GUIDE LE PLANCHER CHAUFFANT/RAFRAICHISSANT 1 SOMMAIRE DU GUIDE PARTIE 1 : LES P

GUIDE LE PLANCHER CHAUFFANT/RAFRAICHISSANT 1 SOMMAIRE DU GUIDE PARTIE 1 : LES PLANCHERS CHAUFFANT & RAFRAICHISSANT  Les caractéristiques physiques d'un plancher réversible P2  Coefficient d'émission surfacique P3  Résistances thermiques des différents matériaux en revêtement de sol P5  Types de plancher chauffant ou rafraîchissant P5  Dalle flottante en béton (béton ou chape d'enrobage) P5  Le plancher chauffant P7  Le plancher rafraîchissant P9 PARTIE 2 : LA MISE EN ŒUVRE DU PLANCHER CHAUFFANT  Préambule & Généralité P11  Réalisation des travaux P11  La chape P15  La mise en température P21 PARTIE 3 : NORMES PLANCHERS CHAUFFANTS  DTU 26.2 P23  DTU 68.5 P27 2 PARTIE 1 : PLANCHER CHAUFFANT/RAFRAICHISSANT Le plancher chauffant/rafraîchissant convient à tous les types de constructions neuves et de rénovation lourde. Il assure un confort thermique absolu dans l'habitat collectif ou individuel, les bâtiments de grand volume, le secteur tertiaire ou les collectivités (crèches, écoles, gymnases...) Le système, intégré dans une dalle flottante, est constitué :  d'un isolant thermo-acoustique (guide tubes),  de tubes en matériaux de synthèse,  de collecteurs/organes de réglage pour la régulation et le confort,  d'une dalle flottante en béton (béton ou chape d'enrobage) ou d'une chape en mortier de ciment ou à base d'anhydrite (chape anhydrite). Les caractéristiques physiques d'un plancher réversible Chauffage et rafraîchissement ont un dénominateur commun : la prédominance du flux de rayonnement sur le flux de convection liée à l’importance de la surface d’échange que constitue le sol. L'échange thermique entre un plancher et le local lui-même caractérise la puissance d'émission en mode chauffage ou d'absorption en mode rafraîchissement. Cette puissance, exprimée en W/m2, est égale au produit de deux valeurs :  l'écart de température entre la surface du sol et l'ambiance de la pièce ;  un coefficient qui caractérise la structure du plancher appelé coefficient surfacique d'échange (hi). Les coefficients surfacique d'échange (hi) sont en moyenne de :  11,6 W/m2.°C en mode chauffage pour les plancher chauffant  7 W/m2.°C en mode rafraîchissement pour les plancher.  10 W/m2.°C pour les murs chauffants  9 W/m2.°C pour les murs rafraîchissant Ceci implique une première limitation physique de l'émission ou de l'absorption possible. Par exemple, pour une installation dont la température de sol est de 28 °C et la température ambiante de 18 °C, le flux maximum d'émission de chaleur sera de 10 x 11,6 = 116 W/m2. En mode rafraîchissement, si la température ambiante est de 25 °Cet la température de sol de 20 °C, l'absorption possible de chaleur sera de 5 x 7 = 35 W/m2. 3 En moyenne, la fonction rafraîchissement permet d'obtenir une baisse de la température d'ambiance de l'ordre de 2 à 3 degrés. Coefficient d'émission surfacique Résistance thermique haute Rth (en m²/KW) Coefficient d'échange superficiel (environ 6,5 W/m2/°C en moyenne contre 12,2 W/m2/°C pour le chauffage). La résistance thermique du revêtement de sol, y compris l'isolation phonique éventuelle située au-dessus du tube, ne doit pas dépasser 0,15 m².K/W. (Extrait du DTU 65) La nature du revêtement de sol influe sur la puissance thermique émise par le plancher. Cette prescription a pour but de favoriser l'émission haute du plancher. La nature, le type et la résistance thermique du revêtement de sol sont indiqués dans les Documents Particuliers du marché. En l'absence de précisions sur ces données, les calculs sont faits avec la valeur de 0,15 m².K/W. Dans le temps l'aménagement des pièces varie, donc il y à lieu de prendre en compte ces possible changements. Par exemple, au moment de la construction le choix du revêtement se porte sur un sol PVC mais par la suite on décide de remplacer ce revêtement par de la moquette de 10mm. La Rth n'étant pas la même les émissions hautes du plancher chauffant seront inférieures et le risque sera de ne plus avoir la température voulue dans la pièce. Si on ne tient pas compte de ce fait possible lors de la pose du plancher chauffant, il n'y aura pas d'autre alternative que d'augmenter la température du fluide ce qui aura pour conséquence de déséquilibrer le reste de l'installation et d'augmenter la température superficielle du sol. Par conséquent il est recommandé de prendre en compte la résistance de ce revêtement futur pour palier à ce risque. Toutes les pièces ne sont pas concernées comme par exemple la cuisine où il est très rare de poser un tapis de grand format ou de mettre de la moquette. Pour compenser ce supplément de puissance en attendant le revêtement futur une correction sera effectuée à l'aide des vannes de réglages situées sur les collecteurs. Résistances thermiques des différents matériaux en revêtement de sol Tous les revêtements de sol sont possibles... à la condition que leur résistance à la chaleur demeure raisonnable ! La question ne se pose pas pour le marbre, le carrelage (collé ou scellé) ou les revêtements synthétiques, faiblement résistants. Elle peut se poser pour le parquet et la moquette. La limite est fixée à une valeur maximale de 0,15 m² k/W pour le 4 chauffage seul et de 0,09 m² k/W pour la double fonction chauffage / rafraîchissement (laquelle exclut aussi, par principe, le recours au parquet flottant). Matériaux Résistance thermique haute m2.