SUR LA POSSIBILITE DE CONTRÔLE A DISTANCE DE TOUS LES CERVEAUX HUMAINS PAR L’IN
SUR LA POSSIBILITE DE CONTRÔLE A DISTANCE DE TOUS LES CERVEAUX HUMAINS PAR L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE D’ALGORITHMES FONDAMENTAUX. Traduction de l’anglais : Frank Nadaud M.A. Persinger Laurentian University, juin 1995 paru dans : Perceptual and Motor Skills, june 1995, 80, 791- 799. ISSN 0031-5125 Résumé : La neuroscience contemporaine suggère l’existence d’algorithmes fondamentaux par lesquels toute transduction sensorielle est traduite dans le code intrinsèque spécifique au cerveau. La stimulation directe de ces codes dans les cortex temporel ou lymbique humains par l’application de signaux électromagnétiques pourrait requérir des niveaux d’énergie à la portée tant de l’activité géomagnétique que des réseaux de télécommunications contemporains. Un processus couplé avec l’étroite bande de température du cerveau permettrait d’affecter tous les cerveaux humains normaux avec un sous harmonique dont la fréquence au environs de 10 Hz ne varierait que de 0,1 Hz. L’étude des algorithmes par lesquels tous les cerveaux humains fonctionnent peut être considérée comme un thème central de la neuroscience moderne. Bien que des différences individuelles soient attendues pour accommoder l’essentiel de la variance de toute mesure neurocomportementale spécifique, il devrait exister des configurations d’information et de structures basiques dans le cerveau. Elles seraient déterminées par le génome humain, c’est-à- dire, qu’elles seraient spécifiques aux espèces, et devraient contribuer à, ou serviraient de substrat sur lequel tous les phénomènes qui affectent les mesures neurocomportementales sont surimposées. Une extrapolation logique à une base neurophysique de la conscience est que toutes les expériences doivent exister en tant que corrélats de séquences de matrices électromagnétiques complexes mais déterminées. Elles contrôleraient le thème de la mise en forme de la cognition et de l’affect tandis que la myriade possible d’ensembles de séries de variations aléatoire du « bruit » dans ces matrices pourraient potentiellement différencier les cerveaux individuels. L’identification de ces séquences pourrait aussi permettre l’accès direct aux processus neurocognitifs les plus complexes associés au sens du soi, la conscience humaine et l’agrégat des représentations de l’expérience (mémoire épisodique) qui définie l’individu dans son cerveau (Squire, 1987). L’existence de standards fondamentaux entre tous les cerveaux humains par lesquels un stimulus physique similaire peut les affecter n’est pas un concept nouveau. Il est démontré quotidiennement par des changements similaires des fonctions qualitatives qui sont évoquées par les drogues psychotropes. Des catégories de structures chimiques, grossièrement classifiées d’antidépresseurs, antipsychotiques, ou composés anxiolytiques, produisent des atténuations générales de l’humeur, des pensées extrêmement excentriques, ou une extrême vigilance. Les caractéristiques de ces changements sont très similaires sur des millions de cerveaux humains indépendamment de leur histoire culturelle ou génétique. Les expériences singulières telles que les pensées et les images spécifiques qui reflètent le processus continuel d’adaptation de chaque personne sont surimposées sur ces fonctions générales. Lorsqu’ils sont traduits dans le langage du domaine neuroélectrique, les composants uniques de la conscience individuelle devraient être à la fois incorporés et en interaction avec les schémas invariants des espèces. Nous avons étudié les conséquences phénoménologiques de l’exposition à des champs électromagnétiques complexes dont les structures temporelles ont été déduites des profils neuroélectriques les plus récemment observés tels que les séquences potentialisatrices par décharge ou de long terme (Brown, Chapman, Kairiss, Keenan, 1988), qui peuvent être considérées comme la base prototypique d’un domaine majeur de l’activité cérébrale. Ces structures temporelles des codes potentiels pour accéder et influencer les agrégats neuronaux ont été appliqués dans les deux hémisphères (au travers des régions des lobes tempoparietaux ou dans la région du complexe hippocampaire-amygdaloide) du cerveau par des champs électromagnétiques faibles dont les intensités sont généralement inférieures à 10 milligauss (1 micro Tesla). Le but de cette recherche, suggéré par E.R. John (1967) et Sommerhoff (1974), est d’identifier les codes basiques du langage des systèmes de représentation dans le cerveau humain1. Dans la tradition de Johannes Mueller, nous avons supposé que la transduction des stimuli par les détecteurs en potentiels gradués afférents, et la traduction subséquente en signaux digitaux des potentiels d’action (qui sont plus probablement susceptibles de se comporter fonctionnellement comme une composition de pixels dans un champs neural) peuvent être circonvenus par l’introduction directe de cette information dans le cerveau2. L’induction d’information complexe nécessiterait la simulation des structures de résonance qui seraient normalement créées temporairement par les afférents sensoriels. Le prémisse de base est que la duplication synthétique de corrélats neuroélectriques générés par les détecteurs d’un stimulus réel devrait produire des expériences identiques sans présence de ce stimulus. Nous-nous sommes concentrés sur les portions polymodales et les plus labiles des cortex parahyppocampal (Van