1 2 3 DOSSIER4 Nous vivons avec les nouvelles technologies En petits groupes. a

1 2 3 DOSSIER4 Nous vivons avec les nouvelles technologies En petits groupes. a. Observez les trois jeux de photos. Quelle évolution illustrent-ils ? b. Listez les différentes activités représentées et proposez un titre pour chaque jeu de photos. c. Imaginez un autre jeu de photos. Décrivez-le à la classe. d. Que pensez-vous de cette évolution ? Selon vous, est-elle plutôt positive ou négative ? Pourquoi ? 1 64 soixante-quatre PROJETS Pour réaliser ces projets, nous allons : ▶ ▶décrire et commenter une actualité technologique ▶ ▶questionner les avantages et les inconvénients d’une technologie ▶ ▶commenter une évolution sociétale liée aux technologies ▶ ▶développer un point de vue ▶ ▶développer un raisonnement Un projet de classe Réaliser une revue des médias sur l’actualité d’une technologie. Et un projet ouvert sur le monde Vivre une expérience sans technologies et partager ses impressions. 2 En petits groupes. a. Lisez la planche de bande dessinée. À votre avis, à qui parle le personnage ? Pour quoi faire ? b. Relisez la planche. Que vous inspire la dernière case ? Comment caractériseriez-vous la technologie présentée dans cette BD ? Choisissez un adjectif dans la liste ci-dessous. – fantastique – effrayante – pratique – révolutionnaire – autre c. Échangez. Aimeriez- vous utiliser ce type de technologie ? Pourquoi ? Vidéo n° 4 Into the Tribe Le Profil de Jean Melville, Robin Cousin, éditions Flblb, 2017 . 65 soixante-cinq LEÇON 1 Protection des données ■ ■Décrire et commenter une actualité technologique ▶ Doc. 1 et 2 ■ ■Questionner les avantages et les inconvénients d’une technologie ▶ Doc. 1 et 2 document 1 https://cio-mag.com La référence du magazine numérique en Afrique Facebook et la reconnaissance faciale : opportunités et risques La reconnaissance faciale de Facebook a été déployée depuis quelques semaines en Afrique. Elle est passée quasiment inaperçue. Cependant, cette nouvelle fonctionnalité, avec ses nombreuses opportunités, suscite également de vives inquiétudes. Nos vies privées seront-elles menacées ? La souveraineté numérique des États africains est-elle remise en cause par les réseaux sociaux ? Cette contribution tente d’apporter des réponses à ces interrogations. Entre innovation et recherche de profit, Facebook trace sa route. Depuis sa création en 2004, le réseau social de Mark Zuckerberg implémente de nouvelles fonctionnalités pour mettre à disposition de ses utilisateurs des outils innovants pour échanger et partager avec leurs différents contacts. Avec cette stratégie, Facebook, comme toute entreprise, poursuit un objectif économique. Sa force repose essentiellement sur la collecte et l’analyse des données personnelles de ses utilisateurs, ce qui lui permet de proposer aux annonceurs des campagnes de publicité extrêmement ciblées. Poursuivant cette même dynamique d’innovation, le géant américain des réseaux sociaux annonçait fin décembre 2017 le déploiement de la reconnaissance faciale aux États-Unis et, depuis quelques semaines, un peu partout dans le monde à l’exception du Canada et de l’Europe. Également appelée « Photo Review », cette nouvelle fonctionnalité permet d’identifier automatiquement des utilisateurs sur des photos. La reconnaissance faciale de Facebook présenterait des avantages pour l’utilisateur. Comme l’explique le réseau social, ce nouvel outil permettrait d’identifier rapidement et facilement ses amis présents sur des photos, d’aider les personnes malvoyantes en leur indiquant l’identité des personnes présentes sur des photos ou vidéos et d’informer l’utilisateur lorsqu’il apparaît sur une photo ou une vidéo sans y avoir encore été identifié. Il permet aussi de protéger les utilisateurs contre une publication non désirée de leurs images et de lutter contre les usurpations d’identité et « vols » de photos de profil. Toutefois, cette nouvelle fonctionnalité ne comporte-t-elle pas des risques, liés notamment à la vie privée des utilisateurs ? Facebook toujours plus intrusif : notre vie privée menacée. La nouvelle fonction de reconnaissance faciale de Facebook pose très clairement la question de la protection de nos données personnelles et de notre vie privée. Certes, le géant des réseaux sociaux offre la possibilité aux utilisateurs de désactiver cette fonction. Mais que se passera- t-il pour ceux qui souhaiteront conserver cette fonctionnalité ? Leur vie privée sera-t-elle menacée ? Lorsque l’on sait qu’aucun navire n’est insubmersible mais aussi qu’aucun système informatique n’est impénétrable ni infaillible, il est normal de se demander ce que deviendraient les contenus (photos, vidéos…) sur lesquels les utilisateurs ont été identifiés si les bases de données de Facebook venaient à être piratées. Cette interrogation est plus que légitime puisque nous vivons à une époque où les utilisateurs publient sur les réseaux