECLA - Le voyage a San Francisco « C’est la seule ville dont je conserve non des images mais des émanations, des flux, des souvenir en suspens parmi des présences impalpables, La promesse d’un bonheur sensoriel… » Donc ils ont opté pour un design qui prend en compte à la fois ce qui existe et les attentes des habitants en termes d’espace et de pouvoir . San Francisco , est la seule ville qui donne véritablement espoir à Cecla . Les architectes de cette ville gardent leurs priorités, en intégrant dans leur travail les notions de développement durable en matière d’environnement et d’énergie , les matériaux recyclable , la récupération des cours d’eau… TIRANA 02 Les architectes ont-ils abandonné tout projet de transformation sociale ? L’auteur s’intéresse aux banlieues européennes, rappelant que lors de l’après guerre, les architectes étaient des réformateurs, qu’ils accompagnaient constamment leur travail d’une utopie urbaine et agissaient avec une vision de progrès social. Or la prise de conscience dans les années 1970-80 de l’échec social de ces formes urbaines qui aurait participé au changement d’orientation de l’architecture. l’évolution des villes-satellites en France ou des new Towns anglaises témoigne du fait que l’idée de transformer l’espace urbain pour faire un homme nouveau et créer de meilleures conditions de vie n’a finalement engendré que le rejet de la société et le vandalisme. Face à cette prise de conscience que l’architecture se serait renfermée sur elle-même, se focalisant alors sur la forme sans plus se soucier du contexte et de l’environnement social. Comment? FRANCO A TIRANA? Tirana est la capitale d'Albanie(en Europe du Sud), décrite par Ornela Vorpsi comme « un pays où l’on ne meurt jamais » TIRANA ALBANIE • Franco La Cecla a été convoqué à Tirana pour faire partie du jury de la rénovation du plan de la ville. • Dès son arrivée, il décrit Tirana comme étant une mélange entre un centre chaotique d’une beauté historique qui revient au style soviétique et turque et une périphérie en bidon ville . • Tirana a ainsi été un vrai défi pour les participants. • Après cette expérience, l’auteur a critiqué fort les architectes de uploads/Ingenierie_Lourd/ contre-l-x27-architectureee.pdf

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