INTRODUCTION Introduction Une modification majeure a été proposée aux exigences

INTRODUCTION Introduction Une modification majeure a été proposée aux exigences relatives aux règles de calcul parasismique énoncées à la Partie 4 du Code national du bâtiment du Canada (CNBC) en préparation de l’édition 2005 du Code. Des propositions ont déjà été publiées de façon que le public puisse formuler des observations. Le Comité national canadien de génie sismique (CANCEE), qui est chargé des dispositions relatives au cal- cul parasismique du CNBC, croyait qu’il serait utile pour le milieu du génie de rendre accessibles certains renseigne- ments généraux et observations en vue d’appuyer l’examen des propositions par le public. Les 10 mémoires présentés dans le présent numéro de la Revue canadienne de génie ci- vil renferment des renseignements généraux sur les change- ments proposés. Les mémoires ont fait l’objet d’un examen par des pairs, selon les modalités habituelles, et de réviseurs indépendants. Il convient de souligner que les changements proposés sont considérables. Nous les publions dans les lignes qui sui- vent seulement à titre de propositions et ils seront vraisem- blablement modifiés à la suite des résultats de la recherche courante, des nouveaux renseignements qui découlent cons- tamment de l’étude à la fois des données existantes et éven- tuelles sur les séismes, ainsi qu’en réponse aux observations formulées par le public. Cela signifie que les renseignements présentés dans les articles du présent numéro peuvent ne pas refléter exactement ceux qui seront publiés dans le CNBC 2005. Le Comité national canadien de génie sismique tient à re- mercier le rédacteur en chef et les rédacteurs adjoints de la Revue de l’occasion qui lui est offerte, car le Comité est d’avis que cette communication permettra de promouvoir la discussion et de susciter des observations lors du processus d’examen par le public touchant les dispositions proposées. Dans les lignes restantes de la note d’introduction, sont détaillées certaines des raisons pour lesquelles le CANCEE croit que des changements majeurs s’imposent. Les raisons pour les changements proposés par le CANCEE Le Comité national canadien de génie sismique (CANCEE) est un comité du Conseil national de recherches Canada qui est chargé de proposer des dispositions relatives au calcul parasismique au Comité du calcul des structures – Partie 4 du CNBC. Le CANCEE a été formé au début des années 1960 et siège depuis, offrant des conseils sur les dis- positions relatives au calcul parasismique énoncées dans le CNBC, dont la dernière édition date de 1995. Compte tenu du nombre considérable de connaissances sur les séismes ac- quises au cours des deux dernières décennies, plus particu- lièrement au cours de la dernière, et de la nature évolutive des changements du Code qui s’inscrivent dans une formule plutôt stricte, les membres du CANCEE croyaient qu’il était temps d’amorcer un nouveau départ quant à la prochaine version proposée des exigences relatives au calcul parasis- mique du CNBC. Sont énumérées ci-dessous certaines des questions qui ont influé sur la décision du CANCEE de proposer des change- ments majeurs et de prendre un nouveau départ : (1) Les données sismiques antérieures dataient du début des années 1980. De nombreux séismes se sont pro- duits au Canada depuis et ont procuré beaucoup de nouvelles données. (2) De nombreux nouveaux séismes se sont produits dans des régions où à la fois le sol et les bâtiments étaient considérablement instrumentés (San Francisco, 1989; Northridge, 1994; Kobe, 1995). (3) Beaucoup de nouvelles données ont été obtenues à la fois sur les réponses et les comportements des bâti- ments et du sol. (4) De nouvelles courbes d’atténuation des mouvements du sol ont été mises au point à partir des données ré- centes. (5) Les anciennes données sur le mouvement du sol ont été analysées de nouveau et ont produit des conclu- sions différentes. (6) Une preuve a été relevée qui confirmait un risque de séisme dans la zone de subduction sur la côte Ouest, ce qui n’avait pas été pris en considération dans les ver- sions antérieures du Code. (7) De nouvelles données ont indiqué que les valeurs d’amplification du sol meuble en profondeur étaient souvent non conservatrices dans les versions courantes du Code et devaient faire l’objet d’une révision subs- tantielle. (8) De nouvelles données sur les forces exercées sur les composants de bâtiments (c.