C'était un soir comme les autres, je m'étais posé sur mon canapé un chocolat ch
C'était un soir comme les autres, je m'étais posé sur mon canapé un chocolat chaud à la main. Il devait être environ 23 heures quand j'entendis un cri venant de la forêt qui se trouvait à quelques mètres de ma maison. Je la connaissais bien et ce n'était pas la première fois que j'y entendais des bruits étranges. Je me retrouvais quelques minutes plus tard face à une forêt épaisse dont je ne voyais pas la fin à cause du dense brouillard qui la recouvrait. Je m'avançais doucement d'un pas incertain, ma torche à la main dans ce lieu lugubre qui semblait m'engloutir petit à petit. Cela faisait déjà une bonne demi-heure que je marchais mais je n'avais pour l'instant rien remarqué d'anormal. Cependant, la solitude dans laquelle j'étais plongée me donnait froid dans le dos. Je m'arrêtai brusquement quand je vis une ombre passer. La sueur froide, la gorge sèche, je continuais ma route avec une appréhension de plus en plus forte à chaque pas que je faisais. Le vent glacial qui me traversait commençait à me monter au cerveau, je décidais alors de retourner sur mes pas et de rentrer chez moi. Une heure plus tard je n'étais toujours pas sortie de cette forêt qui me semblait de plus en plus sombre, il m'était impossible de retrouver mon chemin. J'ose vous dire qu'à ce moment précis, je commençais à ne plus réfléchir à ce que je faisais. Désespérée et pétrifiée de froid, je m'asseyais et me recroquevillais comme je pouvais pour tenter de me réchauffer un minimum. Il était maintenant minuit et je décidais après avoir repris quelques forces, de me remettre en chemin. Un violent orage qui venait d'éclater me fit sursauter. Au bout de quelques minutes de marche, je vis à coup sûr cette fois-ci, une personne allongée près d'un arbre, le violent cri d'un hibou le fit se réveiller en sursaut et je me retrouvais nez à nez devant lui. Un silence s'installa laissant paraitre seulement le doux bruit du vent dans les feuilles de ces arbres. Il se leva et je reculai, il s'approcha de moi très lentement comme s'il ne voulait pas m'effrayer. Il ne parlait pas, je lui demandais alors depuis combien de temps il était là. Il me fit signe de le suivre mais je restai là le regardant s'éloigner jusqu’à ce que je ne vis même plus son ombre. Je repris mon chemin et me disais tout haut : "j'aurais pu au moins lui demander son prénom, ça aurait était plus poli". Louane S. Je continuais à marcher dans cette forêt sombre et menaçante afin de retrouver mon chemin. Le vent toujours plus glacial me rendait malade, les larmes coulant de mes yeux se transformaient tout de suite en petites billes gelées qui restaient colées à ma joue, je n’arrivais pas à me réchauffer, ma gorge commençait à faire mal, mon front devenait de plus en plus brulant et je commençais à avoir des sueurs froides. A bout de force, après environ deux heures de marche, le vent grondait de plus belle engageant les branches des arbres dans une danse folle et macabre qui me fouettait le visage. Je commençais à voir des objets s’animer, des silhouettes semblaient tourbillonner tout autour de moi, les arbres s’agitaient de plus en plus, comme s’ils se transformaient en monstres géants qui semblaient me poursuivre sans relâche. Ma fièvre montait tellement que la pluie glaciale brulait mon visage comme une pluie d’acide et me faisait halluciner. Je cherchais désespérément un abri pour échapper à cette violente tempête et ces monstres. Malgré ma fatigue, j’ai commencé à courir car j’étais persuadée que quelqu’un me poursuivait. En regardant par-dessus mon épaule, toujours en train de courir, je crus apercevoir une silhouette humaine menaçante qui cherchait à m’agripper, ne regardant pas devant moi je me cognais la tête contre une grosse branche d’arbre et je m’évanouis. Je fis le cauchemar de rester éternellement coincée dans cette horrible forêt et d’en devenir folle, je parlais avec des êtres inanimés, comme des branches d’arbres. Je me réveillai le lendemain matin, complètement désorientée, je regardais tout autour de moi, je perdis espoir. Après plusieurs minutes à m’apitoyer sur mon sort et me dire que je ne retrouverais jamais mon chemin, je me rendis compte que la tempête et le vent étaient enfin tombés et qu’un faible soleil était enfin apparent, ceci me donna une lueur d’espoir. Je décidai donc de me remettre en marche, je suivis mon instinct et alla vers l’est, vers le soleil levant. Je sautai de joie en voyant un signe de civilisation : une route goudronnée ! Après quelques larmes de joie, je me remis en route et priai de toute mes forces pour que ce soit la route qui me ramène chez moi. Anna Ce fit maintenant six heures que je marchais sur cette route sans relâche. J’étais épuiser, mais je gardais en moi l’espoir de retrouver de mon chemin. Les heures passèrent et la nuit tombèrent mais je cru apercevoir au loin une sorte de château. Cela me redonna du courage te de l’espoir, je me rapprochais de plus en plus du château et le château lui aussi se rapprochait de plus en plus de moi comme une illusion. J’arriva devant cet immense château abandonné, sordide et ténébreux. Les fenêtres étaient cassées et la porte était ouverte. La nuit tomba et je décida de passer la nuit dans ce château même si j’était terrifié à l’idée d’y passé la nuit. J’entras, et je me retrouva dans un couloir interminable jusqu’à ce que je me cogna le pied sur une marche d’escalier, je monta à l’étage, la gorge serré, et je trouva une chambre avec un vieux lit délabré pour dormir. Mais soudain j’entendis la porte d’entrée claquée, pris de peur, je resta immobile un certain temps, je tournai la tête pour regarder dans le couloir quand d’un coup je vis un ombre ! Mon pouls battait très fort et la paralysie m’envahissait mais je décida d’aller voir. J’étais au milieu du couloir quand j’entendis des pas en bas, j’en était maintenant sur, je n’étais pas seul quelqu’un se trouvait déjà dans ce château avec moi ou m’avait suivi. Prise d’angoisse, de panique, et de peur je décida de quitter le château mais la porte était bloquée. Les bruits continuaient et devenait de plus en plus inquiétant et stressant. Paniqué j’essayait tant bien que mal de trouver une issu, je me dirigea vers la cuisine quand d’un coup l’ombre réapparu. Je décida de la suivre dans le couloir mais je l’a perdu de vu. Les bruits autour de moi devenaient de plus en plus fort et je sentis que je commençais à perdre la tête. Je m’évanouis. A mon réveil le lendemain matin, je me situais dans le salon et quelqu’un était assis sur le fauteuil en face de moi, ce visage me disait quelque chose, c’était le garçon de la forêt ! Il m’avait donc suivi. Alix.R uploads/Ingenierie_Lourd/ histoire-fantastique-devoir-francais-2.pdf
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- Publié le Mar 15, 2021
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