sociaux une bonne partie de leurs vies sous forme de photos ou de vidéos, permettant ainsi à Facebook de retracer leurs différentes activités, de connaître leurs centres d’intérêt, parfois même de déterminer leurs opinions politiques ou religieuses. Quelle exploitation pourrait être faite de ces données si elles tombaient entre les mains de personnes malintentionnées ou d’États « dictatoriaux », « criminels », animés par un seul et unique objectif, l’espionnage de masse ou l’hypersurveillance de leurs populations pour détecter et réprimer toutes idées ou opinions dissidentes ? Avec les réseaux sociaux, n’est-il pas illusoire de parler de souveraineté numérique en Afrique ? N’est-il pas légitime de se poser la question de l’exploitation de nos données par les réseaux sociaux ? Les États africains n’ont, pour l’heure, prévu aucun dispositif pour vérifier l’utilisation réelle faite par Facebook des données de leurs citoyens. L’informatique en tant que science et les nouvelles technologies de manière générale doivent être au service de l’homme. Dès lors qu’elles nuisent à l’utilisateur, il devient nécessaire d’encadrer leurs usages. Ousseynou THIAM Ingénieur en systèmes d’information. Spécialiste en sécurité des systèmes d’information et en management des technologies de l’information. TAGS Afrique Facebook protection des données reconnaissance faciale réseaux sociaux souveraineté 5 10 15 20 25 30 35 66 soixante-six document 2 30 à 32 1.  Par deux. Observez l'article, le titre et les informations en bas de l’article (doc. 1). a. Identifiez le site et l’auteur de l’article. b. À l’aide des mots-clés (ou tags) et du titre, faites des hypothèses sur le contenu de l’article. c. Rédigez le chapeau de l’article à partir de ces informations. 2.  Par deux. Lisez le chapeau de l’article (doc. 1). a. Comparez avec vos propositions (act. 1c). b. Dites si l’auteur de l’article… 1. nomme précisément le sujet de l’article. 2. annonce les développements de l’article. 3. donne son point de vue. 3. En petits groupes. Lisez l’article (doc. 1). a. Associez chaque phrase du chapeau au paragraphe correspondant de l’article. Exemple : La reconnaissance faciale de Facebook a été déployée depuis quelques semaines en Afrique. Elle est passée quasiment inaperçue. → Premier paragraphe. b. Identifiez les paragraphes qui correspondent respectivement à la partie informative et à la partie critique de l’article. c. Repérez comment l’auteur assure la transition entre ces deux parties. 4.  En petits groupes. Relisez les premier et deuxième paragraphes (doc. 1, l. 6 à 19). a. Sur quoi repose le modèle économique du réseau social Facebook ? b. Listez les avantages de la reconnaissance faciale pour l’utilisateur. 5.  Par deux. Relisez le troisième paragraphe (doc. 1, l. 20 à 30). a. Expliquez pourquoi la reconnaissance faciale pose la question de la protection de la vie privée. b. Pourquoi l’auteur compare-t-il le système informatique à un navire ?  ▶p. 71, n° 3 6.  Par deux. Lisez à nouveau les deux derniers paragraphes (doc. 1, l. 20 à 35). a. Selon Ousseynou Thiam, quel est le risque avec les réseaux sociaux en Afrique ? Pourquoi ce risque pèse-t-il particulièrement sur le continent africain ? b. Comment Ousseynou Thiam choisit-il d’interpeller le lecteur ? Selon vous, est-ce efficace ? c. Comment conclut-il son article ?  ▶p. 70, n° 1 8.  30 Écoutez l’introduction de l’interview (doc. 2). Dites quel est le sujet de l’émission et qui sont les deux invités. 9.  31 Par deux. Écoutez la première partie de l’interview (doc. 2). a. Décrivez le problème de Facebook selon Thomas Fauré. b. Relevez la définition du profilage selon Bertrand Leblanc-Barbedienne. D'après lui, pour quelles raisons Facebook profile-t-il ses utilisateurs ? 10.  31 Par deux. Réécoutez la première partie de l’interview (doc. 2). Selon Thomas Fauré, comment fonctionne la sélection d’informations sur Facebook ? 11.  32 Par deux. Écoutez la deuxième partie de l’interview (doc. 2). a. Relevez les trois mots-clés caractéristiques du réseau social Whaller. b. Résumez ce que chaque mot-clé signifie en pratique pour l’utilisateur et en quoi Whaller se différencie de Facebook, selon les invités. 7 En petits groupes. a. Listez les réseaux sociaux que vous utilisez et/ou que vous connaissez. b. Proposez une définition pour chaque réseau social. Exemple : YouTube permet de déposer, d’évaluer, de regarder, de commenter et de partager des vidéos. c. Partagez avec la classe. Plus près de toi par Édouard Baer ON AIR Du lundi au vendredi de 7h à 9h 12. Nous questionnons les avantages et les inconvénients d’un réseau social. En petits groupes. a. Choisissez un réseau social (act. 7). b. Interrogez-vous sur ses avantages et ses inconvénients. Existe-t-il une alternative à ce réseau social ? Si oui, laquelle ? Prenez des uploads/Ingenierie_Lourd/ cosmopolite-dossier-4-b2.pdf

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