-à-d. mécaniques, électri- ques et architecturaux) ont été obtenues. (9) Des méthodes sont devenues accessibles en vue de produire les spectres de réponse des bâtiments à des emplacements donnés plutôt que les accélérations à la crête du sol seulement. Les spectres de réponse tien- nent davantage compte des caractéristiques d’un séisme et procurent une mesure plus complète du com- portement des bâtiments. (10) Il est devenu évident que la sismicité sur la côte Ouest et celle sur la côte Est étaient très différentes et néces- sitaient des démarches distinctes, suivant les liens entre les périodes de récurrence et les valeurs prévues de mouvement du sol. (11) Au cours des deux dernières décennies, nous avons ac- quis à la fois énormément de connaissances et d’expé- rience relativement aux séismes. Au cours de cette période, le Code a évolué et a intégré certaines de ces connaissances. Toutefois, les changements ont suivi le processus connexe du CNBC qui vise les changements clause par clause ou qui tient compte plus facilement de ces changements. Ce processus a entraîné un code sismique qui, à ses débuts, reposait sur les premières © 2003 CNRC Canada xix exigences « modernes » du CNBC datant de 1965, pour donner lieu à la version actuelle de 1995. Cette progression est fondée à la fois sur des changements mineurs et substantiels qui ont été apportés aux clauses existantes. Il en découle un ensemble de clauses dont les exigences connexes sont largement distinctes et d’autres notions importantes qui sont énoncées dans le paragraphe d’une clause supposément liée. Toutes ces questions, ainsi que le processus concerté d’élaboration d’un nouveau code emprunté aux États-Unis, ont clairement montré que le code sismique actuel du CNBC, bien qu’il soit compatible avec le code existant des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande, est le résultat d’un long processus évolutif, et qu’une évaluation en profondeur s’imposait. Cette évaluation devait tenir compte des nouvel- les données accessibles ainsi que des nouvelles méthodes vi- sant l’utilisation des nouvelles données et les intégrer, et devait reconnaître les changements substantiels qui seraient apportés à la nouvelle génération de codes sismiques aux États-Unis et ailleurs. Le Comité a réagi à cet état de fait et a proposé les chan- gements suivants : (1) La révision des cartes de sismicité au moyen d’une nouvelle technologie. (2) La spécification des valeurs de spectre de réponse pour chaque ville au lieu de l’accélération à la crête du sol sur une base zonale. Cette façon est similaire à celle dont les données sur la neige, le vent et la pluie sont actuellement présentées dans l’information climatique et permet d’éviter les échelons de valeur à la frontière des zones. (3) L’intégration des risques sismiques dans la zone de subduction sur la côte Ouest dans les valeurs de mou- vement du sol. (4) La révision de la formule en vue de calculer le cisaille- ment à la base, compte tenu de ce qui précède. (5) La révision des méthodes en vue de tenir compte des effets du mode supérieur aux fins de l’analyse statique, et de faire de l’analyse dynamique du spectre de ré- ponse l’analyse de base. (6) La révision des valeurs des fondations en vue de modi- fier le cisaillement à la base compte tenu de conditions diverses du sol. (7) Le recours à une probabilité de dépassement de 2 % en 50 ans au lieu de l’actuelle probabilité de 10 % en 50 ans afin de mieux saisir les différences dans le mouve- ment du sol entre les côtes Est et Ouest du continent. (8) La révision des valeurs de modification de force et l’introduction d’effets de facteurs de sur-résistance en vue de tirer parti de facteurs de la sur-résistance intrin- sèque de la majorité des structures, de même que de nouvelles limites et de restrictions liées aux systèmes. (9) L’introduction de valeurs seuils de force maximale afin de tenir compte de la réduction de la réponse qui est attribuable à l’oscillement des fondations ou à une ré- ponse « élastique » approximative. (10) L’introduction de valeurs de force minimale pour ce qui est des réponses à longue période. (11) La révision de la déformation et des limites de glisse- ment des bâtiments en vue de réduire les dommages. (12) L’introduction de catégories touchant diverses irrégula- rités de bâtiments, qui sont assorties d’exigences ou de pénalités spéciales dans certains cas indésirables et qui se sont révélés problématiques et dommageables lors des séismes antérieurs. (13) La spécification des restrictions relatives aux genres de système de force latérale qui pourraient être appliquées aux bâtiments de protection civile, et l’exclusion de certaines irrégularités. Le Comité a comparé les nouvelles valeurs de calcul para- sismique proposées par rapport aux anciennes valeurs, aux fins d’information. Toutefois, il n’est actuellement pas prévu d’essayer de calibrer les niveaux de force parasismique par rapport aux niveaux uploads/Ingenierie_Lourd/ devall-2003-introduction-fr.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager