1 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Enviro
1 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Environnement – Juin 2014 I. PRESENTATION DU PROJET A. LA LOCALISATION L’emplacement du futur site est présenté sur la carte de localisation insérée en début de dossier. Celui- ci sera accessible depuis la D4. Les parcelles cadastrales concernées par le site sont situées sur la commune de Faux-Vésigneul (parcelles n°5 et 6 section YP). Le plan de situation localisant le site dans un rayon de 100 m (inséré précédemment) montre que celui- ci est entouré de parcelles agricoles. La D4 borde le site à l’Est. Le site est éloigné de toute habitation de tiers. Un élevage est présent à proximité, il s’agit de l’élevage bovin de la SARL Oury (environ 250 m). Le site est visible depuis la D4 (voir reportage photographique). B. ORIGINE DE LA SAS OURY L’historique remonte à 1983, année durant laquelle deux frères, Sylvain et James Oury, s’associent pour reprendre l’exploitation familiale située à Coupetz et créent le GAEC Oury. La société exploite alors un atelier de production végétale de 200 ha, un élevage de 40 vaches allaitantes et un atelier d’engraissement de jeunes bovins de 50 places. En 1996, le GAEC Oury décide de construire un bâtiment permettant l’engraissement de 300 jeunes bovins. Ce projet permet de délocaliser l’atelier d’élevage à l’extérieur du village de Coupetz. Le bâtiment est situé au Nord du site projeté. En 2011, les membres du GAEC Oury décident de séparer les productions. La SARL Oury voit le jour et celle-ci se voit affectée la production animale tandis que le GAEC Oury conserve la production végétale. Le 21 Mai 2014, la SAS OURY est créée afin de porter et d’exploiter le projet tel qu’il est présenté dans ce dossier. 2 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Environnement – Juin 2014 A. LA MAIN D’ŒUVRE Le projet, source de développement économique, permettra l’embauche de 4 salariés et l’installation d’un jeune agriculteur (M. Victor Oury). L’élevage sera administré par 2 associés : Nom, Prénom Adresse Formations et expérience OURY James 51 240 COUPETZ 33 ans d’expérience en grandes cultures et élevage OURY Sylvain 51 240 COUPETZ 40 d’expérience en grandes cultures et élevage James Oury est le président de la SAS Oury. Grâce à la mutualisation de moyens ce projet est socialement et humainement acceptable pour l’éleveur (roulement des astreintes). B. MOTIVATION DU PROJET Ce projet est un vrai atout pour le dynamisme de la région et de retombées économiques pour le territoire : - La valorisation de coproduits végétaux produits par les sucreries locales et qui composent 85% de la ration. - Le fonctionnement de l’élevage permettra l’approvisionnement des abattoirs de la région. A titre d’exemple pour un abattoir régional valorisant 20 000 t de carcasses par an, l’élevage projeté permettra une augmentation d’activité de l’ordre de 6,5 %. - L’intervention de nombreux corps de métier lors de la création du site et de son fonctionnement (terrassement, maçonnerie, transport, transformation d’aliments, abattoirs, cabinets vétérinaires,…) - L’installation d’un jeune agriculteur, l’embauche de 4 salariés à temps plein et la création d’emplois indirects. Enfin, dans un contexte d’augmentation constante du prix des engrais, le projet permettra aux agriculteurs voisins d’obtenir une part d’autonomie grâce à la valorisation des effluents produits. La philosophie du projet peut être déclinée sous plusieurs points : Le lien fort avec la terre Les besoins de l’élevage sont complémentaires avec les cultures. La récolte de la paille chez des agriculteurs voisins d’une part et d’autre part apport d’un engrais de ferme riche en azote, phosphore, potassium et magnésium réduisant ainsi les achats d’engrais chimique et améliorant la structure des sols. Importance des bonnes pratiques agro-environnementales L’approche du projet est d’engager l’élevage dans l’agriculture durable, respectueuse de son environnement et s’intégrant à son milieu par la diminution des rejets azotés et phosphorés grâce à l’utilisation d’une ration adaptée au stade physiologique de l’animal. Respect du cadre de vie des tiers 3 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Environnement – Juin 2014 L’élevage se fera sur litière à pente paillée ce qui diminue l’impact olfactif par rapport à un élevage sur lisier. La ration alimentaire sera sèche. Les fumiers produits seront très pailleux et les fumières seront couvertes. Diminuer la consommation d’énergie La majorité de l’approvisionnement en matières premières est à moins de 40 km du site. Un abattoir important est présent à une vingtaine de kilomètres du site d’élevage. Construction de bâtiments neufs et conduite d’élevage performante. Le bien-être des animaux Condition essentielle au bon résultat de l’élevage. Un