°C/W Tapis d'épaisseur 10 mm 0,15 Tapis d'épaisseur 8 mm 0,12 Tapis d'épaisseur 6 mm 0,09 Tapis d'épaisseur 4 mm 0,06 Carrelage 5 mm 0,005 Carrelage 10 mm 0,008 Carrelage 20 mm 0,017 Dalles PVC, revêtement plastique 0,025 Moquette standard 5 mm 0,080 Moquette épaisse 10 mm 0,150 Parquet chêne, hêtre épais 2cm 0,086 Parquet chêne, hêtre épais 1cm 0,043 Parquet résineux épais 2cm 0,133 Parquet résineux épais 1cm 0,066 Revêtement P.V.C. 5mm, nu 0,025 Revêtement P.V.C. 5mm, avec tapis 10mm 0,175 Revêtement P.V.C. 5mm, avec tapis 8 mm 0,145 Revêtement P.V.C. 5mm, avec tapis 6 mm 0,115 Revêtement P.V.C. 5mm, avec tapis 4mm 0,085 Revêtement marbre 20mm, nu 0,01 Revêtement marbre 20mm, avec tapis 10 mm 0,16 Revêtement marbre 20mm, avec tapis 8 mm 0,13 Revêtement marbre 20mm, avec tapis 6 mm 0,10 Revêtement marbre 20mm, avec tapis 4 mm 0,07 Sont jugés incompatibles avec un plancher chauffant : les parquets flottants, les parquets contrecollés, les revêtements de sols stratifiés flottants eux aussi, le marbre, les pierres naturelles sujettes aux tâches dues à la présence d'humidité, les moquettes et les dalles amovibles à envers de bitume. N'importe quelle finition en pierre, béton, pierre normale, céramique, tuiles de carrière, ardoise, permet l'excellent transfert thermique. IMPORTANT : assurer en collant au béton ou screed, cela le béton ou screed est sec et toute l'humidité est enlevée – le chauffage devrait avoir couru pendant une période soutenue d'assurer le concret/screed est sèche, ne fait pas ceci, pourrait causer la condensation sur le dessous du plancher et du "bouillonnement" consécutif ou de delaminating. 5 Tapis (assise y compris) ne devrait pas excéder 12mm, ceci peut être étendu directement sur le plancher de chipboard de 19mm, si en utilisant un système suspendue, de bois de construction de poutrelle ou directement dessus au plancher en béton. Le tapis peut être alors étendu lâchement, tendu ou même collé au plancher, une fois collé, la chaleur dégagée est plus élevée. Plancher de bois dur ou stratifie Le bon contact est essentiel, évitant des lacunes d'air. La teneur en humidité du bois dur ne doit pas excéder 10% Toute l'épaisseur ne devrait pas excéder 22 millimètres. Il faut s'assurer que le béton est sec et que l'humidité a été retirée avant avant la mise en oeuvre du plancher bois. Le fait que l'humidité n'a pas été retirée peut s'avéré que la condensation fasse gonfler le bois. Types de plancher chauffant ou rafraîchissant Actuellement on trouve sur le marché divers types qui ont chacun leurs caractéristiques en matière de fonctionnement et de pose :  Procédé ou Système humide : le tuyau de chauffage est entièrement noyé dans la chape avec armature en treillis soudé, et celle-ci repose sur une couche d'isolation thermique.  Procédé ou Système sec : les tuyaux de chauffage se trouvent dans l'isolation de sorte que la chape doit avoir une épaisseur supplémentaire de 5 cm seulement. C'est la solution la plus utilisée dans les bâtiments en rénovation. L'émission de chaleur présente cependant plus de difficultés (-15%).  Procédé ou Système semi-sec : les tuyaux sont posés sur des panneaux d'isolation spécialement étudiés et sont partiellement noyés dans la chape. L'émission de chaleur n'est que légèrement inférieure par rapport au système humide (-5%). Dalle flottante en béton (béton ou chape d'enrobage) L'exécution des dalles flottantes impose des bétons dosés à 350 kg minimum de ciment par m3 de béton, utilisant des agrégats naturels (sable et gravillons) dont la granulométrie ne dépasse pas 16 mm. La conductivité thermique du béton utilisé doit être supérieure à 1 W/m.k. 6 L'emploi d'adjuvants peut faciliter la mise en oeuvre en améliorant la plasticité et la maniabilité du béton ou encore augmenter la résistance initiale. La dalle d'enrobage ne doit pas présenter une trop forte inertie thermique, c'est-à-dire une masse uploads/Ingenierie_Lourd/ guide-du-plancher-chauffant-raffraichissant 1 .pdf

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