Hoesen, 1982) et entorhinal (Vinagradova, 1975) et du gyrus supérieur antérieur des cortex temporaux (Bancaud, Brunet-Bourgain, Chauvel, Halgren, 1994) en tant que régions dans lesquelles la circonvolution serait la plus probable. L’extraction et la traduction des 1 NdT : Jean-Louis Krivine (le cousin d’Alain), a montré que ces codes sont très proches du lambda calcul, c’est-à- dire une partie de la logique mathématique qui permet de construire l’informatique sur une base théorique. Son travail consiste à traduire en lambda calcul les démonstrations de théorèmes fondamentaux des mathématiques afin d’en déduire l’opération équivalente en informatique. Krivine pense que les mathématiques sont en somme une forme de décodage des programmes de notre cerveau. CF. Science et Vie N° xxx. 2 NdT : En clair, on peut introduire de l’information dans le cerveau directement par des champs électromagnétiques. signaux neuraux des différents entrées sensorielles en codes communs surviennent dans ces régions avant qu’elles soient consciemment perçues (Edelman, 1989). La présence des codes centraux fut montrée par E.R. John (1967, pp. 348-349) qui rapporta un transfert immédiat du contrôle opérant à la réponse d’un stimulus auditif vibrant en un stimulus visuel vibrant si sa forme temporelle était identique au stimulus (acoustique) précédent. Nous (Fleming, Persinger, Koren, 1994) avons rapporté que l’exposition du cerveau entier de rats à un champ magnétique jaillissant [burst-firing] de 5 µT durant une seconde, toutes les 4 secondes évoquait une réponse analgésique qui était similaire à celle induite par l’application de stimulations tactiles plus nocives d’une seconde toutes les 4 secondes directement sur les coussinets. La stimulation électrique directe des structures de membres qui simule l’application épisodique, systémique d’agents muscariniques (cholinergique) peut évoquer une réaction électrique (Cain, 1989). Plus récemment, l’induction directe de séquences électriques chaotiques dans la région labile CA1 de l’hippocampe a montré soit un accroissement, soit une atténuation des décharges paroxysmiques (Schiff, Jerger, Duong, Chang, Spano, Ditto, 1994). Ces résultats indiquent fortement que l’imitation de la structure temporelle de la transmission sensorielle directement dans le cerveau par des stimuli non biogéniques peut invoquer des changements qui sont juste aussi efficaces que la transduction classique (et requièrent probablement moins d’énergie). Comme il a été affirmé plus récemment et succinctement par E.R John (1990), le fonctionnement fondamental de l’activité électrique du cerveau suggère qu’une forme d’encodage de la fréquence3 pourrait jouer un rôle significatif dans les transactions informationnelles à l’intérieur et entre les structures du cerveau. La conscience serait associée avec une configuration électromagnétique générée par un agrégat neural aux caractéristiques statistiques invariantes qui sont indépendantes des cellules contribuant à chaque caractéristique (John, 1990, p. 53). Les effets de l’application de champs magnétiques variables dans le temps sur l’activité du cerveau ont été considérés comme minimaux ou dans l’intervalle des limites biologiques normales à moins que l’intensité du champs excède les niveaux naturels endogènes ou exogènes (ambiants) de plusieurs ordres de grandeur4. Jusqu’à très récemment, presque toutes les études desquelles cette conclusion a été déduite impliquaient des stimuli hautement redondants tels que des champs de 60 Hz ou les pulsations répétitives. Une illustration simple présente le problème : une seule minute d’exposition d’un réseau de neurones à une onde sinusoïdale de 60 Hz expose ce réseau à 3600 présentations (60 sec. X 60 cycles/sec.) de la même information redondante. Même des estimations générales de l’accoutumance (Persinger, 1979) telle que l’équation H = IRT_/Rt (IRT=temps inter-réponse ; Rt = durée de réponse) indiquent que l’accoutumance au 3 Cette hypothèse est exactement celle des chercheurs de biophysique russes dès les années 60. 4 NdT : Endogène : induit, produit à l’intérieur du système ; exogène : produit à l’extérieur du système (ici le cerveau) ; ordres de grandeurs : nombre de multiplications par 10 d’un nombre donnés (logarithme décimal : 10=1 ; 100=2 ; 1000=3 etc…). stimulus devrait être survenue bien avant son arrêt après 1 min. Bien que les fréquences d’excitation intermittente (100 à 200 Hz) des neurones de l’hippocampe, par exemple, excèdent cette forme, elles ne sont pas temporellement symétriques et exhibent une variabilité des intervalles inter-stimulus qui contiendrait une information différente et devraient atténuer l’accoutumance. La dépendance apparente des réponses de l’organisme à l’intensité du champ électromagnétique appliqué, la « courbe de réponse dépendante de l’intensité », pourrait simplement être un artéfact de l’absence d’information biologiquement pertinente dans la forme de l’onde. Si la structure temporelle du champs électromagnétique appliqué contenait des informations pertinentes et détaillées (Richards, Persinger, Koren, 1993), alors l’intensité du champ nécessaire pour induire une réponse pourrait être de plusieurs ordres de grandeur en dessous des valeurs qui ont été précédemment trouvées induire des changements. Par exemple, Sandyk uploads/Ingenierie_Lourd/ controle-cerveau.pdf
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- Publié le Jui 16, 2021
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