moteur pour l’économie locale Installation d’un jeune agriculteur. Embauche de 4 salariés. Interventions de nombreux corps de métier. Retombées locales lors de la phase de construction. C. SOLUTION DE SUBSTITUTION Le projet de la SAS OURY entraînera la construction de 4 bâtiments d’élevage, de 4 silos de stockage (puples de betteraves), d’un stockage de matières sèches, de 4 fumières couvertes et d’un bassin de récupération des eaux pluviales, d’un bassin de récupération des eaux d’extinction et de deux réserves pour la gestion du risque incendie. Les nouvelles installations seront implantées sur la commune de Faux-Vésigneul sur les parcelles cadastrales n°5 et 6 de la section YP. L’implantation de l’atelier d’engraissement de taurillons de la SAS OURY à proximité de l’élevage de la SARL Oury est le seul scénario qui a été envisagé car c’est celui qui permet d’obtenir un outil le plus rationnel possible et de simplifier les approvisionnements en eau et en électricité. 4 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Environnement – Juin 2014 II. PRESENTATION DU FUTUR ELEVAGE L’exploitation sera composée de : - 4 bâtiments d’élevage de 494 places d’engraissement, - 4 silos pour le stockage des pulpes de betterave, - 1 bâtiment contenant les matières premières et le mélangeur, - 4 fumières de 270 m², - 4 bassins (deux réserves incendie, un bassin de cantonnement des eaux d’extinction et un bassin d’infiltration des eaux pluviales) - 1 bureau. L’élevage accueillera environ 60 animaux toutes les semaines. Ces animaux seront âgés de 8 à 9 mois (350 kg) jusqu’à l’âge de 16 à 17 mois (720 kg vif). La production atteindra 3136 animaux par an. L’élevage sera conduit conformément à la réglementation qui s’applique à un tel élevage. L’emplacement et l’aménagement intérieur des différents bâtiments du site d’élevage sont présentés sur le plan de masse au 1 / 600ème inséré en page suivante. A. DESCRIPTION DES BATIMENTS 1. Structure des bâtiments Les matériaux utilisés pour la construction des bâtiments d’élevage ne sont pas encore fixés à l’heure actuelle. Néanmoins, ceux-ci correspondront aux matériaux généralement utilisés en élevage : charpente bois ou métallique et toiture en fibrociment ou bac-acier. Les bâtiments seront ouverts sur les côtés. 2. Les aménagements Le choix de la SAS OURY s’est porté sur des bâtiments avec une aire à pente paillée. Le raclage se fera une fois par jour au télescopique. Les bovins seront logés dans des cases en groupe de 26. Ceux-ci disposeront de 3,7 m² par animal. Le sol des bâtiments sera en craie compactée. La paille, ajoutée en quantité importante, retiendra les jus produits. Le système de paillage est comparable à une litière accumulée puisque le fumier restera deux mois sous les animaux. Néanmoins, le système étant en pente paillée, une partie du fumier sera raclé tous les jours. Le fumier produit par ce raclage quotidien sera stocké deux mois en fumière conformément à la réglementation applicable en zone vulnérable aux nitrates. La grande disponibilité en paille du territoire, l’intérêt des exploitations agricoles voisines pour le fumier (apport de matières organiques, éléments fertilisants) et le modèle d’échange paille / fumier est un atout majeur pour le projet. Les frais sur la paille sont réduits au frais de pressage. Par conséquent, l’apport journalier de paille sera très important pour permettre un confort maximal des animaux, absorber les éventuels jus et réduire fortement l’impact olfactif des fumiers. 5 SAS OURY Résumé non technique NCA, Etudes & Conseils en Agriculture et Environnement – Juin 2014 Schéma d’aménagement d’une stabulation en pente paillée 3. La ventilation La ventilation sera statique dans l’ensemble des bâtiments. B. ALIMENTATION ET ABREUVEMENT DES TAURILLONS 1. Les aliments utilisés L’alimentation est à la base des performances de l’élevage. Pour les taurillons, elle détermine le Gain Moyen Quotidien (G.M.Q.), le pourcentage de pertes, l’indice de consommation et la qualité de la viande. Deux éléments sont essentiels dans l’alimentation : l’énergie et les protéines. L’énergie est apportée par les pulpes surpressées de betteraves tandis que les protéines sont apportées par les tourteaux de maïs, de colza et l’urée alimentaire. L’aliment sera distribué une fois par jour, à 9h le matin. L’alimentation sera de type triphase. Elle est donc adaptée à chaque stade physiologique des animaux. Ceci permet de réduire les rejets azotés et phosphatés. 2. Stockage des aliments Les stockages des matières premières sont les suivants : - Pulpe de betteraves surpressées : 4 silos de uploads/Ingenierie_Lourd/ etude-engraissement-bouvin-france.pdf
Documents similaires










-
45
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 11, 2022
- Catégorie Heavy Engineering/...
- Langue French
- Taille du fichier 0.8622MB