FORMULATION DES BETONS : METHODE DE DREUX-GORISSE Tableau 1 : Affaissement au c

FORMULATION DES BETONS : METHODE DE DREUX-GORISSE Tableau 1 : Affaissement au cône conseillé en fonction du type d’ouvrage à réaliser. Affaissement Plasticité Désignation Vibration conseillée Usages fréquents 0 à 4 Ferme F Puissante Bétons extrudés Bétons de V.R.D 5 à 9 Plastique P Normale Génie civil - Ouvrages d’art - Bétons de masse 10 à 15 Très plastique TP Faible Ouvrages courants  16 Fluide Fl Léger piquage Fondations profondes - Dalles et voiles minces Le rapport C / E est calculé grâce à la formule de Bolomey : '28 = 1,15 x fc28 Avec : ’28 = Résistance moyenne en compression du béton à 28 jours en MPa ’c = Classe vraie du ciment à 28 jours en MPa C = Dosage en ciment en kg par m3 de béton E = Dosage en eau totale sur matériau sec en litre par m3 de béton G’ = Coefficient granulaire (Tab.4) fonction de la qualité et de la dimension maximale des granulats. Tableau 2 : Coefficient granulaire G’ en fonction de la qualité et de la taille maximale des granulats Dmax. Qualité des granulats Dimension Dmax des granulats Fins Dmax < 12,5 mm Moyens 20 < Dmax < 31,5 Gros Dmax > 50 mm Excellente 0,55 0,60 0,65 Bonne, courante 0,45 0,50 0,55 Passable 0,35 0,40 0,45 Ces valeurs supposent que le serrage du béton sera effectué dans de bonnes conditions (Par vibration en principe) Tableau 3 : Correspondance entre classe vraie et dénomination normalisée des ciments. Dénomination normalisée 32,5 MPa 42,5 MPa 52,5 MPa Classe vraie  ’c 45 MPa 55 MPa > 60 MPa Exemple : la classe vraie du ciment CEM II/B-S 32.5 R est de 45 MPa. Deuxième étape : Détermination de C Figure 1 : Abaque permettant la détermination de Copt. Le dosage effectif de ciment C à retenir doit être supérieur ou égal à Copt., et aux valeurs minimales Cmin données par les formules 1 à 3 pour les bétons non normalisés (formule 1 lorsque le béton est en milieu non exposé, formule 2 pour un milieu exposé sans agressivité particulière et formule 3 pour un milieu agressif). (1) : Milieu non exposé Avec : ’28 en MPa et Dmax en mm. (2) : Milieu exposé sans agressivité particulière (3) : Milieu agressif Détermination du dosage en eau Détermination de E La quantité d’eau E nécessaire à la confection du béton se calcule grâce aux valeurs de C/E et de C. Corrections sur le dosage en ciment C et le dosage en eau E Tableau 4 : Correction sur le dosage de pâte en fonction de Dmax. Dimension maximale des granulats (Dmax en mm) 5 8 12,5 20 31,5 50 80 Correction sur le dosage de pâte (en %) + 15 + 9 + 4 0 - 4 - 8 - 12 Contrôle de la qualité du granulat (sable) Trace de la courbe granulométrique de référence OAB Tracé de la droite de référence de Dreux : Si Dmax  20 mm X = Dmax / 2 Si Dmax > 20 mm Module(X) = (Module(Dmax)+38) / 2 En ordonnée : Y est donné en pourcentage de passants cumulés K est un coefficient donné par le tableau 6, Ks et Kp étant des coefficients correctifs définis par : -Ks (correction supplémentaire fonction de la granularité du sable), Ks = (6 Mf – 15) avec Mf le module de finesse du sable. Kp (correction supplémentaire si le béton est pompable), Kp = +5 à +10 selon le degré de plasticité désiré. Tableau 5 : K, fonction de la forme des granulats, du mode de vibration et du dosage en ciment. Vibration Faible Normale Puissante Forme des granulats (du sable en particulier) Roulé Concassé Roulé Concassé Roulé Concassé Dosage en Ciment 400 + Fluid - 2 0 - 4 - 2 - 6 - 4 400 0 + 2 - 2 0 - 4 - 2 350 + 2 + 4 0 + 2 - 2 0 300 + 4 + 6 + 2 + 4 0 + 2 250 + 6 + 8 + 4 + 6 + 2 + 4 200 + 8 + 10 + 6 + 8 + 4 + 6 La droite brisée de Dreux a pour origine le point (dmin ; 0) et pour extrémité le point (Dmax ;100%). Trace de la ligne de partage des courbes granulométrique avec la courbe de Figure 3 : Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériau. Détermination de la compacité du béton Tableau 6 : Compacité du béton en fonction de Dmax, de la consistance et du serrage. Consistance Serrage compacité (c0) Dmax= 5 Dmax= 8 Dmax=12,5 Dmax = 20 Dmax=31,5 Dmax = 50 Dmax = 80 Molle (TP-Fl) Piquage 0,750 0,780 0,795 0,805 0,810 0,815 0,820 Vibration faible 0,755 0,785 0,800 0,810 0,815 0,820 0,825 Vibration normale 0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830 Plastique (P) Piquage 0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830 Vibration faible 0,765 0,795 0,810 0,820 0,825 0,830 0,835 Vibration normale 0,770 0,800 0,815 0,825 0,830 0,835 0,840 Vibration puissante 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845 Ferme (F) Vibration faible 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845 Vibration normale 0,780 0,810 0,825 0,835 0,840 0,845 0,850 Vibration puissante 0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850 0,855 Nota : * Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra d’apporter les corrections suivantes : Sable roulé et gravier concassé (c1 = - 0,01) Sable et gravier concassé (c1 = - 0,03) * Pour les granulats légers on pourra diminuer de 0,03 les valeurs de c : (c2 = -0.03) * Pour un dosage en ciment C  350 kg/m3 on apportera le terme correctif suivant : (c3 = (C – 350) / 5000) Détermination du dosage du granulat (Sable, Gravier, etc...) Détermination des masses de granulats Vs = V * S % S = V * S % * s(S) Vg = V * g % g = V * g % * s(g) VG = V * G % G = V * G % * s(G) Densité théorique du béton frais. Obtention de la formulation théorique de béton Correction (d’après DREUX). Tableau 7. Quantité d’eau en litre contenue dans un mètre cube de matériau granulaire en fonction de son degré apparent d’humidité. Degré apparent d’humidité Eau d’apport en Litre / m3 de matériau Sable 0 / 5 Gravillon 5 / 12,5 Gravier 5 / 20 Gravier 16 / 31,5 Apparence sèche 0 à 20 négligeable négligeable négligeable Apparence humide 40 à 60 20 à 40 10 à 30 10 à 20 Apparence très humide 80 à 100 40 à 60 30 à 50 20 à 40 Apparence saturée, égouttée 120 à 140 60 à 80 50 à 70 40 à 60 Exemple : Un sable très humide contient de 80 à 100 litres d’eau par m3 (soit une masse sèche d’environ 1600 kg par m3 de matériau) d’où une teneur en eau w d’environ 5 à 6 %. Corrections à apporter après essais en laboratoire . 1. Correction sur l’eau Figure 4 : Variation de la quantité d'eau en fonction de l'affaissement au cône pour un béton courant. Correction sur la quantité de granulats Scorrigé = S +  m * S % gcorrigé = g +  m * g % Gcorrigé = G +  m * G % 2. Correction sur la quantité de ciment Résultats obtenus :  ’28 réelle = G  ’c (Créel/Eréelle – 0.5) Résultats souhaités :  ’28 = G  ’c (Ccorrigé /Eréelle – 0.5) En combinant les équations précédentes on obtient :  ’28 /  ’28 réelle = (Ccorrigé /Eréelle – 0.5) / (Créel/Eréelle – 0.5) C= (Ccorrigé – Créel) Vc= (Ccorrigé – Créel) / s(c) Vs= – Vc = – (Ccorrigé – Créel) / s(c) S = – (Ccorrigé – Créel) s(s) / s(c) = – C s(s) / s(c) uploads/Ingenierie_Lourd/ formulation-des-betons-methode-de-dreux-gorisse-le-rapport-c-e-est-calcule-grace-a-la-formule-de-bolomey.pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager